Travailleur sans papiers pendant douze ans, ce Sénégalais a obtenu la régularisation de dizaines de migrants et milite aujourd’hui pour le développement de sa région, au pays.
Le chimiste Rachid Yazami a inventé les batteries au lithium qui font vivre nos téléphones. Il est le premier lauréat français, mais aussi africain, du prestigieux prix Draper.
À 24 ans, le Franco-Marocain Amine Ksassoua est un retraité du freestyle ball, une discipline hybride, parfois ingrate, à laquelle il n’a pas voulu tout sacrifier.
Sadek Beloucif est chef de service en anesthésie-réanimation à Bobigny (France). Cet Algérien féru de littérature a apporté son point de vue, musulman, sur les questions du clonage, de l’euthanasie ou du don d’organes.
Depuis six ans, le peintre d’origine palestinienne Hani Zurob a trouvé refuge en France. Victime des frontières, il s’en affranchit grâce à ses créations.
C’est tout un quartier de Hydra, sur les hauteurs d’Alger, qui s’est révolté contre la destruction d’un espace vert par les promoteurs d’un parking. Alors que l’indignation se répand, la justice doit se prononcer le 15 août sur la légalité de l’opération.
Amina Kadri-Messaïd est sociologue au Centre de recherche en économie appliquée pour le développement (Cread), à l’Université Alger II. Elle fait le point sur la situation des syndicats en Algérie.
Manque de moyens, un réseau de diffusion quasi inexistant, des artistes exilés… La création nationale peine à se relever malgré les attentes du public. Jeuneafrique.com est allé à la rencontre de ceux qui font ou participent à la vie du cinéma algérien pour recueillir leur sentiment. Rencontre avec l’acteur Hassan Kechach qui nuance ce constat.
Sit-in en série, débrayages à la chaîne, grèves dans tous les secteurs… En Algérie, ce sont les syndicats qui sont aux avant-postes d’une mobilisation sociale inédite. Beaucoup ont été associés à la démarche consultative engagée par l’État depuis avril. Ils y voient une nouvelle reconnaissance. Leurs propositions pèseront-elles pour autant sur les réformes ?
Production en berne, acteurs boycottés, contenus renouvelés… De Tunis au Caire en passant par Damas, l’actualité politique a un impact direct sur les feuilletons diffusés pendant le ramadan.
Au Qatar, petit émirat du Golfe de 1,7 million d’habitants, quelques centaines de personnes se mobilisent depuis plusieurs semaines, sur Facebook et sur Twitter, contre Qtel, l’opérateur national de téléphonie mobile. Cause de leur grogne : des tarifs excessifs et une couverture réseau insuffisante.
Cet Algérien arrivé en France il y a trente-trois ans dirige aujourd’hui l’une des salles de spectacle les plus actives dans la promotion des musiciens maghrébins. Un engagement culturel et politique.
Puissant contre-pouvoir, le Majlis al-Umma koweïtien est un cas unique au Moyen-Orient. Mais, entre échauffourées et motions de défiance à la chaîne, les députés négligent leur travail législatif.
Hôtesses et stewards ont mis fin à la grève après avoir obtenu une promesse de négociations. Cela suffira-t-il à détendre durablement le climat pesant qui mine la compagnie nationale depuis des mois ?
Alors que l’indépendance du Sud-Soudan est célébrée ce samedi 9 juillet, l’ambiance est tendue à Juba. Les violences persistantes et les retards pris dans la transition politique inquiètent les observateurs. Et la présence de Omar el-Béchir pourrait gâcher les festivités…
Au cœur des révoltes arabes, la chaîne qatarie a déçu certains auditeurs par le deux poids deux mesures dont elle a fait preuve selon les pays. La chercheuse Claire-Gabrielle Talon explique comment elle devient un enjeu géopolitique et une arme redoutable qui pourraient exacerber les tensions au sommet de l’État. Interview.
Le « printemps arabe » a dopé les caricaturistes, qui ont largement soutenu les mouvements révolutionnaires. Si leur liberté d’expression progresse depuis quelques mois, rien n’est encore joué.
Au pouvoir à Gaza depuis quatre ans, le mouvement islamiste a vu sa gestion des affaires plombée par le blocus israélo-égyptien, mais aussi par ses propres contradictions. Le Hamas saura-t-il en tirer les leçons ?
Visiblement, l’Égyptien Ayman al-Zawahiri n’a pas fait l’unanimité au sein d’Al-Qaïda avant d’être élu à la tête de l’organisation pour remplacer Ben Laden. Saura-t-il combler le fossé croissant entre les nombreux dirigeants de la nébuleuse terroriste, et s’imposer face à une nouvelle génération de djihadistes ?
Mohamed Sahbi Basly a créé, le 9 mars, Al-Mustakbal (« le Parti de l’avenir »), une formation centriste libérale. Opposé à une Constituante en Tunisie, il propose plutôt un référendum et des élections générales.