Christophe Le Bec est journaliste économique. Il couvre l’actualité des secteurs pétrolier, minier et industriels (automobile et aéronautique). Il s’intéresse aux questions de transparence et de gouvernance, ainsi qu’aux organisations patronales et syndicales. Il lui arrive aussi d’écrire sur des sujets religieux et sur la Guinée.
Partenariat avec des universités de renom, stages à distance, formation interne… Pour étoffer ses équipes dans les domaines identifiés comme stratégiques, l’opérateur diversifie les pistes.
Malgré le règne du dollar et du cash, les banquiers de Kinshasa affirment tout mettre en œuvre pour empêcher les flux illicites d’argent via leurs établissements.
Alors que ses équipes sur place sont mobilisées pour répondre à l’urgence humanitaire, le PDG de Total, Patrick Pouyanné, tente d’obtenir de Maputo une réaction militaire rapide pour sauver son projet à 15 milliards de dollars.
Lancée officiellement le 31 mars, EGC – nouvelle filiale de la Gécamines soutenue par le géant Trafigura – doit permettre de formaliser et d’assainir une filière artisanale jusque-là opaque.
Les 15 prévenus – dont le patron d’Eni Claudio Descalzi – liés aux deux géants pétroliers ont été acquittés le 17 mars à Milan. Mais de multiples autres procédures judiciaires font encore durer le suspense autour de cette gigantesque affaire de mauvaise gouvernance pétrolière au Nigeria.
Utilisés entre autres par Glencore et Trafigura, les prépaiements de matières premières ont mené le Congo et le Tchad au bord du précipice, estime le FMI. Pour les professionnels du secteur, cette pratique « vieille de plusieurs siècles » a pourtant de beaux jours devant elle.
Dépollution, gestion des déchets, ingénierie verte : une poignée de groupes locaux est parvenue à damer le pion à des leaders du secteur comme Veolia ou Suez.
Le cabinet Verisk Maplecroft alerte contre la résurgence de ce risque dans les mines et les hydrocarbures en Afrique. Quatre pays sont particulièrement épinglés.
Dans une interview exclusive à JA, le directeur général Benoît de la Fouchardière vante les performances de Perenco, notamment en RDC, en Tunisie et au Gabon, et défend le dialogue instauré avec les gouvernements ainsi que le bilan environnemental du groupe franco-britannique.
Les groupes extractifs ont décidé d’appuyer les efforts du gouvernement pour appuyer un développement minier artisanal responsable coexistant avec les sites industriels.
Promettant de partager ses revenus extractifs avec « ses frères congolais », l’homme d’affaires controversé propose à la population de prendre des parts dans la société qu’il vient de créer. Explications.
Après la fusion avec Teranga Gold, le patron d’Endeavour se félicite de la présence renforcée de son groupe en Afrique de l’Ouest, où il espère encore découvrir de nouveaux gisements.
Des tensions politiques à la pandémie de Covid-19, nombreux sont les paramètres à prendre en compte pour évaluer les dangers encourus par les entreprises.
Malgré l’insurrection armée qui sévit depuis 2017 au Mozambique, Total entend bien y poursuivre son mégaprojet gazier. Et fait confiance aux autorités pour en assurer la sécurité, moyennant une solide contribution financière.
Confrontées à des risques majeurs dans des contextes très variés, les entreprises doivent s’adapter au danger et se coordonner avec les États, souverains en matière de défense et de police.
Certains groupes africains réalisent la majeure partie de leur chiffre d’affaires dans d’autres pays du continent. Quels sont les secrets de leur succès ?
Sur le continent, la majorité des business schools ont bien négocié le virage de l’enseignement à distance. Retrouvez le nouveau classement Jeune Afrique des masters des écoles de commerce francophones.
L’opération de communication menée par l’homme d’affaires israélien, très actif en RDC, a toutes les chances de se retourner contre lui dans un contexte de rupture de l’alliance entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila.
Si aucun évêque ou cardinal africain ne semble aujourd’hui exercer une influence prépondérante au niveau mondial, quatre noms commencent à s’imposer sur le continent.
À côté de la poignée de corridors logistiques récemment rénovés que compte le continent, d’importants tronçons non bitumés et d’interminables contrôles frontaliers compliquent la donne. Une infographie pour comprendre.
Sinopec, BW Offshore et même Total pourraient emboîter le pas à Shell et réduire drastiquement leur activité au Gabon, ou même quitter le pays, faute de soutien de l’État face à la Cemac et à l’Opep.
Devenu une zone majeure de production de gaz naturel liquéfié, le continent consomme encore peu de cette énergie « flexible et peu coûteuse », souligne le directeur gaz de la major française.
Non coté, le discret groupe pétrolier n’est pas soumis aux mêmes règles de transparence que la plupart de ses concurrents. Mais s’attire de plus en plus de critiques.
L’ONG Oxfam accuse Total d’économiser au moins 191 millions de dollars d’impôts sur l’exploitation de son projet du Lac Albert en Ouganda, grâce au recours à des sociétés néerlandaises. La major française fait valoir un choix stratégique.
Bien qu’en croissance, la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique est encore très largement minoritaire en Afrique. État des lieux des réalisations et des ambitions continentales.
Claudio Descalzi, qui risque huit ans de prison, nie toute action illégale lors d’une transaction au Nigeria. Le dirigeant de la major italienne présente sa défense dans l’un des plus importants procès pour corruption de l’histoire de l’industrie pétrolière.