Christophe Le Bec est journaliste économique. Il couvre l’actualité des secteurs pétrolier, minier et industriels (automobile et aéronautique). Il s’intéresse aux questions de transparence et de gouvernance, ainsi qu’aux organisations patronales et syndicales. Il lui arrive aussi d’écrire sur des sujets religieux et sur la Guinée.
Le mégaprojet de Total a franchi un pas avec deux accords pour la construction de l’oléoduc entre l’Ouganda et la Tanzanie, mais la conjoncture morose pourrait repousser la décision finale d’investissement.
Quand la pandémie a frappé le continent, les groupes déjà rompus au dialogue social se sont plus rapidement adaptés que les sociétés qui y étaient moins habituées.
Rachetée par la junior australienne Mali Lithium au géant canadien Barrick, la mine d’or malienne, dont les réserves paraissaient épuisées, s’apprête à produire de nouveau.
Les miniers canadien et chinois ont décidé de mettre en commun leurs efforts quant à la transformation et à la logistique du cuivre et du cobalt en RDC.
Le pétrolier français et Maputo ont renforcé leur accord de protection des installations gazières, qui prévoit notamment un soutien logistique aux forces de l’ordre mozambicaines.
Grâce à sa bonne santé financière, le géant canadien est à l’affût d’opportunités dans les filières de l’or et du cuivre pour servir ses ambitions panafricaines.
Accusés par deux ONG d’avoir mis au point un système de contournement des sanctions américaines, l’homme d’affaires israélien Dan Gertler et Afriland First Bank affûtent leurs armes judiciaires et médiatiques.
Des ONG accusent l’entrepreneur israélien d’avoir continué à faire fructifier ses affaires en RDC, en dépit des sanctions américaines qui pèsent sur lui.
Après six mois de discussion, le gouvernement guinéen valide la convention pour l’exploitation des blocs 1 et 2 du mont Simandou par le consortium SMB-Winning. Montant estimé de l’investissement : 14 milliards de dollars.
La chute des prix du gaz et la révision drastique par plusieurs majors de leurs plans d’investissements en cette période de crise pourrait menacer le plan de Dakar de rejoindre le club des grands producteurs africains d’hydrocarbures.
Le géant suisse fait face à la fronde d’une partie de ses actionnaires qui réclament plus de transparence et l’accélération d’une transition énergétique jugée trop timide.
Longtemps optimistes sur la résilience de leur modèle en Afrique, les producteurs de cuivre, cobalt, bauxite et fer liés à Pékin sont plus prudents. Le soutien du géant asiatique sera-t-il à la hauteur ?
Même si les majors n’ont pour l’heure officialisé que quelques retards et annulations de projets mineurs, il faut s’attendre à un décalage de un à trois ans de la date de démarrage de la majorité des grands projets d’hydrocarbures. Avec l’aide du cabinet Rystad Energy, Jeune Afrique fait le point.
Le cours de l’or est au plus haut depuis près de huit ans. Avec la crise liée à la pandémie de Covid-19, le métal jaune est considéré comme une valeur refuge, ce qui pousse les producteurs africains, qui avaient réduit leurs cadences, à augmenter progressivement leurs volumes, en dépit d’une logistique plus complexe et coûteuse.
Annoncée jeudi 23 avril, la cession pour 575 millions de dollars à son partenaire, Total, de la totalité de sa participation dans le projet du lac Albert en Ouganda, était attendue. Elle permet à Tullow Oil, lourdement endetté, de se recentrer sur ses actifs les plus rentables.
Directeur général d’Oryx Energies depuis un an, le Sénégalais Moussa Diao analyse la séquence particulière que traverse l’industrie pétrolière et les répercussions de la crise actuelle sur la santé des négociants en hydrocarbures.
Du fait de la chute des cours, le géant suisse a décidé de suspendre l’activité de sa mine de Mopani, en Zambie, dans l’attente de jours meilleurs. Une décision qui fait suite à la suspension des activités à Mutanda, en RDC, l’an dernier, et que les autorités locales ont peu appréciée.
Confinement en Inde, diminution des dessertes internationales… Du fait de l’épidémie, les diamantaires, notamment De Beers, sont confrontés au double défi de faire tailler leurs pierres et de les vendre.
L’accord dit « Opep++ » de réduction de la production pétrolière, prévoit une diminution de 9,7 millions de barils par jour des volumes de brut échangés sur les marchés mondiaux. Quelles conséquences pour les pays producteurs africains ?
Depuis la mi-mars, du fait de l’épidémie de coronavirus, les constructeurs automobiles ont multiplié les annonces d’arrêt de production, aboutissant début avril à une fermeture des grandes usines africaines de fabrication de véhicules. Tour d’horizon des usines qui ont baissé provisoirement le rideau.
Le monde pétrolier retient toujours son souffle, ce 10 avril au soir, en attendant la confirmation et la déclinaison par pays d’un accord de réduction de la production mondiale d’or noir. Une mesure qui pourrait ne pas suffire à faire repartir les cours du Brent.
Le géant pétrolier français a confirmé ce 7 avril la cession de ses réseaux de distribution de carburant sierra-léonais et libérien au groupe Conex Oil & Gas Holding Ltd, installé à Monrovia, en même temps que celle de ses parts dans un bloc d’exploration-production offshore au Brunei, vendues à Shell. Les deux transactions vont permettre à Total d’encaisser 400 millions de dollars.
Très présent en Afrique australe, le producteur de cuivre et de zinc d’origine indienne perd son directeur général – dix-huit mois seulement après sa prise de fonctions –, en pleine tourmente sur les marchés miniers.
Après la chute des cours du brut liée à la pandémie de coronavirus, les prix des carburants sont attendus à la baisse. Sur le continent, la baisse des prix à la pompe n’est pas toujours automatique. Explications.
Sur un marché profondément perturbé par le coronavirus et la guerre des prix entre Riyad et Moscou, la junior filiale de Carlyle, spécialisée dans le redéveloppement de champs matures, affirme que son modèle d’exploitation lui permettra de traverser la crise pétrolière actuelle. Assala a déjà investi plus de 70 millions de dollars au cours du premier trimestre de 2020.
Si la cour d’appel d’Alger a confirmé, le 25 mars, les peines de prison d’Hassen Arboui et Mohamed Bairi, deux ex-patrons de l’industrie automobile algérienne, ces condamnations pénales ne résolvent pas le problème d’une filière automobile en panne sèche.