Un mouvement d’humeur a gagné des garnisons militaires le 20 septembre avant d’être finalement contenu. Ces dernières semaines, le régime du capitaine Ibrahim Traoré se montre particulièrement sur ses gardes.
Le président de la transition a procédé à plusieurs changements à la tête de ses services, quelques jours après l’annonce de diverses tentatives de déstabilisation de son régime.
Grâce à sa victoire devant la Cour européenne des droits de l’homme, qui s’est opposée à son extradition vers Ouagadougou depuis Paris, l’ancien « petit président » compte se rendre dès que possible au chevet de son aîné, très affaibli par une maladie neurologique.
À la demande de Niamey, la France a initié un processus de retrait de certaines de ses capacités militaires dans le pays. Entre 1 200 et 1 400 soldats français y sont déployés, ainsi que des avions de chasse et des drones.
Renversé le 26 juillet par le coup d’État du général Abdourahamane Tiani, le président refuse toujours de démissionner. Détenu dans sa résidence par les putschistes avec son épouse et son fils, il croit plus que jamais en son retour au pouvoir.
Paris refuse de rappeler son ambassadeur comme l’ont demandé les putschistes au pouvoir à Niamey, qui menacent désormais de recourir à la force pour l’expulser.
Un petit avion de liaison a décollé de Niamey ce 2 août avec, à son bord, plusieurs officiers chargés de réfléchir à un renforcement de la coopération avec le Mali.
Dans un communiqué conjoint, les juntes malienne et burkinabè ont menacé l’organisation régionale d’entrer en guerre au Niger si une intervention militaire y avait lieu pour réinstaller le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions.
L’état-major des forces armées nigériennes a annoncé, jeudi 27 juillet au matin, qu’il se rangeait derrière les putschistes du Conseil national de sauvegarde de la patrie (CNSP) qui ont affirmé avoir destitué le président nigérien quelques heures plus tôt.
Ce mercredi 26 juillet, dans la matinée, des militaires ont bloqué les accès à la présidence nigérienne. Le chef de l’État est en discussion avec les mutins.
Accord céréalier, influence géopolitique du Kremlin, conséquences de la rébellion de Wagner… Le sommet organisé par Vladimir Poutine, qui se tient à Saint-Pétersbourg les 27 et 28 juillet, sera l’occasion pour Moscou de compter ses alliés sur le continent.
Le ministre de la Défense d’Assimi Goïta, ainsi que le général Alou Boï Diarra, patron de l’armée de l’air, et son adjoint, le colonel Adama Bagayoko, ont été placés sous régime de sanctions par le Trésor américain.
Selon les informations de Jeune Afrique, le conseiller du président français sur les dossiers africains depuis 2017 va changer de poste fin juillet. Son remplaçant n’est pas encore connu.
Dans une vidéo diffusée sur la chaîne Telegram du groupe de mercenaires russes, Evgueni Prigojine affirme que ses troupes vont désormais se concentrer sur le continent.
Depuis sa tentative de coup de force contre l’état-major russe et le président Vladimir Poutine fin juin, le groupe Wagner a vu son avenir se brouiller, y compris en Afrique. Quelles seront les conséquences de cette nouvelle donne sur le continent ?
Deux semaines après la rébellion avortée d’Evgueni Prigojine en Russie, les grandes manœuvres pourraient avoir débuté dans les rangs de Wagner en Centrafrique. Plusieurs centaines de mercenaires ont quitté Bangui pour Moscou ce 6 juillet et l’avenir de Vitali Perfilev est très incertain. Révélations.
Le jeune président de transition burkinabè a recours à des Bayraktar TB2 pour lutter contre les groupes jihadistes. Une arme efficace, qui permet aussi de faire la promotion d’une armée moderne et offensive.
Exilé en Biélorussie et incertain quant à l’avenir de son empire, Evgueni Prigojine peut s’appuyer sur de précieux collaborateurs sur le continent, notamment au Mali et en Centrafrique. Combattants, propagandistes ou ingénieurs, voici les « Africains » du chef de Wagner.
Selon les informations de JA, l’ancien ministre malien des Mines Lamine Seydou Traoré, beau-frère de Sadio Camara, le ministre de la Défense, a attiré l’attention des douaniers à son arrivée à l’aéroport Roissy – Charles-de-Gaulle.
La brève rébellion d’Evgueni Prigojine contre le Kremlin pourrait avoir des conséquences en Afrique. Si la tension est un peu retombée sur le front ukrainien et à Moscou, les questions demeurent à Bamako et à Bangui.
Convaincus que les Casques bleus devaient quitter le Mali, les responsables onusiens souhaitaient négocier ce sujet avec les autorités… Avant qu’elles ne prennent tout le monde de court, à la surprise générale.
Depuis son arrivée à Bamako, fin 2021, le groupe d’Evgueni Prigojine lorgne les importantes ressources en or du pays. Récupération de permis miniers, création de sociétés locales, orpaillage artisanal, trafic via Dubaï… Toutes les pistes sont exploitées pour tirer profit des mines maliennes.
Le président français a téléphoné à son homologue le 4 juin. Au menu des discussions : la crise politique sénégalaise après la condamnation d’Ousmane Sonko, à l’approche de la présidentielle prévue en février 2024.
Une douzaine de chefs d’État africains ont déjà répondu présents pour participer dans la capitale française à l’élaboration d’un nouveau pacte financier mondial, sous les auspices de l’Élysée, les 22 et 23 juin.
Un an après sa nomination, la secrétaire d’État française chargée du Développement multiplie les voyages sur le continent. Et se retrouve parfois en première ligne sur des dossiers sensibles.
Ivan Maslov, le chef opérationnel du groupe paramilitaire russe au Mali, a été sanctionné par le Trésor américain. Relais de Evgueni Prigojine à Bamako, il a débarqué dans le pays en 2021 pour y superviser l’arrivée de ses mercenaires.
Vieille connaissance d’Assimi Goïta et des colonels au pouvoir, qui se méfient de lui, l’ancien chef d’état-major de l’armée de l’air a été interrogé pendant quelques jours par les services de renseignement, avant d’être finalement relâché.
Engagé dans un conflit face au président Abdel Fattah al-Burhane, Mohamed Hamdan Dagalo, dit « Hemetti », cherche à obtenir un soutien matériel du groupe paramilitaire russe Wagner. Et a trouvé une oreille attentive en la personne de Evgueni Prigojine, lequel a répondu à Jeune Afrique.
Après la prise du village de Tidarmène, la filiale sahélienne de l’État islamique encercle la plus grande ville du nord-est du Mali, déjà confronté à une situation humanitaire très préoccupante.