Le colonel Mamadou Bamba, l’officier qui avait annoncé le coup d’État du général Gilbert Diendéré en direct à la télévision nationale, le 17 septembre 2015, a été remis en liberté provisoire mardi à Ouagadougou.
Autorisée la veille par les autorités sur un autre parcours que celui souhaité par les organisateurs, la marche de l’opposition a rapidement été dispersée par la police ce vendredi après-midi à Dakar.
Le 8 octobre, Cheikh Ag Aoussa, chef militaire et figure majeure du HCUA, était tué dans l’explosion de sa voiture à Kidal. Une semaine après, de nombreuses questions entourent toujours les circonstances exactes de sa mort.
Trois soldats ont été tués ce mercredi matin dans l’attaque d’un poste de l’armée à Intangom, dans l’extrême nord du Burkina, près de la frontière avec le Mali.
Retiré dans sa ferme de Dayoubsi, celui qui a dirigé le pays après la chute de Compaoré est un homme apaisé. Pour Jeune Afrique, il revient sur ces treize mois de transition à haut risque, avec le sentiment du devoir accompli.
L’ancien président burkinabè a été reçu ce matin par Henri Konan Bédié à Abidjan. Il s’agit de sa première apparition publique depuis qu’il a quitté le pouvoir à Ouagadougou, le 31 octobre 2014.
La star ivoirienne du reggae a clôturé en musique la journée de lancement du mémorial Thomas Sankara, le 2 octobre à Ouagadougou. Interview avec un artiste qui revendique fièrement son identité sankariste.
Un pied en politique, l’autre dans les affaires… Aliou Sall est devenu la tête de Turc des opposants à son aîné, le chef de l’État, qui l’accusent de prévarication sur fond de népotisme. Enquête.
En un peu plus de 24h à Dakar, le Premier ministre français a multiplié les louanges envers les autorités sénégalaises et insisté sur la coopération « exceptionnelle » entre les deux pays.
Le Premier ministre français entame jeudi soir une visite de 24h à Dakar avec plusieurs de ses ministres. Il y participera à un séminaire intergouvernemental vendredi puis rencontrera le président Macky Sall.
Le chef de l’État perd-il le cap ? Trois ans après son élection, il doit faire face à une grogne grandissante, alors que la situation sécuritaire se dégrade. Et ce ne sont pas ses remaniements à répétition qui risquent d’arranger les choses…
Accusé d’avoir ordonné la répression meurtrière de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014, l’ex-Premier ministre de Blaise Compaoré a été inculpé d’assassinat et écroué vendredi, à Ouagadougou, après son audition par la Haute cour de justice.
Le 16 septembre 2015, des éléments de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) et le général Gilbert Diendéré tentaient un coup d’État contre le régime de transition. Un an après, Jeune Afrique fait le point sur l’enquête.
Comme la majorité des membres de son ancien gouvernement la semaine passée, Luc Adolphe Tiao, le dernier Premier ministre de Blaise Compaoré, a été entendu mardi par la gendarmerie à Ouagadougou sur son rôle durant l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.
Ces derniers mois, de nouveaux opposants, extérieurs à l’échiquier politique traditionnel, ont multiplié les attaques contre le régime de Macky Sall, s’érigeant en justiciers de la bonne gouvernance. Et ça agace…
Déjà poursuivi dans le dossier de la tentative de coup d’État de la mi-septembre 2015, le général Gilbert Diendéré a été entendu pour la première fois sur le fond dans l’enquête sur l’assassinat de Thomas Sankara, le 22 août dernier, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
Soumaïla Cissé, président de l’Union pour la république et la démocratie (URD) et chef de file de l’opposition malienne, a été reçu jeudi par le président Ibrahim Boubacar Keïta pour la première fois depuis deux ans. Il revient pour « Jeune Afrique » sur le contenu de cet échange qui a duré plus de trois heures.
Limogé début 2015, Moussa Mara, l’ex-Premier ministre, n’a pas renoncé. Dans son viseur : la mairie de Bamako et, peut-être un jour, la magistrature suprême. Mais encore faudrait-il qu’il en ait les moyens.
Les ministres du dernier gouvernement de Blaise Compaoré sont entendus depuis mardi par la gendarmerie nationale, à Ouagadougou, dans le cadre de l’enquête sur l’insurrection populaire d’octobre 2014.
Le président malien a procédé à plusieurs changements importants au sein de son équipe à Koulouba, notamment en remplaçant Mohamed Alhousseini Touré par Soumeylou Boubeye Maïga au poste de secrétaire général de la présidence.
Créée en mars, la Force spéciale antiterroriste est désormais opérationnelle. En cas d’attaque, ses 180 policiers et gendarmes d’élite sont appelés à intervenir sur-le-champ.
Ibrahim Boubacar Keïta avait promis de rétablir la sécurité et l’autorité de l’État, d’accélérer le développement, en particulier dans le Nord, et de restaurer la bonne gouvernance. Trois ans après son élection, aucun de ces chantiers majeurs n’a encore abouti. Même si, sur tous les fronts, les choses ont progressé.
Un douanier et un civil ont été tués jeudi soir dans l’attaque du poste de douane de Markoye, dans le nord du Burkina, près des frontières avec le Mali et le Niger.
Réunis depuis mi-août à Bamako, les chefs de la CMA et de la Plateforme ne sont pas encore parvenus à un accord pour mettre fin aux tensions nées de leurs combats fin juillet à Kidal et ses environs.
La construction d’un centre mémoriel dédié à Thomas Sankara est à l’étude au Burkina. Ses contours ont été dévoilés jeudi lors d’une conférence de presse des différentes personnalités à l’origine de ce projet.
Un officier de police sénégalais de la Minusma a été intercepté par la douane malienne à bord d’un bus public avec 7 500 munitions qu’il devait remettre à son unité basée à Gao. Un incident qui a rapidement fait polémique.
Chassés du palais de Koulouba en même temps qu’Amadou Toumani Touré, un temps traqués par les putschistes, les Bérets rouges tentent de se refaire une place et un nom dans l’armée.
Les ex-rebelles de la CMA et leurs rivaux pro-Bamako du Gatia s’affrontent violemment depuis jeudi à Kidal. Les combats ont repris vendredi matin, à 5h, et ont fait plusieurs morts.