La major franco-britannique Perenco et Libreville ont signé vendredi trois nouveaux contrats d’exploration et de partage de production (CEPP), suite à des consultations directes entre les deux parties.
Le professeur et biochimiste gabonais Donatien Mavoungou, créateur de l’Immunorex-DM28, un médicament controversé supposé utile dans le traitement du sida, est décédé à Libreville à l’âge de 72 ans.
Libreville a signé, le 31 janvier, un accord avec le Forest Stewardship Council (FSC), entérinant l’application de ce label éco-responsable d’ici 2022 sur l’ensemble des concessions au Gabon. Mais la norme ne plaît pas toujours aux exploitants et à quelques membres de la société civile qui la jugent coûteuse et anti-concurrentielle.
Depuis mi-janvier, la rumeur autour de présumées disparitions d’enfants enfle sur les réseaux sociaux et au sein de la population. La psychose s’installe, au point que les écoles se vident de leurs élèves, forçant les autorités à renforcer le dispositif policier.
La compagnie indienne Coalsale Group et l’État gabonais ont conclu un contrat d’exploitation et de partage de production de manganèse début janvier. Il s’agit de la première signature d’un contrat minier depuis la promulgation en juin d’un nouveau code, qui vise à augmenter les bénéfices de l’État, mais qui a également réduit certaines taxes pour les opérateurs.
Le procureur de la République, André-Patrick Roponat, a annoncé samedi que des mandats d’arrêt internationaux avaient été lancés à l’encontre de Raphaël Nze Minko et de Gervais Martial Koulayo Houlpaye.
Safaris-photos, circuits culturels, sports nautiques… Les opérateurs privés locaux – hôteliers ou agences – proposent des activités et des séjours dans les plus beaux sites. Des excursions souvent taillées sur mesure.
Routes, ports, centrales hydroélectriques… Pour se doter des infrastructures et services indispensables à son développement, le pays mise sur les partenariats public-privé (PPP), en tirant les leçons de ses succès et, aussi, de ses mauvaises expériences.
Déféré vendredi 13 décembre devant le juge d’instruction spécialisé de Libreville, l’ex-directeur de cabinet de la présidence gabonaise, Brice Laccruche Alihanga, a été placé en détention préventive notamment pour « détournement de fonds publics » et « blanchiment ».
Onze proches de Brice Laccruche Alihanga (BLA), l’ex-directeur de cabinet du président gabonais, dont les audiences ont eu lieu entre mercredi et jeudi à Libreville, ont été placés sous mandat de dépôt. Sept autres personnes ont bénéficié d’un classement sans suite de leur dossier.
Le foncier reste en débat au Gabon, après le recul du gouvernement sur les possibilités de mise à disposition des terres de l’État sur le marché national et international. Pour beaucoup, la gestion des titres fonciers mériterait d’être révisée au vu des problèmes récurrents en matière d’attribution des terres.
La Régie autonome des transports parisiens (RATP) et la nouvelle société de transport privée gabonaise Trans-Urb ont signé mercredi 6 novembre à Libreville un accord d’expertise pour favoriser le développement de la société sur le « grand Libreville ».
Dans les eaux internationales au large du Gabon, en plein golfe de Guinée, les autorités portuaires de Port-Gentil suspectent un bateau citerne d’approvisionner plusieurs compagnies en carburant. Un trafic illégal qui pourrait concerner de grandes sociétés.
D’un investissement total de 300 millions d’euros, le Gabon et le fonds d’investissement français Meridiam forment deux partenariats public privé pour une centrale hydroélectrique et une route. Meridiam détiendra 60 % de la centrale, qui doit produire 13 % de l’électricité de Libreville.
Les deux pays frontaliers d’Afrique centrale ont signé mi-octobre un accord visant à harmoniser les coûts des appels téléphoniques entre les deux pays. Une initiative calquée sur celle de quatre pays d’Afrique de l’Est et qui pourrait s’étendre en 2020 à toute l’Afrique centrale.
