Ils ne pensent qu’à ça. Qui, des quatorze candidats, sera le prochain président du Burkina Faso ? Ram Ouédraogo est le fondateur du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEB). Portrait.
Ils ne pensent qu’à ça. Qui, de ces quatorze candidats, sera le prochain président du Burkina Faso ? Saran Séré Sérémé a 46 ans et représentera le Parti pour le développement et le changement (PDC). Portrait.
Il y a un an, Blaise Compaoré quittait le pouvoir et le Burkina Faso sous la pression de la rue. Depuis, sa famille et son ancienne garde rapprochée connaissent des fortunes diverses.
Un an après l’insurrection populaire qui a chassé Blaise Compaoré du pouvoir et un mois après le coup d’État manqué des hommes de l’ex-régiment de sécurité présidentielle, les Burkinabè sont impatients de tourner la page de la transition. Ils sont appelés aux urnes le 29 novembre.
Ils ne pensent qu’à ça. Qui, des quatorze candidats, sera le prochain président du Burkina Faso ? Portrait de Jean-Baptiste Natama, 51 ans, candidat indépendant.
Même après la chute de Compaoré, leur mentor, ils continuaient à faire la pluie et le beau temps au Burkina. Mais, depuis le putsch manqué, « la colombe » s’est envolée et le général est aux arrêts.
Ils se connaissent depuis longtemps, mais leur relation pourrait tourner à l’aigre. L’entourage du Premier ministre affirme que le président de l’Assemblée nationale ivoirienne a proposé son aide aux putschistes, en septembre.
Accusé par les autorités de transition burkinabè d’être impliqué dans la tentative de putsch, mi-septembre, à Ouagadougou, Guillaume Soro a promis qu’il répliquerait une fois la page de l’élection présidentielle tournée en Côte d’Ivoire.
Dans « La France en guerre », Jean-Christophe Notin et Martin Blanchard reviennent en détail et en images sur l’intervention militaire française déclenchée le 11 janvier 2013 au Mali. Un documentaire à revoir en ligne pendant une semaine.
Détenu à plus de 300 km de la capitale dans l’attente d’un éventuel procès, l’ancien chef de la junte a tout le loisir de méditer sur le sort réservé aux anciens putschistes.
Lors d’une conférence de presse ce vendredi, le colonel Sita Sangaré, le directeur de la justice militaire, a annoncé que le général putschiste Gilbert Diendéré était inculpé de onze chef d’inculpations, dont celui de « crime contre l’humanité ».
Face aux putschistes, le président de la transition n’a dû son salut qu’au soutien des unités loyalistes et à la capitulation du général Diendéré. Récit d’un face-à-face d’où le processus démocratique est sorti vainqueur.
La crise politique au Burkina Faso s’est finalement soldée par le retour du président de transition, Michel Kafando, au pouvoir. Quelle attitude ont adopté les personnages influents du pays ?
Des tirs ont résonné mardi soir aux alentours du camp du régiment de sécurité présidentielle (RSP), où plusieurs dizaines de soldats putschistes et le général Gilbert Diendéré, encerclés par des unités de l’armée, refusaient de se plier au processus de désarmement.
Le général putschiste Gilbert Diendéré a affirmé mardi soir que le président destitué Michel Kafando serait « remis en selle » mercredi. Au même moment, une délégation de militaires loyalistes et un représentant des putschistes du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) se sont engagés à respecter un accord d’apaisement.
L’ancien patron du régiment de la sécurité présidentielle avait participé au coup d’État de Sankara en 1983, puis à la chute de ce dernier en 1987. Il a voulu, cette fois, prendre le pouvoir pour lui seul. À ses risques et périls. Et quel qu’en soit le prix pour le pays.
Plusieurs unités de l’armée et de la gendarmerie burkinabè sont postées depuis lundi après-midi autour de la capitale. Face à elle, le général Gilbert Diendéré et les putschistes du RSP ne semblaient pas vouloir quitter le pouvoir.
La menace terroriste de plus en plus présente a forcé les services secrets africains à se moderniser, et à revoir en profondeur leur politique de renseignement. Au Mali, Moussa Diawara est le responsable de la Sécurité d’État.
La médiation africaine et internationale a proposé dimanche soir à Ouagadougou son plan de sortie de crise. Ses principales dispositions sont la restauration des institutions de la transition, avec à leur tête le président Michel Kafando, et l’organisation d’élections ouvertes aux candidats exclus d’ici le 22 novembre.
À l’issue d’une nouvelle journée de tractations, samedi, à Ouagadougou, les médiateurs africains ont laissé entendre qu’un retour à une transition civile se profilait. Beaucoup de questions restent toutefois en suspens.
La répression des manifestations depuis le coup d’État, mercredi soir, a fait au moins dix morts par balles à Ouagadougou. Reportage à l’hôpital Yalgado, le principal centre hospitalier de la capitale burkinabè.
Macky Sall et Boni Yayi, les présidents sénégalais et béninois, sont arrivés vendredi à Ouagadougou pour des tractations qui s’annoncent longues et périlleuses après le coup d’État contre le régime de la transition burkinabè. Dans la capitale, les putschistes n’hésitent pas à tirer à balles réelles pour disperser les manifestants.
Le juge d’instruction en charge de l’enquête sur l’assassinat de Thomas Sankara avait convoqué les avocats des parties civiles ce jeudi matin pour leur communiquer les résultats de l’autopsie du corps présumé de l’ex-président.