Les manifestations politiques sont interdites à Kinshasa jusqu’à dimanche, date limite du dépôt des candidatures pour les élections législatives et présidentielle. La mesure, prise par le gouverneur de la capitale de RDC vise à éviter des débordements, suite aux violences qui ont fait un mort en début de semaine.
Le Burkina Faso exclut « totalement » d’accueillir le colonel Mouammar Kadhafi sur son sol, démentant ainsi les rumeurs qui courraient à ce sujet mardi. Le Burkina dit ne pas vouloir « se créer des problèmes » en accordant l’asile à l’ex-dictateur libyen.
Les activités syndicales sont désormais interdites aux forces de sécurité du pays. C’est ce qu’à annoncé le Premier ministre tunisien Béji Caïd Essebsi.
Plusieurs personnes ont été appelées à la barre pour témoigner dans le procès du président déchu Hosni Moubarak lundi. Les accusations n’étant pas suffisantes, le procès a été ajourné à mercredi.
Cinquante et un candidats à l’élection présidentielle camerounaise se sont inscrits avant la clôture des listes dimanche soir à minuit. Elecam a quinze jours pour valider les candidatures et publier la liste définitive des candidats à l’investiture.
Ancien militant islamiste et opposant au régime Kadhafi, aujourd’hui « héros » de la rébellion, Abdelhakim Belhadj aurait été arrêté en 2004, livré aux autorités libyennes par la CIA et les services secrets britanniques puis torturé. Il réclame aujourd’hui des excuses de la part de ces gouvernements.
Après l’échec des tractations pour la reddition des forces loyalistes de la ville de Bani Walid, le nouveau pouvoir libyen devrait attaquer d’ici peu ce bastion de Mouammar Kadhafi, qui abriterait des proches de ce dernier.
Deux anciens ministres kenyans sont accusés par la Cour pénale internationale d’avoir planifié en amont les crimes contre l’humanité, qui ont eu cours dans le pays suite aux élections controversées de 2007.
La transition politique libyenne sera achevée dans une vingtaine de mois. C’est ce qu’à annoncé le Conseil national de transition (CNT), qui prévoit l’élection d’une Assemblée constituante dans huit mois, suivie, un an plus tard, de la nomination par le peuple d’un président et de parlementaires.
La France aurait signé, dès le mois d’avril, un accord avec le Conseil national de transition (CNT), lui attribuant 35% du pétrole brut, en échange d’un soutien total aux insurgés. L’information, publiée jeudi par le quotidien français « Libération », a été démentie par le CNT.
Le Conseil national de transition libyen a imposé un ultimatum aux derniers pro-Kadhafi. Si d’ici samedi, les loyalistes refusent toujours de se rendre, la rébellion aura recours à des « opérations militaires », notamment autour de la ville de Syrte.
De nouveaux heurts entre musulmans et chrétiens ont éclaté dans la ville de Jos, au centre du Nigeria. Le bilan des victimes n’est pas encore connu, mais au moins trois personnes y auraient trouvé la mort.
Le report des élections législatives, sénatoriales et municipales a été annoncé jeudi par le pouvoir, et devrait permettre la tenue d’un dialogue politique avec l’opposition.
Le Conseil national de transition (CNT), l’organe politique de la rébellion libyenne, s’est installé à Tripoli. Dans la capitale comme ailleurs dans le pays, les combats continuent, alors que Mouammar Kadhafi reste toujours introuvable.
À la frontière tuniso-libyenne, les Libyens affluent en masse des deux côtés. Certains sont heureux de pouvoir enfin rentrer chez eux, tandis que d’autres fuient les combats qui font toujours rage dans la capitale.
Les combats entre rebelles et pro-Kadhafi continuent à Tripoli comme aux abords de la ville de Syrte, où les insurgés peinent à avancer. La tête du « Guide », qui reste introuvable, a été mise à prix.
Moussa Keita, un ancien responsable de la junte militaire au pouvoir en Guinée, a annoncé avoir été libéré après un mois de détention. Il avait été arrêté au motif d’avoir critiqué Sékouba Konaté selon ses proches.
Mouammar Kadhafi a déclaré s’être promené incognito dans la capitale libyenne alors que le CNT, qui n’est toujours pas parvenu à localiser le dictateur, parle de tenir des élections dans les huit mois.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a été brièvement admis mardi à l’hôpital de Toulon, dans le sud de la France, pour y subir des examens médicaux. Quelques jours avant, il avait déjeuné avec Nicolas Sarkozy.
Mouammar Kadhafi serait actuellement à Tripoli, selon les dires de son fils Seif el-Islam qui prétend que l’entrée des rebelles. Les Etats-Unis disent n’avoir aucune preuve de la fuite de l’ex-numéro un libyen.
La semaine dernière, Mouammar Kadhafi aurait annoncé à l’ancien président croate Stipe Mesic sa volonté de quitter la vie politique et publique, à condition que les bombardements de l’Otan cessent.
La chute du régime de Mouammar Kadhafi pourrait constituer un tremplin pour les contestations dans le monde arabe. D’abord en Syrie et au Yémen… mais peut-être aussi en Algérie.
Suite aux nombreuses contradictions dont Nafissatou Diallo a fait preuve, le procureur de Manhattan Cyrus Vance a demandé au juge d’abandonner les charges qui pèsent contre Dominique Strauss-Kahn (DSK). L’ancien patron du FMI doit être fixé sur son sort lors d’une audience cet après-midi à New-York. DSK pourrait être libre de rentrer immédiatement en France.
Huit mois après la mort suspecte du jeune burkinabè Justin Zongo, le procès des trois policiers soupçonnés d’avoir porté les coups mortels s’est ouvert ce lundi. Le décès du jeune homme avait provoqué de graves manifestations dans le pays.
Nafissatou Diallo est convoquée ce lundi par le procureur de l’affaire DSK, alors que les charges qui pèsent sur l’ancien directeur du FMI pourraient être abandonnées mardi par le procureur.
Jorge Carlos Fonsesca a été élu dimanche à la présidence du Cap-Vert. Manuel Incencio Sousa, le candidat du parti au pouvoir, a immédiatement reconnu sa défaite.
Après l’acquittement jeudi de Runyinya Barabwiriza, ex-conseiller diplomatique de l’ancien président rwandais Juvénal Habyarimana accusé d’incitation au génocide, le procureur a décidé de faire appel de cette décision.
Ali Seriati, l’ex-chef de la Sécurité du président déchu tunisien Ben Ali, a été acquitté dans son procès pour complicité dans la fuite du dictateur. Plusieurs membres du clan Ben Ali-Trabelsi ont, eux, écopé de peines de prison.
Michel, le fils du président ivoirien déchu Laurent Gagbo, le chef de l’ex-parti au pouvoir Pascal Affi N’Guessan et 10 autres personnes ont été inculpées pour atteinte à la sûreté de l’État, a annoncé le parquet d’Abidjan.