L’Organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) organisait les 10 et 11 août dernier, à Bouna, un atelier sur la sécurisation des terres rurales éburnéennes. Jeune Afrique fait le point sur ce sujet épineux avec Gisèle Dutheuil, directrice du think tank indépendant Audace Institut Afrique, qui travaille sur ces questions.
Dans son dernier rapport d’août 2017 sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, le Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique Centrale (Gabac) détaille comment les nouveaux moyens de paiement (mobile money, carte prépayée, paiement en ligne) peuvent favoriser la criminalité financière.
La société espagnole Abengoa, spécialisée dans l’énergie, a annoncé dans un communiqué avoir signé un nouveau contrat de 309 millions d’euros avec le Maroc, plus important que le précédent signé en 2014, pour construire une usine de dessalement fournissant de l’eau potable pour la consommation et l’irrigation, dans la région d’Agadir.
Après Standard and Poors, l’agence de notation Moody’s a annoncé vendredi 28 juillet avoir dégradé la note de la République du Congo, de B3 à Caa2, avec perspective négative.
Dans sa dernière lettre d’Afrique centrale, la direction du Trésor français étudie les éventuels changements structurels dans les économies de la zone Cemac qui pourraient tirer la croissance économique. Des changements trop légers pour permettre une vraie « émergence », de l’avis des experts qui ont rédigé le rapport.
Le dernier rapport du FMI sur les perspectives économiques mondiales, publié lundi 24 juillet, prévoit un léger regain de croissance dans les économies émergentes, notamment en Afrique. Cependant, la rechute des cours du pétrole depuis mars 2017 et la forte croissance de la population entravent l’embellie économique dans de nombreux pays du continent. L’institution incite les économies en difficulté à mener leurs réformes structurelles tant que la croissance est encore bonne.
Un rapport de l’ONG Global Witness baptisé « Distributeur Automatique du Régime » affirme qu’au mois 750 millions de dollars de recettes minières de la RDC auraient été détournés sur trois ans par les administrations fiscales et entreprises minières publiques du pays. En cause : « la conjugaison délétère de la corruption et d’une mauvaise gestion de la part des administrations fiscales et des entreprises minières publiques ».
Des médias congolais ont fait état mardi 18 juillet d’une suspension des paiements de l’État au niveau de la Banque centrale du Congo (BCC). La rumeur, démentie par la BCC, trahit la fébrilité économique du pays, qui risque d’entrer en défaut de paiement à cause de la pénurie en devise.
Dans un communiqué conjoint, une coalition d’ONG congolaises et internationales, dont Global Witness, Rainforest Foundation et Greenpeace, ont appelé l’Agence française de développement (AFD) à rejeter l’un de ses projets, financé par un programme norvégien de lutte contre la déforestation dans les pays tropicaux, estimant qu’il va aggraver la déforestation au lieu de la combattre. Ce que conteste l’AFD.
L’imbroglio s’épaissit autour de l’affaire Commisimpex, du nom de la société qui réclame au Congo de vieilles créances impayées. Elle a connu un nouveau rebondissement, fin juin. La justice américaine, qui avait donné raison à Commisimpex, a gelé un versement congolais destiné au remboursement de la dette extérieure du pays. Dans la foulée, l’agence de notation S&P a dégradé la note de cette dette, arguant que le pays avait fait défaut.
La Banque africaine de développement (BAD) et la Banque islamique de développement (BID) se sont mises d’accord pour mobiliser ensemble 2 milliards de dollars US sur les trois prochaines années afin de financer conjointement des projets dans l’agriculture, la sécurité alimentaire, les énergies renouvelables, les PME, la santé et l’éducation.
La dernière étude de l’Office des changes marocains, chargé de calculer les statistiques des échanges extérieurs et de la balance des paiements, révèle une explosion des échanges commerciaux entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne entre 2008 et 2016. L’Afrique de l’Ouest apparaît comme un partenaire privilégié du royaume.
La filiale de Castel, Solibra, ne compte pas plier face à son nouveau concurrent sur le marché ivoirien, Brassivoire. Et la guerre entre les deux brasseurs se livre à coups de panneaux publicitaires.
Malgré des risques politiques, des risques de change et l’augmentation globale de la dette publique en Afrique, le leader mondial de l’assurance-crédit, Euler Hermes, estime, dans sa dernière analyse, que le continent dispose d’un potentiel économique très encourageant.
