Dans l’après-midi du vendredi 18 janvier, une source sécuritaire algérienne, citée par l’agence officielle Algérie Presse Service (APS), a annoncé que 673 otages, dont 100 étrangers, avaient été libérés. Certains d’entre eux témoignent.
Le Mali est en guerre depuis le vendredi 11 janvier 2013. Sur le terrain, les combats opposent les groupes islamistes armés (Aqmi, Ansar Eddine et Mujao) aux forces françaises, maliennes et africaines. Suivez au jour le jour l’évolution de la situation avec la carte interactive de Jeune Afrique.
La spectaculaire prise d’otages à In Amenas soulève la question de la sécurisation des sites pétroliers et gaziers en Algérie. Gérés par des sociétés privées, parfois assistées par les forces de l’ordre algériennes, les dispositifs de sécurité ne sont pas infaillibles.
Les militaires maliens affirment avoir repris, jeudi 17 janvier, le contrôle total de la petite ville de Konna, dans le centre du pays. Par ailleurs, près de cent soldats nigérians et togolais, premiers éléments de la force ouest-africaine déployée au Mali, sont arrivés dans la journée à Bamako.
Une attaque terroriste menée par des jihadistes a visé, dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16 janvier, la base du site gazier d’In Amenas, dans le sud-est de l’Algérie. Les ravisseurs détiennent 41 otages étrangers à l’intérieur de la base. Ils sont encerclés par l’armée algérienne.
Un groupe d’islamistes armés a enlevé, dans la nuit du mardi 15 au mercredi 16 janvier, un groupe d’étrangers près du site pétrolier d’In Amenas, dans le sud algérien, près de la frontière libyenne. Les ravisseurs se revendiquent d’Al-Qaida et affirment être venus du nord du Mali.
Après cinq jours de raids aériens contre les positions des islamistes radicaux, la France a pour la première fois engagé, mardi 15 janvier, des troupes au sol au Mali. Cette intervention sur le terrain vise notamment à reprendre la petite ville de Diabali (ouest) tombée la veille aux mains des jihadistes.
Les groupes islamistes armés, ciblés depuis cinq jours par les raids aériens français, ont quitté les grandes villes du Nord-Mali. Pour certains experts, ce qui ressemble à une retraite précipitée serait en réalité un replis stratégique bien calculé.
Au quatrième jour de l’opération Serval, les combattants jihadistes ont quitté leurs fiefs de Gao et Tombouctou mais se sont repliés vers l’ouest du Mali, s’emparant de la ville de Diabali. En visite à Abou Dhabi, François Hollande a annoncé mardi 15 janvier un renforcement du dispositif militaire français en attendant l’arrivée de forces africaines, d’ici « une bonne semaine ».
Les rebelles touaregs du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) ont proposé, lundi 14 janvier, de soutenir au sol l’offensive française contre les groupes islamistes armés qui occupent le nord du Mali. Sur le terrain, les avions français ont de nouveau bombardé des positions jihadistes dans la ville de Douentza, à 800 km au nord de Bamako.
Des combattants jihadistes menés par Abou Zeid, l’un des chefs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), se sont emparés lundi 14 janvier de la ville de Diabali, à environ 400 km au nord de Bamako. Un peu plus tôt dans la journée, un responsable du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) a annoncé que les islamistes radicaux allaient « frapper le coeur de la France ».
Dimanche 13 janvier, l’armée française a pour la première fois bombardé des positions islamistes dans le nord du pays, à Gao et Kidal, au coeur des territoires jihadistes. Une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies consacrée au Mali doit se réunir lundi 14 janvier à la demande de la France.
L’armée malienne, mise en déroute jeudi 10 janvier par les islamistes radicaux à Konna (centre), a lancé vendredi une contre-offensive, appuyée par des éléments européens. À Paris, le président français François Hollande a annoncé que la France était prête, dans le cadre de la résolution de l’ONU, à « arrêter l’offensive des terroristes » aux côtés de ses partenaires africains.
L’offensive des islamistes radicaux vers le sud du pays a brusquement fait évoluer la position française sur le dossier malien. Lors de ses voeux aux diplomates, vendredi 11 janvier à l’Élysée, le président François Hollande a déclaré que la France était désormais « prête à s’engager aux côtés de ses partenaires africains pour arrêter l’offensive des terroristes ».
