L’ancien président, condamné à la prison à vie dans le dossier Sankara, est rentré à Ouagadougou pour participer à une rencontre des anciens chefs de l’État burkinabè initiée par le lieutenant-colonel Damiba. Un séjour qui a fait polémique et dont JA vous révèle les détails.
Le président de la transition a reçu Blaise Compaoré ce vendredi au palais de Kosyam. Et a répondu au tollé suscité par le retour au pays de l’ancien chef de l’État, condamné à la prison à vie dans le dossier Sankara.
L’entrevue entre les ex-chefs de l’État burkinabè, organisée par le lieutenant-colonel Damiba, ne s’est finalement pas déroulée ce vendredi matin. En cause : la polémique suscitée par le retour à Ouagadougou, la veille, de l’ancien président, condamné à la prison à vie dans le dossier Sankara.
Sébastien Lecornu se rendra à Niamey et Abidjan du 14 au 16 juillet. Un premier déplacement sur le continent largement consacré à la réorganisation du dispositif militaire français au Sahel.
Huit ans après avoir été chassé du pouvoir par une insurrection populaire, l’ancien président est rentré ce jeudi à Ouagadougou. Il sera reçu demain au palais de Kosyam par le lieutenant-colonel Damiba, en compagnie des autres ex-chefs de l’État burkinabè.
Selon plusieurs sources concordantes, l’ancien président, condamné à la prison à perpétuité dans l’affaire Sankara, doit arriver dans les prochaines heures à Ouagadougou pour y rencontrer le lieutenant-colonel Damiba.
En « liberté totale » selon un communiqué du gouvernement, l’ex-président burkinabè, dont le sort alimente les spéculations depuis des semaines, va rester chez lui à Ouagadougou. Il pourrait également passer un contrôle médical à l’étranger.
Après la Centrafrique et le Mali, la société militaire privée russe avance ses pions au pays des hommes intègres. Et a fait de cet État déstabilisé par un putsch et la violence jihadiste l’une de ses nouvelles cibles prioritaires.
Il fait moins parler que ses pairs putschistes, le Malien Assimi Goïta et le Guinéen Mamadi Doumbouya. Cinq mois après son coup d’État, le lieutenant-colonel devenu président demeure un inconnu pour la plupart de ses compatriotes. JA lève le voile sur sa personnalité et sur ses intentions.
Dans une vidéo de propagande, le chef de la katiba Macina, affiliée à Al-Qaïda, donne sa version des faits sur l’opération militaire qui a endeuillé ce village du centre, fin mars.
L’ancien président a été reçu, mardi 21 juin à Kosyam, par l’officier qui l’a renversé le 24 janvier. Une rencontre placée sous le sceau de la réconciliation nationale, en présence de l’ex-chef de l’État, Jean-Baptiste Ouédraogo.
Confrontés aux difficultés de paiement des autorités maliennes, les mercenaires de la société militaire privée russe ne sont plus rémunérés depuis la fin d’avril, selon des sources françaises et maliennes. Une situation qui amène certains d’entre eux à protester.
« Dieu tout-puissant » (1/5). Il n’aime pas la lumière des projecteurs, mais s’active volontiers en coulisses. De la chute de Blaise Compaoré au coup d’État contre Kaboré, il a été au cœur de toutes les crises politiques qui ont secoué le Burkina Faso ces dernières années. Portrait d’un religieux influent et jamais indifférent.
Depuis son déploiement au Mali et le début de la guerre de la Russie en Ukraine, le groupe Wagner a été contraint de revoir son organisation en Centrafrique. Plongée dans le quotidien des mercenaires de Vladimir Poutine et de Faustin-Archange Touadéra.
Selon plusieurs sources, l’État malien, soumis aux sanctions de la Cedeao, peine à trouver des liquidités. Et à honorer ses contrats avec la société privée russe.
JA a rencontré le fidèle bras droit de Blaise Compaoré dans la cour de la Maca, où il est détenu depuis son putsch manqué, en 2015. Condamné à la prison à perpétuité à l’issue du procès Sankara, il espère toujours recouvrer la liberté.
Catherine Colonna, ancienne ministre déléguée aux Affaires européennes de Jacques Chirac, et Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer du dernier gouvernement, ont été respectivement nommés ministre des Affaires étrangères et ministre des Armées dans le nouveau gouvernement français.
La junte malienne a-t-elle été l’objet d’une tentative de putsch dans la nuit du 11 au 12 mai ? De plus en plus de voix doutent de la version officielle et estiment qu’il pourrait s’agir d’un prétexte pour mener une purge dans l’armée, avec pour cible Malick Diaw.
Sous la présidence d’Ibrahim Boubacar Keïta, le patron de la redoutée Sécurité d’État était l’un des hommes les plus puissants du pays. Désormais sous les verrous, il est toujours aussi craint.
Avant son investiture, le 13 mai, le président français travaille à une réorganisation de son dispositif diplomatique. Avec une attention particulière portée au continent et à sa cellule africaine, dirigée par Franck Paris.
Les autorités de transition ont réagi mardi aux accusations de Paris, qui a dénoncé la semaine dernière une opération de manipulation de Wagner visant à rendre l’armée française coupable d’avoir enterré des corps près de son ancienne base du Nord.
Au Burkina comme en Guinée, et comme cela avait auparavant été le cas au Mali, les ultimatums fixés par la Cedeao ont expiré sans que les militaires au pouvoir n’infléchissent leurs positions. Assimi Goïta, Mamadi Doumbouya et Paul-Henri Sandaogo Damiba… Portraits croisés de putschistes décomplexés.
Deux jours après avoir quitté sa base militaire au nord du pays, l’armée française affirme avoir filmé des mercenaires de Wagner en train d’enterrer des corps non loin pour, selon elle, l’accuser d’exactions.
Après que plusieurs centaines de personnes ont été tuées dans ce village du centre du Mali, la mission onusienne se heurte au refus des autorités de laisser ses hommes enquêter sur le terrain.
La multiplication des exactions attribuées à l’armée malienne et aux mercenaires de Wagner souligne la difficulté de la tâche qui incombe à la mission onusienne. Et ce d’autant plus qu’elle est tiraillée en interne.
L’ancien président burkinabè, renversé par le coup d’État mené par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a quitté sa résidence surveillée pour rejoindre son domicile, où il demeure sous bonne garde.
Selon des sources concordantes, entre 200 et 400 personnes auraient été tuées la semaine dernière dans ce village du centre du Mali par des militaires maliens et des mercenaires russes de Wagner.
« L’Afrique selon Macron » (7/7). Entre le chef de l’État français et la junte malienne, les relations ont d’abord été plutôt prometteuses. Emmanuel Macron et Assimi Goïta devaient se rencontrer le 20 décembre à Bamako mais la visite a été annulée, consacrant la rupture entre les deux pays.
Face à la grave détérioration de l’état de santé de l’ancien Premier ministre, ses proches n’ont cessé de demander son évacuation à l’étranger. Assimi Goïta n’a pas voulu en entendre parler, laissant mourir un détenu qui ne cachait pas ses ambitions politiques.