Au bout du rouleau, Tarek Haziz ne veut pas mourir en prison. L’ex-ministre de Saddam Hussein demande aux autorités irakiennes son exécution immédiate… ou sa libération.
Alors que son dernier roman évoque le soulèvement islamiste de la fin des années 1970 et sa sanglante répression, l’écrivain syrien revient sur la révolte populaire qui ébranle son pays.
L’Italien Filippo Grandi est à la tête de l’UNRWA depuis le 20 janvier 2010. Rencontre avec le commissaire général de cette agence onusienne qui s’occupe des réfugiés palestiniens au Proche-Orient.
Contesté par les enseignants et les étudiants en raison de sa proximité avec l’ancien régime de Moubarak, Ahmed al-Tayeb peine à s’imposer, malgré le soutien des autorités provisoires égyptiennes.
Populaire, audacieux, très attaché au droit international, Nabil al-Arabi, le successeur d’Amr Moussa, réussira-t-il à sortir l’institution de sa léthargie ?
Plus de cent jours après son élection par le Parlement, le nouveau Premier ministre libanais n’est toujours pas parvenu à former un gouvernement. Un blocage récurrent lié à un confessionnalisme politique obsolète.
De peur que les révolutions arabes ne « contaminent » leur pays, les dirigeants chinois ont pris des mesures radicales contre un agent subversif : la fleur de jasmin !
On connaissait l’influente confrérie égyptienne des Frères musulmans. Il faudra maintenant compter avec son émanation politique : le Parti de la liberté et de la justice (PLJ).
Qui peut se réjouir de l’élimination du chef d’Al-Qaïda ? Qui a toutes les raisons de redouter ses conséquences ? Qui ne sait trop sur quel pied danser ? Tour d’horizon.
Après la mort d’Oussama Ben Laden, les pronostics se sont portés sur Ayman al-Zawahiri ou Anwar al-Awlaki pour sa succession à la tête d’Al-Qaïda. D’après certains médias l’organisation terroriste devra se contenter pour l’instant d’un chef intérimiaire, en la personne de l’Égyptien Saif al-Adel.
Hosni Moubarak, hospitalisé après sa crise cardiaque, accusé de complicité de meurtre par une commission d’enquête ; ses fils placés comme lui en détention provisoire ; l’ancienne première dame et ses belles-filles interrogées… L’ex-président égyptien et les siens touchent le fond.
Le mur de la peur est tombé. Après des années d’apathie, les peuples arabes ont décidé de devenir acteurs de leur futur. Avec des méthodes et des résultats bien différents selon les pays.
Musique traditionnelle, variétés, galas de boxe, kermesses ou encore réunions politiques… Ce temple de la mémoire culturelle de Bab el-Oued est aussi polyvalent que populaire.
Derrière les murs décrépits, des joyaux d’architecture se meurent. Dernier rempart contre la disparition du cœur historique de la capitale, des associations se battent. Et remportent quelques victoires.
La métropole va s’offrir une nouvelle baie pour 2030. Le projet, financé par l’État et la wilaya, est en cours de finalisation. Premières esquisses avec le groupe d’architectes et d’urbanistes chargé de sa conception.
Cette sénatrice d’origine algérienne, passée du militantisme à la politique, mène plusieurs combats de front – dont celui pour le boycott des produits israéliens…
Prix Reporters sans frontières de la liberté de la presse, la radio somalienne Shabelle se bat pour son indépendance. Elle est l’une des rares à résister au chaos.
En Algérie, les causes du mécontentement sont les mêmes qu’en Tunisie ou en Égypte : chômage, corruption, jeunesse marginalisée, système politique verrouillé… Mais si l’embryon de révolte n’a pour l’instant pas pris, de profondes et rapides réformes sont plus que jamais indispensables.
L’équipe nationale palestinienne de football a joué le 9 mars son tout premier match de compétition internationale sur son sol, dans la phase qualificative pour les Jeux olympiques de 2012. La rencontre s’est certes soldée par une défaite des Palestiniens face à la Thaïlande, mais c’est avant tout une grande victoire politique.
Exerçant tous les pouvoirs depuis le départ du raïs, les militaires jouissent de la confiance populaire. Mais leur marge de manœuvre reste limitée, et leurs intentions inconnues.
Le festival Mer et désert de Dakhla a tourné à l’émeute, dans la nuit du vendredi 25 février et toute la journée du samedi 26. Les autorités ont décidé l’annulation de la dernière journée – celle du 27 février, également 35e anniversaire de la déclaration d’indépendance de la République sahrouie.
Il était l’incarnation parfaite d’une jeunesse égyptienne diplômée, ouverte sur le monde via internet et peu politisée. Aujourd’hui, c’est l’un des rares visages connus des millions de tombeurs du président Moubarak qui ont explosé de joie le 11 février en début de soirée, place Al-Tahrir, à l’annonce de sa démission.