Christophe Le Bec est journaliste économique. Il couvre l’actualité des secteurs pétrolier, minier et industriels (automobile et aéronautique). Il s’intéresse aux questions de transparence et de gouvernance, ainsi qu’aux organisations patronales et syndicales. Il lui arrive aussi d’écrire sur des sujets religieux et sur la Guinée.
C’est l’affaire des « tuna bonds » (obligations thonières), autour de la société Ematum, créée en août 2013 par les autorités, qui a mis le feu aux poudres.
Avec un marché du minerai au plus bas, les projets d’exploitation se figent les uns après les autres sur le continent. Dernière victime en date : le mégagisement de Rio Tinto, au mont Simandou.
C’est une étape cruciale avant d’espérer lancer le pharaonique projet hydroélectrique sur le fleuve Congo : la réhabilitation des barrages Inga I et II, vieux de plus de 30 ans. Plongée dans les entrailles de ces monstres de ciment en pleine cure de rajeunissement.
Le géant pétrolier français, dont la production atteint 2,3 millions de barils d’équivalents pétrole (bep) par jour, dont 678 000 en Afrique, se serre toujours la ceinture. État des lieux des opérations de Total en Afrique subsaharienne avec Guy Maurice, le patron exploration-production de la zone.
Pour les autorités, il est hors de question que l’américain Freeport-McMoRan revende le projet cuprifère de Tenke Fungurume à China Molybdenum. Peuvent-elles faire capoter l’opération ?
En soumettant l’importation de véhicules à un système de quotas, l’État veut inciter les groupes internationaux à produire davantage sur place. Car, pour l’instant, le secteur patine.
Le français Renault, au coude-à-coude sur le continent avec ses principaux concurrents, veut se renforcer sur les marchés à fort potentiel : Nigeria, Angola, Kenya… Avec quelles stratégies commerciales et industrielles ?
Pour répondre à la croissance rapide des villes, les projets de transports publics ferroviaires se multiplient, séduisant de plus en plus les citadins et faisant des émules sur l’ensemble du continent. Reste à trouver le modèle qui assurera leur rentabilité.
Le chef de l’État guinéen, Alpha Condé, a annoncé que la justice allait être saisie pour faire la lumière sur les conditions dans lesquelles le britannique Sable Mining a acquis ses concessions minières en Guinée, suite aux accusations de corruption révélées dans un rapport de l’ONG Global Witness.
Les deux managers britanniques sont à l’origine du groupe minier Sable Mining, actif dans le fer et le charbon en Afrique subsaharienne et épinglé dans un rapport rendu public cette semaine par l’ONG Global Witness. Portraits de deux dirigeants controversés.
Dans un rapport consulté par « Jeune Afrique », l’ONG Global Witness analyse les activités de Sable Mining, une compagnie minière active en Afrique, fondée par les Britanniques Phil Edmonds et Andrew Groves. Et dénonce les méthodes peu orthodoxes utilisées par ces derniers au Liberia, en Guinée et même à Londres.
Sur la base de documents internes à Sable Mining, récupérés par Global Witness et transmis à « Jeune Afrique », l’ONG estime que l’entreprise minière britannique se serait affranchie de bien des règles pour tenter d’obtenir l’alléchant gisement de fer de Wologozi, au Liberia. En vain.
Le rapport de Global Witness révèle les conditions assez surprenantes dans lesquelles la junior minière britannique a obtenu une concession sur le gisement de fer du mont Nimba en Guinée. Pour Conakry, il n’y a eu aucun favoritisme. Décryptage.
Le géant suisse est aux mines et au négoce ce que Goldman Sachs est à la finance : redoutable, bien connecté et toujours à l’affût des bons coups. Enquête sur un cost-killer qui tire son épingle du jeu en pleine chute des cours.
En développant des infrastructures de transport, les groupes miniers, pétroliers ou forestiers peuvent participer au désenclavement de régions entières. Les États doivent apprendre à en tirer parti.
Investissements sur le continent, révolution numérique dans les médias, défense de la laïcité… En exclusivité pour J.A., le milliardaire égyptien, homme d’affaires protéiforme et acteur politique influent – son parti est devenu la première force du pays à l’issue des dernières législatives -, se confie.
Face aux attentats terroristes qui meurtrissent l’Afrique, comment les entreprises s’organisent-elles pour protéger leurs sites, leurs employés et leurs clients ?
Déjà bien implanté au Maghreb, FCA, né de l’alliance de l’italien Fiat et de l’américain Chrysler, ambitionne de se développer au sud du Sahara. Et compte sur sa grande capacité d’adaptation.
À l’occasion du Africa CEO Forum, qui se tient les 21 et 22 mars à Abidjan – pour la première fois en Afrique -, J.A. a donné la parole aux patrons sur le sujet de l’intégration régionale, essentiel à l’essor de leurs entreprises. Parmi eux : Karim Sadek, le directeur général de la division transports de Qalaa Holdings.
Dans l’Est, l’exploitation des immenses réserves de fer tarde à démarrer. Dans l’Ouest, en revanche, la bauxite attire les investisseurs. Pour le nouveau ministre guinéen des Mines, ces dossiers sont prioritaires.
« Ce contrat sud-africain est le plus important jamais décroché par Alstom dans le monde », indique Gian Luca Erbacci, vice-président d’Alstom pour l’Afrique et le Moyen-Orient, qui est à Johannesburg ce 4 mars. Alstom lance la production en Afrique du Sud des trains X’Trapolis Mega dans sa nouvelle usine de Dunnottar, dans la région de Johannesburg, pour son client sud-africain l’opérateur ferroviaire Prasa.
Les acteurs du secteur des engrais se sont réunis une nouvelle fois à Marrakech les 25 et 26 février pour la conférence annuelle FMB AFrica Fertilizers, appuyée par l’OCP, le géant marocain des phosphates.
Active au Gabon, en Tanzanie et en Namibie, la junior pétrolière française annonce des revenus 2015 en forte baisse. Dans une conjoncture compliquée, son patron confie sa feuille de route à J.A.