Cécile Kyenge, originaire de RDC, est députée européenne et ancienne ministre italienne de l’Intégration. Elle a été chef de la mission d’observation de l’Union européenne pour les élections au Burkina Faso, en 2015, et membre observatrice de la délégation du Parlement européen pour la présidentielle de 2016 au Gabon.
Le 28 décembre dernier, l’élection de l’ancien footballeur George Weah à la tête du Liberia est venue conclure l’année en beauté. Entre le premier et le second tour, les recours de ses adversaires avaient laissé planer l’ombre du scénario kényan, mais la démocratie a fini par triompher.
À l’occasion du 5e sommet UE-UA qui s’est achevé le 30 novembre à Abidjan, les parlementaires panafricains et européens ont posé les bases du partenariat égalitaire réclamé depuis longtemps par les Africains dans un « appel » aux chefs d’État contenant onze recommandations. Dans cette tribune, Cécile Kyenge, députée européenne originaire de la RDC, explique que le renforcement du dialogue politique par la coopération interparlementaire demeure essentiel à un partenariat renouvelé entre les deux continents.
Se retirer des accords. Voilà le paradigme politique qui semble à l’ordre du jour. Ce qui est, il faut le dire, de la faute des Britanniques qui, avec la victoire du « leave » à leur référendum, ont ouvert le bal des abandons.
Du Tchad à la RDC, en passant par le Burundi ou l’Ouganda, nombreux sont les partis ou leaders d’opposition africains qui essayent de déloger les pouvoirs en place pour mettre en pratique l’alternance politique, symbole par excellence des systèmes démocratiques modernes.
Les relations entre l’Union européenne (UE) et l’Afrique sont à un tournant. Jamais les deux rives de la Méditerranée n’ont été aussi proches depuis l’ère des indépendances.
L’année 2016 marquera un tournant décisif dans l’histoire de la République démocratique du Congo. D’ici la fin de l’année, les congolais devraient se rendre aux urnes pour élire leur nouveau président de la République.
Les Burundais se souviendront longtemps du passage à l’année 2016. Jamais depuis la dernière guerre civile de 1993-2005, le pays n’avait traversé une crise politico-humanitaire aussi catastrophique.