Trois mois après la visite du président français à Yaoundé, son conseiller Afrique a été reçu par le chef de l’État camerounais afin de faire le point sur les différents sujets de coopération initiés à l’époque.
Pendant que les combats entre les rebelles du M23 et l’armée congolaise se multiplient ces derniers jours, un ballet diplomatique s’est engagé en coulisses afin de tenter de rouvrir les discussions entre les présidents congolais et rwandais.
Le capitaine Ibrahim Traoré a annoncé le recrutement de 50 000 volontaires pour la défense de la patrie, des supplétifs civils des forces de défense et de sécurité. Un choix qui fait polémique. Décryptage.
Auteur du deuxième putsch qu’a connu le pays en l’espace de huit mois, il se rêve en nouveau Sankara. Peut-il faire mieux que son prédécesseur dans un pays gangrené par l’insécurité ?
Depuis le 2 octobre et son départ de Ouagadougou, l’ancien président burkinabè de la transition vit en exil à Lomé. Il y mène une vie discrète, à l’abri des regards, et veille à ne pas gêner ses hôtes.
Deux avions de transport ont atterri à Ouagadougou les 30 septembre et 1er octobre, en plein putsch du capitaine Traoré, puis un troisième quelques jours plus tard, à Bobo-Dioulasso, et un quatrième cette semaine. À leur bord, d’intrigantes caisses, mais aussi des hélicoptères. Révélations.
Exilé au Canada depuis 2016, l’ancien Premier ministre de transition a publiquement apporté son appui au capitaine Ibrahim Traoré avant les assises nationales devant désigner le futur chef de l’État.
L’ancien ministre, qui vient d’annoncer qu’il ralliait le RHDP d’Alassane Ouattara, avait rejoint l’opposition en 2020 et été contraint, alors que la tension était vive en Côte d’Ivoire, de quitter clandestinement le pays après la présidentielle de 2020. Une séquence qu’il raconte pour JA.
L’attaque du convoi qu’ils escortaient a précipité le coup d’État mené par le capitaine Ibrahim Traoré, il y a une semaine. Ce samedi, les 27 militaires tués à Gaskindé ont été inhumés à Ouagadougou, en présence du nouvel homme fort du pays.
Après avoir pensé qu’il pouvait inverser le rapport de force, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a fini par se résigner, dans la nuit du 1er au 2 octobre. Sur les conseils de plusieurs chefs d’État.
Ce mardi 4 octobre, un appareil s’est écrasé sur la piste de l’aéroport militaire de Gao, dans le nord du Mali. Selon les informations de Jeune Afrique, les deux pilotes seraient des ressortissants russes. L’un d’entre eux n’a pas survécu.
Nouvel homme fort du Burkina Faso, le capitaine de 34 ans avait participé au coup d’État du lieutenant-colonel Damiba, en janvier. Surfant sur le mécontentement des officiers de sa génération à l’égard de leur aîné, le voilà désormais à la tête de la transition burkinabè.
Moins de neuf mois après avoir pris le pouvoir par les armes, le président de la transition a été contraint à la démission par un groupe d’officiers putschistes. Récit des 48 heures qui ont (à nouveau) fait basculer le pays.
Après le coup de force d’Ibrahim Traoré et de ses hommes, le président de la transition burkinabè, lui-même arrivé au pouvoir par les armes en janvier dernier, a finalement renoncé à ses fonctions.
Au lendemain de l’annonce de la prise du pouvoir par le capitaine Ibrahim Traoré, le président de la transition Paul-Henri Sandaogo Damiba et ses fidèles n’ont pas dit leur dernier mot. Certains redoutent désormais un affrontement entre militaires.
Depuis que des tirs ont résonné et que des militaires se sont déployés dans plusieurs endroits stratégiques de Ouagadougou, à l’aube, ce vendredi, le pays a de nouveau basculé dans l’incertitude, huit mois après le putsch du lieutenant-colonel Damiba.
Présent à New York la semaine dernière pour l’Assemblée générale des Nations unies, le représentant spécial de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel y a suivi de près les différents dossiers régionaux. En particulier les transitions au Mali, en Guinée et au Burkina Faso. Interview.
Extrêmement discret, le puissant patron de la Sécurité d’État n’en est pas moins un des personnages les plus influents du régime de transition. Portrait.
Deux militaires français, détachés en renfort auprès de l’ambassade de France à Bamako, avaient été arrêtés jeudi par les autorités maliennes. Ils ont été remis en liberté vendredi matin.
L’ancien secrétaire général de la présidence, dans le viseur d’Interpol à la demande de la justice malienne, a été emmené par la police française alors qu’il transitait par l’aéroport Paris-Charles de Gaulle. Il a finalement été relâché au bout de quelques heures. Explications.
Trois jours après l’arrivée de l’armée malienne et de mercenaires de la société russe dans ce village du centre du Mali, plusieurs habitants les accusent de viols et d’agressions sexuelles. Jeune Afrique a recueilli ces témoignages.
En échange du déploiement de ses mercenaires sur le terrain, la société militaire privée russe demande trois gisements situés dans le sud du pays. Ils sont pourtant exploités par des entreprises canadiennes et australiennes. Révélations.
Le président de la transition malienne a reçu pour la première fois son homologue burkinabè, le 3 septembre à Bamako. Au cœur de leurs échanges, la coopération antiterroriste entre leurs deux pays, ébranlés par les groupes jihadistes.
Longtemps passives face à l’offensive de Moscou, les autorités françaises se sont résolues à riposter. Avec un objectif clair et assumé : dénigrer l’action des Russes et de Wagner en Centrafrique, au Mali et au Sahel.
Le président béninois a reçu son homologue français, lors de la visite de celui-ci à Cotonou. Ils se sont mis d’accord sur plusieurs dossiers stratégiques.
Au lendemain de la demande de pardon formulée par l’ancien président pour les actes qu’il a commis pendant qu’il était au pouvoir, la veuve de Thomas Sankara réagit en exclusivité pour Jeune Afrique.
Le 26 juillet, le président français entame une tournée diplomatique qui s’inscrit dans « sa démarche de renouvellement de la relation avec le continent ».
À l’aube, le camp militaire de Kati, où vit le président Assimi Goïta, a été la cible d’une attaque. Les autorités dénoncent avoir été la cible de « terroristes ». Jeune Afrique fait le point sur la situation.
Le président français pourrait effectuer une visite officielle à Yaoundé le 26 juillet, puis à Cotonou le lendemain. Deux destinations qu’il n’avait pas privilégiées lors de son premier mandat.
Sylvie Baïpo-Temon a été sommée par l’administration fiscale française de régler des impôts impayés depuis 2018. Elle assure qu’elle a commencé à régulariser sa situation. Explications.