Christophe Le Bec est journaliste économique. Il couvre l’actualité des secteurs pétrolier, minier et industriels (automobile et aéronautique). Il s’intéresse aux questions de transparence et de gouvernance, ainsi qu’aux organisations patronales et syndicales. Il lui arrive aussi d’écrire sur des sujets religieux et sur la Guinée.
Ils ont mis en place des services, une production et une distribution locale : une poignée d’hommes d’affaires dominent leur marché et partent à la conquête du continent.
BHP Billiton va se séparer d’un tiers de ses actifs pour une valeur totale de 16 milliards de dollars. Une dernière manifestation du retrait du groupe anglo-australien du continent africain, entamé depuis bientôt deux ans.
Fastjet a débuté ses vols fin 2012 à partir de Dar es-Salaam, avec des prix de 25 % à 50 % moins élevés que la concurrence classique. Deux ans après sa création, des concurrents africains se sentent pousser des ailes et se lancent sur ce créneau à l’échelle panafricaine.
Rien ne va plus pour l’homme d’affaires australo-roumain Frank Timis. Son mandat de président d’African Minerals, l’un des trois groupes extractifs présents en Afrique dont il est le fondateur, est menacé à cause d’une étrange transaction.
La compagnie pétrolière Oil of DR Congo, détenue par l’homme d’affaires controversé Dan Gertler, a annoncé la découverte d’un important gisement de pétrole sur le lac Albert. L’exploration sismique a mis à jour « environ 3 milliards de barils de pétrole ».
Attaqués en Afrique, les grands traders mondiaux élargissent leur palette d’activités et se font producteurs, distributeurs, voire même banquiers. Enquête sur un bouleversement stratégique inéluctable mais risqué.
Le premier avion entièrement africain a pris son envol le 13 août, en Afrique du Sud. L’appareil, de type militaire, sera consacré à la surveillance aérienne et son prix de vente devrait atteindre 10 millions de dollars.
Le premier avion entièrement africain prendra son envol la semaine prochaine en Afrique du Sud. L’appareil, de type militaire, sera consacré à la surveillance aérienne et son prix de vente devrait atteindre 10 millions de dollars.
ArcelorMittal va reprendre les parts de BHP Billiton et Areva dans le projet minier de fer du Mont Nimba, en Guinée. Une transaction qui permettrait au géant de l’acier de devenir actionnaire majoritaire d’un gisement qui recèle 935 millions de tonnes de minerais.
Alors qu’il tire les deux tiers de ses bénéfices de l’État d’Afrique australe, le producteur de cuivre canadien chasse sur d’autres terres africaines. La raison ? Des relations tendues avec Lusaka.
Poussé vers la sortie de Rio Tinto en 2013 après vingt ans de bons et loyaux services, l’Américain rebondit chez Vedanta. Sa mission : accélérer l’internationalisation du groupe en visant notamment l’Afrique.
« Jeune Afrique » publie une enquête sur les changements en cours dans le négoce de matières premières en Afrique dans le n° 2794 (à paraître le 27 juillet). Djerassem Le Bémadjiel, le ministre tchadien du Pétrole, a répondu aux questions du magazine sur les liens qui unissent le pays d’Afrique centrale au trader suisse controversé Glencore.
Ex-patron du géant minier Rio Tinto, Tom Albanese pilote depuis mars 2014 le groupe indien Vedanta. « Jeune Afrique » tire le portrait de cet Américain qui s’offre une seconde carrière dans cette compagnie basée à New Delhi, qui cible l’Afrique. À lire dans le numéro 2792 du magazine, dans les kiosques à partir du 13 juillet.
Air France propose les services de jets privés à ses clients haut de gamme transitant à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle, suite à un accord signé avec Wijet le 3 juillet 2014
Casablanca ou Tunis ? Tel semble être le dilemme, depuis dix ans, d’une industrie aéronautique européenne en quête de sous-traitants performants. Point par point, « Jeune Afrique » analyse les avantages comparatifs de chaque pays.
Alors que les attentats terroristes n’augurent rien de bon pour le tourisme kényan, la compagnie Kenya Airways espère beaucoup de son alliance avec Air France. La preuve : elle vient de renforcer ses vols à destination de la Ville Lumière.
Le sommet Africa Mining on top a rassemblé à Londres les représentants de dix pays africains – dont le Congo Brazzaville, le Ghana, la Zambie et le Botswana – cherchant à attirer les investisseurs miniers chez eux.
Eurosatory, le plus grand salon mondial de l’armement, vient de se terminer en France. Entre kalachnikovs, tanks et radars, les Africains ont pu faire leur marché.
La quasi-totalité des avionneurs basés en Europe ont aujourd’hui des sous-traitants et filiales au Maroc et en Tunisie. Mais si cette la filière aéronautique régionale s’étoffe d’année en année (plus de 25000 employés dans les deux pays), cela ne signifie pas qu’un avion sera prochainement assemblé en Afrique du Nord.
Le continent n’est pas encore un eldorado, loin de là. Mais les groupes européens et asiatiques restent confiants dans le potentiel d’un marché où berlines et SUV percent enfin aux côtés de l’éternel 4×4.
Avec la fusion de ses deux zones africaines en une seule, « Euromed-Afrique », le constructeur français Renault, très présent au Maghreb, compte étendre son leadership aux grands pays subsahariens.
Il y a dix ans, le géant d’Amérique latine affichait clairement sa volonté d’augmenter le commerce avec le continent. Aujourd’hui, la diplomatie économique de Brasília semble marquer le pas.
Après la signature du mégaprojet d’exploitation de fer en Guinée, le groupe anglo-australien table déjà sur l’exportation vers la Chine et l’Europe à l’horizon 2018.
Le Sénégal a obtenu, le 4 juin 2014, des dommages et intérêts de la part d’ArcelorMittal, qui n’a pas fait avancer le projet minier de Falémé, au Sénégal. Mais il aura du mal à trouver un nouveau partenaire.
Toyota reste la marque numéro un en Afrique. Toutefois, sur place, les situations sont disparates en fonction des pays. Yasunori Otani, directeur marketing de Toyota pour l’Afrique et directeur de la zone Maghreb revient sur cette question pour « Jeune Afrique ».
La Guinée a signé, le 26 mai, le cadre d’investissement du mégaprojet minier du Mont Simandou, au Sud-Est du pays, piloté par Rio Tinto. Doté de réserves estimées à 2,25 milliards de tonnes de minerai à haute teneur en fer, il pourrait produire 100 millions de tonnes à pleine capacité. Kerfalla Yansané, ministre des Mines et de la Géologie de Guinée, a accordé un entretien à « Jeune Afrique ».
Le « cadre d’investissement » pour l’exploitation des gisements de fer du Simandou (blocs 3 et 4), a été signé ce lundi 26 mai à Conakry. Il permet à Rio Tinto de constituer un groupement pour financer et construire les infrastructures du projet. Point clef : celles-ci devront être ouvertes à d’autres usagers. Le coût total du projet est estimé à 20 milliards de dollars par le ministère guinéen des Mines
Après des années difficiles, l’activité repart… Mais pas partout. Si le Maroc a enfin passé en 2013 le cap des 10 millions de visiteurs, Marrakech concentre un tiers des nuitées. Et les projets de développement d’autres destinations tardent à se concrétiser.