Christophe Le Bec est journaliste économique. Il couvre l’actualité des secteurs pétrolier, minier et industriels (automobile et aéronautique). Il s’intéresse aux questions de transparence et de gouvernance, ainsi qu’aux organisations patronales et syndicales. Il lui arrive aussi d’écrire sur des sujets religieux et sur la Guinée.
La conférence qui rassemblait quelques 6 000 professionnels du secteur minier au Cap s’est achevée ce 11 février dans une ambiance peu joyeuse, du fait des difficultés financières de nombreux groupes, saignés à blanc par la chute des cours des minerais.
Entreprise Générale Malta Forrest (EGMF), filiale du groupe belge Forrest spécialisée dans le BTP et les travaux miniers, va créer une coentreprise congolaise avec le géant sud-africain de la construction Murray & Roberts.
Comme chaque année, les professionnels du secteur minier convergent vers le centre de conférence international du Cap en Afrique du Sud, pour la conférence Mining indaba, dont c’est la 22ème édition.
Alors que la conférence annuelle Mining Indaba s’ouvre ce jeudi 8 février au Cap, le cabinet McKinsey publie une étude prodiguant des conseils aux groupes miniers africains pour qu’ils améliorent leurs performances, dans un environnement difficile du fait de la chute de la plupart des cours des minerais.
Partenaire privilégié du pays, le diamantaire sud-africain a revu sa stratégie. Ses activités de tri et de négoce s’organisent désormais depuis la capitale, Gaborone. Et tout le monde y gagne.
Après un parcours sans faute de Rio Tinto à AngloGold Ashanti, le patron de ce géant basé à Johannesburg va-t-il se désengager de certaines filières ? Les résultats catastrophiques de 2015 l’ont mis au pied du mur.
La junior australienne Sundance annonce le report de la signature de la convention entre le gouvernement camerounais et le groupe chinois Gezhouba – prévue en décembre dernier – qui doit réaliser le chemin de fer et le port minéralier de Lolabé.
Les groupes africains s’imposent de plus en plus sur le continent face aux multinationales. Portrait de 3 patrons, du nord au sud, qui réussissent leur pari de se déployer au-delà des frontières de leur pays.
Les champions nationaux gagnent de plus en plus de parts de marché sur le continent… au détriment des multinationales. Mais quelles sont les clés de leur réussite ?
Un appel d’offres remporté en Afrique du Sud par le géant français du nucléaire a été annulé par la justice. Un coup dur pour Areva, qui avait fait de ce contrat le symbole de sa renaissance à l’international.
Le patron Afrique de Puma Energy veut rattraper ses concurrents. Il mise sur de nouvelles acquisitions et sur le renforcement de ses capacités de stockage.
En rachetant une entreprise du Katanga, le PDG du groupe français espère s’imposer sur toute la chaîne logistique du cuivre, jusqu’à la côte est du continent.
L’agence de notation financière Fitch Ratings a passé en revue la situation économique, monétaire et budgétaire des pays subsahariens le 08 décembre au cours d’une rencontre organisée à Paris. Retour sur la situation des deux géants anglophones du continent : le Nigeria et l’Afrique du Sud, dans une conjoncture marquée par la chute des matières premières.
Fitch Ratings a passé en revue la situation économique, monétaire et budgétaire des pays subsahariens au cours d’une rencontre organisée à Paris, le 08 décembre. Les analystes de l’agence de notation ont offert un diagnostic assez contrasté de quatre poids lourds de l’Afrique subsaharienne francophone : le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Gabon et le Congo-Brazzaville.
Malgré le chaos politique et sécuritaire dans leur pays, les dirigeants officiels de la Libyan Investment Authority se démènent pour restructurer et redynamiser les actifs du fonds souverain sur le continent.
Le consortium du projet minier de fer Simandou Sud, mené par Rio Tinto, avec Chinalco et IFC (Société financière internationale) a signé ce 26 novembre 2015 avec le gouvernement guinéen un accord révisant le planning de développement de la mine et des infrastructures.
L’Afrique, le pape la connaît mal, mais il s’est efforcé de rattraper son retard avant d’y poser le pied pour la première fois, le 25 novembre. L’occasion de dissiper les malentendus qui l’ont parfois opposé à un clergé qui, sur le continent, est réputé conservateur.
Le groupe pétrolier nigérian a dû réévaluer à la baisse la valeur de ses actifs. Mais il affirme que ses opérations demeurent rentables et se dit toujours à l’affût de nouvelles opportunités.
La plainte de Rio Tinto contre BSGR et Vale aux États-Unis a été rejetée, pour avoir été déposée trop tard. Les procédures judiciaires concernant les faramineux gisements de fer du Simandou sont pourtant loin d’être terminées.
L’empire du Milieu est en pleine mutation. Pour continuer à profiter de sa croissance, les pays africains devront s’adapter. Et devenir des industriels à bas coût.
De plus en plus de groupes veulent produire des voitures au Maghreb et en Afrique de l’Ouest. Mais la transformation des lignes de montage en usines de fabrication bute souvent sur l’absence de leurs principaux fournisseurs.
Après des années de croissance continue, les deux marques coréennes voient le nombre de leurs ventes stagner en Afrique subsaharienne. En cause, la hausse du dollar et les délais pour satisfaire la demande.
Rencontré en marge de l’Africa Oil Week, qui s’est au Cap, en Afrique du Sud, du 25 au 30 octobre, le patron de la branche exploration et production du géant français sur le continent s’est confié à « Jeune Afrique ». Il analyse la conjoncture morose du secteur et les perspectives pour son groupe.
Le patron du mastodonte italien parie plus que jamais sur le continent, où il mise notamment sur la production de gaz. Il appelle également à une entente entre les grands producteurs pour favoriser une nouvelle régulation du marché.
Au Cap, où se réunissent cette semaine plus d’un millier de professionnels de l’industrie pétrolière, l’heure n’est pas à la fête. Partout, le mot d’ordre est à la chasse aux coûts sur les projets en cours. Et les lancements de nouveaux projets tardent à venir.
Le synode de l’Église catholique sur la famille mobilise à Rome du 4 au 25 octobre plus de 253 participants, dont 54 représentants des conférences épiscopales catholiques et cardinaux originaires d’Afrique. Parmi eux, le cardinal Monsengwo, archevêque de Kinshasa et conseiller du pape. Interview.
L’entrepreneur chinois, qui a tissé un réseau d’affaires actif dans les hydrocarbures et les mines du continent, est soupçonné d’avoir participé à des opérations frauduleuses dans le pétrole africain.