Après la chute de Konna et face à l’inquiétante progression des islamistes radicaux vers Mopti, le président malien par intérim, Dioncounda Traoré, a officiellement sollicité une aide militaire de la France pour contrer l’offensive jihadiste. Il doit s’adresser à la nation, dans la soirée du vendredi 11 janvier, à la télévision nationale. Sur le terrain, des renforts sont venus grossir les rangs de l’armée malienne à Sévaré.
Des affrontements à l’arme lourde ont lieu depuis mercredi 9 janvier entre l’armée malienne et les islamistes radicaux dans la région de Mopti (centre). Les jihadistes se sont emparés de la ville de Konna, à 70 kilomètres au nord de Mopti.
Dans la nuit du mercredi 9 au jeudi 10 janvier, l’armée malienne a de nouveau affronté les groupes islamistes dans la région de Mopti, proche de la ligne de partition du pays. À Bamako et Kati, la colère gronde : plusieurs centaines sont descendues dans les rues mercredi, réclamant notamment la libération rapide du Nord.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté mercredi 9 janvier à Bamako et à Kati pour réclamer des concertations sur la transition, la libération du Nord et le départ de Dioncounda Traoré. Des chars étaient positionnés près du palais présidentiel de Koulouba et le conseil des ministres a été reporté à jeudi.
Les pourparlers entre le régime du président François Bozizé, la rébellion du Séléka et l’opposition ont débuté mercredi 9 janvier à Libreville, sous l’égide des pays d’Afrique centrale. Le chef de l’État centrafricain n’est pas présent à la table des négociations.
Le célèbre comique tunisien Lotfi Abdelli a déclaré, mardi 8 janvier, qu’il faisait l’objet d’une enquête pour diffamation à l’encontre de Samir Dilou. En octobre, il avait brandi un doigt d’honneur à la télévision en présence du ministre des Droits de l’homme.
François Bozizé a déclaré mardi 8 janvier à Bangui qu’il ne voulait « pas négocier » son départ réclamé par la rébellion du Séléka. De leur côté, une délégation des rebelles et des diplomates d’Afrique centrale sont déjà arrivés à Libreville, au Gabon, pour entamer des négociations. Le chef de l’État et des représentants du gouvernement centrafricain sont eux toujours attendus.
Hassan Ruvakuki, le correspondant de Radio France Internationale au Burundi, a vu sa peine réduite à trois ans de prison ferme en appel mardi 8 janvier. Arrêté le 28 novembre 2011 après un reportage sur la naissance d’un nouveau groupe rebelle burundais, il avait été condamné à la prison à vie pour « terrorisme » en juin 2012.
Plusieurs convois de pick-up transportant des jihadistes fortement armés ont fait route, lundi 7 janvier, vers le sud du Mali. Des unités islamistes sont désormais proches de la ligne de démarcation, dan la région de Mopti. Dans la nuit de lundi à mardi, l’armée a procédé des tirs de sommation près de l’aéroport de la ville.
Le groupe islamiste armé Ansar Eddine, l’un des maîtres du nord du Mali, a durci ses positions, réclamant l’autonomie et la loi islamique pour cette région au sein d’un État malien proclamé « islamique », avant des discussions avec Bamako le 10 janvier autour du médiateur burkinabè.
Nida Tounès, le parti de l’ancien Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi, a décidé de saisir la Cour pénale internationale (CPI) pour « crime contre l’humanité » contre des responsables d’Ennahdha, parmi lesquels Rached Ghannouchi, chef de la formation islamiste.
D’après la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC), une délégation de la coalition rebelle du Séléka, qui a pris les armes le 10 décembre en Centrafrique, se rendra le dimanche 6 janvier à Libreville pour négocier. La date du début des négociations n’a cependant pas encore été fixée.
La justice tunisienne a décidé, jeudi 3 janvier, de maintenir en détention Sami Fehri, le patron de la chaîne privée Ettounsiya TV. Elle a également émis des mandats de dépôts à l’encontre de cinq anciens PDG de la chaîne de télévision publique, poursuivis dans la même affaire.
Le gouvernement ivoirien a promis mercredi 2 janvier que l’enquête sur la bousculade d’Abidjan, qui a fait 63 morts la nuit de la Saint-Sylvestre, serait bouclée d’ici à la fin de semaine. Dans la capitale économique ivoirienne, le drame est encore dans toutes les têtes et la polémique enfle sur le dispositif de sécurité.