Christophe Le Bec est journaliste économique. Il couvre l’actualité des secteurs pétrolier, minier et industriels (automobile et aéronautique). Il s’intéresse aux questions de transparence et de gouvernance, ainsi qu’aux organisations patronales et syndicales. Il lui arrive aussi d’écrire sur des sujets religieux et sur la Guinée.
Même si une médiation du président égyptien Sissi, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, a fait baisser la tension entre les présidents kényan et somalien, qui ont annoncé le 25 septembre à New York une reprise de leurs relations diplomatiques, le conflit frontalier entre les deux pays demeure.
La situation semble à nouveau bloquée entre le ministère guinéen des Transports et la société Rusal, qui se disputent l’usage de la voie ferrée entre Dubréka et Conakry.
A Kampala, la compagnie pétrolière britannique Tullow Oil se retrouve enlisée dans un imbroglio fiscal qui n’en finit pas. Le français Total et le chinois CNOOC en font aussi les frais.
En voyage sur le continent du 4 au 10 septembre, le pape aura-t-il pu s’extraire – ne serait-ce que provisoirement – des luttes intestines qui déchirent le Vatican et des scandales liés à la pédophilie qui ébranlent l’Église catholique ? À voir.
Situé à 12 kilomètres de Tanger Med, mais de l’autre côté du détroit de Gibraltar, le port d’Algésiras a bien l’intention de tenir tête à son rival marocain.
Alliée au marocain BCP et désormais implantée en Côte d’Ivoire, la jeune pousse sénégalaise spécialisée dans les paiements électroniques élargit son offre et sa clientèle.
Une offre plus élevée a permis à Barrick Gold de convaincre les actionnaires minoritaires d’Acacia Mining de lui céder 36% du capital qu’il convoitait. Retour sur l’épilogue d’un feuilleton qui a duré plus de deux mois.
Six mois après l’élection présidentielle, le secteur extractif n’a toujours pas d’interlocuteur. L’entrée en vigueur du nouveau code minier, qui doit redonner plus de pouvoir à l’état, est ralentie. Dans l’incertitude, les investisseurs gèlent leurs projets.
Alors qu’Acacia Mining, miné par un redressement fiscal pharaonique, est dans l’impasse en Tanzanie depuis plus de deux ans, Mark Bristow, le patron de Barrick Gold, a tenté de reprendre en main les négociations avec Dar es-Salaam. Mais la partie s’est révélée plus compliquée que prévu.
Alors que l’offre proposée par les premiers producteurs mondiaux de fer est en baisse, le minerai a atteint son plus haut niveau depuis cinq ans, une situation favorable au continent africain, où les compagnies minières relancent petit à petit des projets.
La cotation à Londres d’Airtel Africa, la branche africaine de Bharti Airtel, devrait avoir lieu le 28 juin prochain. Le géant indien des télécoms, piloté par le tycoon Sunil Mittal, a annoncé avoir reçu l’aval des autorités financières britanniques pour lancer l’opération.
Si Paul Obambi, le patron de Sapro, a enfin vendu une cargaison de fer, reste à savoir si le minerai congolais séduira les industriels chinois, et à résoudre de nombreux problèmes logistiques.
Toujours en cours, le déploiement de la télévision numérique terrestre au sud du Sahara, qui devait s’achever en 2015, a jusqu’à présent davantage bénéficié à Canal+ et à StarTimes qu’aux chaînes et aux producteurs africains.
Seul pays d’Afrique de l’Ouest à n’avoir pas libéralisé son secteur audiovisuel, la Côte d’Ivoire va réparer cette anomalie à l’occasion de l’adoption de la TNT.
Dans leur rapport annuel, les spécialistes réunis au sein du groupe Cyclope font part de leurs inquiétudes concernant les perspectives à court terme pour les marchés des ressources naturelles, dont une part importante provient du continent africain.
Le bras de fer est engagé entre le patron de Beny Steinmetz Resources Group et le PDG du géant brésilien du fer Vale, qui attend de son ancien partenaire le versement d’une amende de 1,1 milliard d’euros pour lui avoir caché l’acquisition frauduleuse de ses licences guinéennes.
Le groupe français Total vient de dévoiler un accord lui permettant de contrôler les actifs d’Anadarko en Afrique, si ce dernier choisit d’être racheté par son compatriote américain Occidental Petroleum, face à son concurrent Chevron.
Le groupe indien de distribution de boissons a profité de l’appel d’air créé par le boycott des Eaux Minérales d’Oulmès, en 2018, pour se renouveler sur le marché chérifien.
Limogé sans justification après deux années à la tête de la Sonatrach, l’ex-président du géant pétrolier et gazier, Abdelmoumen Ould Kaddour, aura renforcé l’empreinte internationale du groupe et résolu nombre de différends qui pesaient sur sa réputation.
En 2018, les jeunes pousses du continent ont levé plus de 1 milliard de dollars. Beaucoup sont prêtes à se développer hors de leurs frontières et attirent dans leur tour de table capitaux-risqueurs et multinationales.
Le géant du trading agricole Phoenix Global DMCC, basé à Dubaï, continue d’étendre sa toile, et pas seulement autour du riz, sa céréale de prédilection.
Depuis mars 2017, la justice italienne est mobilisée par un montage pétrolier suspect impliquant des hauts cadres dirigeants d’Eni, qui se sont assuré une participation indirecte substantielle dans le champ gazéifère offshore Marine XI, au Congo, valorisé à 2 milliards de dollars, par l’intermédiaire de World Natural Resources Congo (WNR).
Réunis dans un panel spécifique à l’occasion de l’Africa CEO Forum (ACF) à Kigali, les dirigeants de Jumia, leader de l’e-commerce du continent, du géant sud-africain de la distribution Massmart, et de Ringier, pionnier du e-recrutement et de la publicité en ligne, ont défendu leur contribution et leur impact au développement à l’emploi et aux entreprises du continent.
Le manque d’infrastructures, le nécessaire engagement du secteur privé, les entraves encore importantes à la libre-circulation des personnes… Autant d’obstacles à dépasser pour que la zone de libre-échange continentale devienne une réalité, ont estimé des personnalités telles que Paul Kagame, Carlos Lopes ou encore Naguib Sawiris, lors de l’ouverture des débats du Africa CEO Forum.
Les usines de Kenitra et d’Oran doivent permettre à PSA de doubler ses ventes en Afrique. La première va être inaugurée, la seconde cumule les retards.
Si la production de bauxite en Guinée explose grâce à la présence de nouveaux acteurs, celle de l’or stagne, et le gouvernement doit encore débloquer le mégaprojet de fer de Simandou.
Le ministre guinéen des Mines, Abdoulaye Magassouba, a progressivement recentré autour de ses services le pilotage des mines de son pays, dont les dossiers étaient juste-là disséminés entre de multiples responsables.
L’annonce le 11 mars de l’accord trouvé entre Barrick et Newmont Mining pour la création d’une coentreprise visant à exploiter en commun leurs gisements dans le « Gold country » du Nevada a sonné la fin de l’OPA hostile du premier sur le second, annoncée le 25 février dernier.