Proposée lors de la dernière conférence de l’African National Congress, mercredi 5 juillet, la nationalisation de la banque centrale sud-africaine provoque des débats houleux dans le pays. La proposition doit encore être ratifiée lors de la prochaine conférence électorale du parti au pouvoir, en décembre prochain.
Le conseil d’administration du FMI a approuvé un accord triennal de 312,1 millions de dollars pour le Tchad, soit 160% du quota du pays, dans le cadre de son programme de facilité élargie de crédit (FEC). Annoncée dans un communiqué publié le 30 juin, cette décision autorise un premier décaissement immédiat de 48,8 millions de dollars.
Présenté lors du Conseil des ministres du 28 juin dernier, un audit de la filière coton lors des campagnes 2013-2014, 2014-2015 et 2015-2016 critique sans ambages la gestion de cette filière par le gouvernement précédent. Selon l’audit, cette gestion a provoqué une perte estimée à 125 milliards de F CFA pour le secteur. Des poursuites judiciaires pourraient être engagées.
Contacté par Jeune Afrique, un porte-parole d’Areva a démenti les informations du JDD, selon lesquelles le groupe nucléaire français aurait surévalué le site d’Imouraren dans ses comptes 2016.
Dans une lettre non datée, l’organisation africaine de la société civile, qui comprend près de 200 associations africaines, a exprimé sa « profonde inquiétude concernant les efforts de l’Union Européenne et de la France pour détourner l’Initiative africaine pour les énergie renouvelables ».
Dans un communiqué publié mercredi 21 juin, l’agence de notation Moody’s s’inquiète du projet de révision du code minier sud-africain. Selon l’agence de notation, les nouvelles dispositions envisagées pourraient augmenter les coûts d’exploitation et d’investissement des projets, ce qui entraînerait une dégradation des notes des compagnies minières du pays et, à terme, une baisse de la production.
Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé une augmentation de 224,8 millions de dollars de ses deux programmes de crédit pour la Côte d’Ivoire, qui atteignent désormais un montant total de 899,2 millions de dollars.
Le gouvernement tchadien et le consortium conduit par ExxonMobil, qui exploite du pétrole dans le bassin de Doba, dans le sud du pays, ont conclu, la semaine dernière, un accord mettant fin au conflit né d’une amende record, de plus de 4 000 milliards de F CFA, infligée à la major par la justice tchadienne.
Dans une ouvrage intitulé « L’Empire de l’or rouge. Enquête mondiale sur la tomate d’industrie », édité chez Fayard et présenté dans le « Monde diplomatique », le journaliste Jean-Baptiste Malet passe au crible le marché du concentré de tomate. L’Afrique y apparaît comme un marché « poubelle », qui reçoit des produits de piètre qualité masqués par des emballages mensongers.
L’agence de notation Moody’s a annoncé, vendredi 9 juin, avoir dégradé la note souveraine de l’Afrique du Sud, qui est passée de Baa2 à Baa3, avec perspective négative. En cause : l’affaiblissement du cadre institutionnel, des perspectives de croissance revues à la baisse et l’augmentation de la dette publique.
Le Polisario, qui avait tenté de faire saisir, au Panama, un navire transportant du phosphate extrait par l’Office chérifien des phosphates, a vu sa demande rejetée par un tribunal panaméen, rapporte Reuters ce vendredi.
L’agence de notation West African Rating Agency (Wara) a divulgué les notations financières qu’elle a attribuées à Sifca, à son emprunt obligataire de 2013 et à la SAPH. La publication de ces notes intervient quelques jours après l’annonce par Michelin d’une offre d’achat de la totalité des actions SIPH non détenus par Sifca, pour un montant de 88 millions d’euros.
À la veille du G20 Africa Partnership, les 12 et 13 juin à Berlin, Action contre la Faim, le CCFD-Terre Solidaire et Oxfam France ont publié, mercredi 7 juin, un rapport sur les pôles de croissance agricoles. Pour ces ONG il s’agit là de « solutions miracles pour lutter contre la faim », qui aggraveraient l’insécurité alimentaire des populations africaines.
L’Autorité supérieure de contrôle de l’État et de lutte contre la corruption a remis, le 29 mai dernier, au président burkinabé Roch Marc Christian Kabore, son rapport d’activité 2015, révélant des malversations financières à hauteur de 31 milliards de FCFA (47,5 millions d’euros), au sein de structures publiques, parmi lesquelles la présidence de la République.