Le pouvoir guinéen et l’opposition ne parviennent toujours pas à se mettre d’accord sur le nom d’un médiateur pour les aider à parvenir à un accord sur les législatives, sans cesse repoussées.
Les Français ne veulent pas s’éterniser dans le Nord et, à New York et à Paris, on pense déjà à l’avenir. Qui prendra le relais pour sécuriser le territoire ? L’armée malienne en est incapable, et les Casques bleus, seuls, ne suffiront pas.
Il est le nouvel homme fort de la Centrafrique. Le rebelle dont Bozizé se méfiait le moins. Aussi rusé que mystérieux, le chef de la Séléka, Michel Djotodia, aura jusqu’au bout caché son jeu.
Le président camerounais Paul Biya n’exclut pas de nommer son fils aîné Franck au Sénat. Une institution dont le président est le deuxième personnage de l’État.
Les succès militaires dans le Nord-Mali ne suffisent pas. Tout un pays est à reconstruire, avec l’aide des donateurs étrangers, et les pièges sont nombreux !
L’ancien président français Nicolas Sarkozy est de retour en Libye, mardi 19 mars, à l’invitation du Conseil local de Tripoli. Accompagné de son ancien ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, il doit rencontrer aussi des membres du Parlement libyen et le Premier ministre, Ali Zeidan.
En quelques jours, les violences ont fait huit morts dans la capitale guinéenne. En toile de fond : la préparation des élections législatives, sur lesquelles le pouvoir d’Alpha Condé et l’opposition ne parviennent pas à se mettre d’accord.
Des régions entières hors de tout contrôle, un supermarché d’armes à ciel ouvert, des jihadistes intouchables… Deux ans après la révolution, la Libye n’a jamais fait aussi peur à ses voisins. Enquête sur une bombe à effet de souffle.
Cette fois, c’est la bonne. Loïk Le Floch-Prigent a été placé en liberté provisoire par la justice togolaise. Détenu depuis septembre 2012, il a pris un vol à Lomé, mardi 26 février dans la soirée, et est arrivé à Paris dans la matinée.
Mahamat Idriss Déby Itno, le fils du président tchadien, a été nommé commandant en second des Forces armées de son pays au Mali. Mais il en est le chef officieux.
Un candidat français au jihad avait été arrêté, le 7 août, à Niamey. Cédric Labo Ngoyi Bungenda, Franco-Congolais de 27 ans, tentait de passer par le Niger pour rejoindre le Mali afin d’y combattre aux côtés d’Aqmi. Après plusieurs mois d’enquête, la police française est en possession de nouveaux éléments.
Que faire maintenant que les grandes villes du Nord-Mali ont été libérées ? Comment éliminer les islamistes armés ? Un mois après le début de l’intervention française, il y a toujours beaucoup de questions… Et peu de réponses.
Le président tchadien, Idriss Déby Itno, doit envoyer au Mali plus de 2 000 soldats réputés aguerris et très bien entraînés. Habitués au combat dans les dunes, ces méharistes peuvent faire la différence.
Face à l’avancée jihadiste vers Bamako, la France s’est lancée dans une intervention à hauts risques. Les premiers succès de l’opération Serval n’y change rien : personne ne sait comment évoluera un conflit sans précédent. Retour sur les premiers pas de l’engagement militaire français au Mali et le nouveau costume de « chef de guerre » endossé par François Hollande.
Le 13 janvier, Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, annonce que des avions Rafale français ont survolé l’Algérie pour bombarder les sites jihadistes autour de Gao. Précipitant ainsi Alger dans le conflit malien. Aujourd’hui, Jeune Afrique apprend que les avions de chasse sont en réalité passés au-dessus du Maroc.
Officiellement, Paris ne veut pas intervenir dans les affaires centrafricaines. Concrètement, les 580 soldats français compliquent la tâche des rebelles.
Le mercredi 9 janvier, les jihadistes du Nord-Mali se sont emparés de la ville de Konna, à 70 km de Mopti. Deux jours plus tard, ils la perdaient à l’issue de violents combats contre l’armée malienne, appuyée par les forces françaises. Pourquoi, les jihadistes ont-ils décidé de se lancer dans une telle opération ? Éléments de réponse.
Le 17 janvier 1961, l’ancien Premier ministre congolais Patrice Lumumba était assassiné. Une mort tragique orchestrée depuis Léopoldville, Bruxelles et Washington. Et sur laquelle la justice belge a récemment décidé d’enquêter.
Ancien journaliste à Jeune Afrique, le Français Hugo Sada (60 ans) quitte l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), dont il était le délégué à la paix, aux droits de l’homme et à la démocratie, pour prendre sa retraite.
Une délégation du Front populaire ivoirien (FPI) a été reçue le 13 décembre à Dakar par le président Macky Sall. Au coeur de l’entretien : la libération de prisonniers en Côte d’Ivoire et le retour des exilés en vue des élections municipales et régionales du mois de février.
François Hollande est arrivé à Alger, mercredi 19 décembre, où il a été accueilli par Abdelaziz Bouteflika. Son voyage officiel de deux jours en Algérie a fait l’objet d’une minutieuse préparation de part et d’autre.
Les autorités de Côte d’Ivoire sont divisées sur l’attitude à adopter après l’émission par la Cour pénale internationale (CPi) d’un mandat d’arrêt contre Simone Gbagbo.
En nommant à la tête du gouvernement Daniel Kablan Duncan, un proche issu des rangs du PDCI qui n’était pas forcément le premier choix d’Henri Konan Bédié, le chef de l’État ivoirien s’affranchit progressivement de l’influence de ses alliés. Un pari risqué ?
L’incorruptible directrice nationale du Trésor public, Aïssatou Boiro, a été assassinée le 9 novembre. Choqué, Alpha Condé a annoncé que les responsables seraient traduits en justice. S’ils sont retrouvés.
Officiellement, tout le monde souhaitait une reconquête rapide du Nord. Mais certains experts, notamment américains, trouvaient les effectifs insuffisants. Et l’impréparation de l’armée malienne en effrayait plus d’un.
Ils seraient une vingtaine tout au plus. Certains se sont convertis à l’islam, d’autres sont issus des banlieues de l’hexagone et rejettent le soufisme de leurs parents… Enquête sur ces hommes qui veulent combattre au nom d’Allah, notamment au Nord-Mali, et qui inquiètent les services de renseignements.
Au Ghana ou au Liberia, ils rêvent de ramener l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo au pouvoir. Enquête sur ces exilés qui ne reconnaissent toujours pas la légitimité d’Alassane Ouattara et qu’Abidjan soupçonne d’être à l’origine des attaques de ces derniers mois.