Christophe Le Bec est journaliste économique. Il couvre l’actualité des secteurs pétrolier, minier et industriels (automobile et aéronautique). Il s’intéresse aux questions de transparence et de gouvernance, ainsi qu’aux organisations patronales et syndicales. Il lui arrive aussi d’écrire sur des sujets religieux et sur la Guinée.
Pour Louis Watum, patron des miniers congolais, le secteur dispose des ressources et de l’expérience pour résister face à la crise du coronavirus. Alors que la province du Haut-Katanga sort de 48 heures de confinement lié à la détection de trois cas de Covid-19 qui ont voyagé dans un vol Kinshasa-Lubumbashi.
La compagnie aurifère Endeavour Mining, pilotée par le Français Sébastien de Montessus, annonce une opération de fusion-acquisition amicale d’envergure avec Semafo, menée par le Québécois Benoît Desormeaux.
Alors que le cours du baril s’effondre, rien en dehors de dispositions sanitaires drastiques n’a changé pour les compagnies actives sur le continent. En revanche, si la situation devait perdurer, certains groupes parmi les plus fragiles n’y survivraient pas.
Depuis que la Guinée et BSGR, la compagnie du milliardaire israélien controversé Beny Steinmetz, ont trouvé un terrain d’entente au sujet des blocs 1 et 2 du mont Simandou, rétrocédés à l’État le 21 février 2019, les perspectives se sont ouvertes pour le démarrage d’un projet minier d’envergure.
Le 12 mars, en pleine déroute des cours du Brent, la junior britannique a annoncé une perte nette avant impôt de 1,7 milliard de dollars pour 2019 et sa décision de se séparer du tiers de ses effectifs.
Le cours du Brent se sont retrouvés dans le rouge en fin de journée vendredi 6 mars, cependant qu’une réunion entre les membres de l’Opep et la Russie se dirigeait vers l’échec d’un accord de réduction de production. Cet accord vise à contrer l’effet négatif du coronavirus sur les cours du brut.
Avec le rachat des actifs de la major américaine Anadarko, le géant français de hydrocarbures Total prépare son avenir sur le continent. Un futur orienté vers le gaz et tourné vers des pays non francophones.
Bien que relativement épargné par l’épidémie, le continent en subit les conséquences économiques, notamment du fait de la limitation au strict minimum des déplacements des personnes et de la chute des cours des matières premières.
À la tête du groupe suisse de négoce depuis un an, Moussa Diao veut en renforcer les infrastructures, asseoir ses positions dans la filière GPL et étendre son réseau de stations-service.
Sénégal, Côte d’Ivoire, Zambie… Depuis qu’il a pris les rênes du deuxième producteur d’or de la planète, le Sud-Africain Mark Bristow est sur tous les fronts.
La révision des prévisions de production de la compagnie a entraîné la démission de son patron et la chute de son cours boursier. Mais le portefeuille africain de Tullow Oil demeure attractif…
Où se trouvent les gisements des différents minerais du sous-sol guinéen, entre la bauxite, le fer et l’or ? Quels en sont les actionnaires principaux ? Les réseaux ferrés et ports minéraliers existants, en projet ? Jeune Afrique fait le point en une infographie.
De la bauxite au fer : le patron du consortium sino-guinéo-singapourien détaille sa stratégie pour le démarrage de l’exploitation des blocs 1 et 2 du gisement du mont Simandou, obtenus le 13 novembre.
État des lieux des différentes filières, projets d’expansion, diversification du portefeuille… La PDG de l’entreprise française livre pour JA son plan de bataille continental.
Le trafic des ports situés sur la côte orientale du continent ainsi que sur les Nouvelles routes de la soie établies par Pékin – de Port-Soudan à Mombasa – a explosé. État des lieux du trafic.
Le recours aux sources d’énergies renouvelables et le véhicule électrique, appelés à se généraliser, sont une opportunité pour le secteur des mines, selon Robert Friedland (Ivanhoe Mines), qui lors de la conférence London Mines & Money, a rappelé l’enjeu des métaux indispensables aux équipements à zéro émission carbone, le cuivre en premier lieu.
Dans un contexte de préparation à la sortie de l’UE, la diplomate détaille la stratégie mise en place pour veiller au mieux aux intérêts du Royaume-Uni sur le continent.
Le consortium singapourien-sino-guinéen décroche les blocs 1 et 2 du gisement de fer guinéen, considéré comme le plus important du continent. Il s’est engagé à construire le Tranguinéen ainsi qu’un port minéralier à Matakong.
L’Africa Oil Week qui vient de s’achever au Cap a été l’occasion pour l’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) de tendre la main à l’Afrique du Sud pour obtenir son adhésion, avec l’ambition d’entraîner celle de ses voisins d’Afrique australe.
Du Maroc à la Côte d’Ivoire en passant par la Tunisie et le Sénégal, quatre métropoles rivalisent d’ingéniosité pour séduire les investisseurs du secteur.
Alors que les ONG et institutions internationales poussent les États africains à accélérer leur transition vers les énergies renouvelables, les gouvernements des pays producteurs d’hydrocarbures du continent ne sont pas prêts à abandonner un modèle auquel leurs économies restent très dépendantes.
À Abuja, le gouvernement se retrouve tiraillé entre les efforts d’Abubakar Malami, ministre de la Justice, qui veut infliger un redressement de 62 milliards de dollars aux majors pétrolières en vertu d’une loi de 1994, et Timipre Silva, ministre du Pétrole, qui a pour objectif de les pousser à doubler leur production d’ici 2025.
La découverte d’importants gisements de gaz au large du Sénégal et de la Mauritanie a déchaîné les passions, et même les accusations de corruption, sur fond de craintes de voir surgir la « malédiction des matières premières ». Jonathan Evas, vice-président de BP Exploration, qui a notamment participé aux discussions avec Kosmos Energy, expose les enjeux de ce projet pour son groupe et les deux pays.
Le trafic aérien depuis et vers l’empire du Milieu a pour la première fois dépassé le seuil des 2,5 millions de passagers en 2018, indique OAG spécialiste de l’analyse du secteur. Le point sur les données majeures du ciel « chinafricain ».
Le conflit entre l’exécutif et le producteur automobile français a tourné à l’ultimatum, depuis que Renault a donné un mois à la ministre de l’Industrie pour relever le plafond de pièces importées qui lui est imposé.
Campagnes de promotion des blocs, révision des codes… Les pays producteurs de la région multiplient les initiatives pour attirer de nouveau les compagnies. Avec un résultat jusqu’à présent mitigé.
Depuis juin 2019 et la baisse des prix à la pompe décrétée par le gouvernement malgache – une promesse de campagne du président Rajoelina –, rien ne va plus entre l’État et les distributeurs de carburant.
Inaugurée le 20 juin par le roi Mohammed VI, l’usine PSA de Kénitra, à une soixantaine de kilomètres de Rabat, doit devenir l’une des principales bases industrielles du groupe français pour la région Afrique - Moyen-Orient.