Un nouveau contrat de partenariat a été signé début octobre entre une société chinoise aurifère et l’opérateur national des mines, qui récupérera 10 % de l’or produit. Libreville, qui a lancé un nouveau code minier en juin, matérialise ses ambitions d’intensifier la part de l’État dans le secteur, tout en allégeant les investisseurs de certaines taxes.
Le Gabon devrait recevoir un financement du Fonds norvégien de 136 millions d’euros d’ici 2025 l’encourageant à ne pas déforester. Le pays, recouvert à plus de 80% de forêts, mérite-t-il vraiment sa réputation internationale de « bon élève » en matière d’environnement ?
Depuis dix ans le Gabon a réorienté la filière bois en misant sur la transformation et en stoppant l’export des grumes. Les importations de celles-ci depuis l’étranger, des projets de plantations et un retour envisagé vers des coupes « contrôlées » de kevazingo renforcent encore cette stratégie.
Subventions évaporées, parc automobile vétuste et tensions sociales… Malgré une nouvelle direction en place depuis mars, la Société gabonaise de transport (Sogatra), opérateur public historique, craint l’arrivée de Trans-Urb, une entreprise ouverte aux capitaux privés.
Nouvelle manche dans le bras de fer entre Averda et l’État gabonais. La société de ramassage d’ordures a décidé de stopper la collecte tant que ne sera pas acquitté l’équivalent de deux ans d’arriérés de paiement. La puissance publique, de son côté, audite la dette de la compagnie et estime que cette dernière ne tient pas ses engagements.
Le Gabon a signé vendredi deux contrats d’exploration pour des blocs situés au large des côtes du sud du Gabon. Une première depuis cinq ans, qui intervient alors que le pays vient de se doter d’un nouveau code pétrolier, présenté comme étant plus favorable aux investisseurs. En parallèle, Libreville met aux enchères jusqu’à mi-janvier 35 blocs en offshore.
Le Parti démocratique gabonais (PDG) a exclu de ses rangs Ali Akbar Onanga Y’Obegue pour « atteinte à l’unité du parti et acte contraire à la probité ». Une décision qui n’a pas surpris grand monde à Libreville : l’ancien ministre ne manque pas d’ennemis…
Le Gabon fait les yeux doux aux investisseurs : il vient de se doter d’un nouveau code des hydrocarbures, et ambitionne de remonter la pente d’un secteur pétrolier en berne depuis la chute des prix du baril en 2014. Interview avec le ministre du Pétrole, Noël Mboumba.
Des centaines de poissons ont été retrouvés morts courant juillet sur une partie du fleuve Ogooué, près de Lambaréné, provoquant l’inquiétude des populations. Le gouvernement a interdit lundi la pêche dans la zone impactée et une enquête a été lancée pour déterminer les raisons de ce phénomène.
Le nouveau code pétrolier gabonais entre en vigueur : il se veut plus attractif pour les entreprises avec, en contrepartie, moins de bénéfices pour l’État. Mais, alors que le pays souhaite recouvrer des rentes pétrolières similaires à celles d’avant la crise de 2014-2015, les opérateurs restent pour le moment réservés.
Okouma : c’est le nom du prochain gisement au Gabon de la Comilog, filiale du français Eramet. Le groupe ambitionne d’atteindre dans le pays une production d’au moins 7 millions de tonnes par an en 2023, et de rester parmi les leaders mondiaux de manganèse, face à une concurrence qui augmente à l’international.
Opportunités de la filière bois au Gabon, baisse de la demande asiatique, impact du « kevazingogate »… À l’occasion du Gabon Wood Show, le salon international du bois à Libreville, Jeune Afrique a rencontré l’un des exposants, Eric Van Mierlo, directeur d’une société présente depuis plus de vingt ans au Gabon, qui a vu les évolutions du secteur.
Nommé ministre du Pétrole et des Hydrocarbures du Gabon le 10 juin, Noël Mboumba n’est pas un inconnu de la politique ou du secteur pétrolier. Cet ex-ministre délégué au Budget puis à l’Économie, proche de Brice Laccruche Alihanga, prend la succession de Pascal Houangni Ambourouet. Portrait de cet ancien salarié de Total qui souhaite « rassurer » les majors au Gabon.