Christophe Le Bec est journaliste économique. Il couvre l’actualité des secteurs pétrolier, minier et industriels (automobile et aéronautique). Il s’intéresse aux questions de transparence et de gouvernance, ainsi qu’aux organisations patronales et syndicales. Il lui arrive aussi d’écrire sur des sujets religieux et sur la Guinée.
Confrontée à « d’importantes difficultés économiques », conséquence notamment de son bras de fer avec le gouvernement nigérien, la filiale de l’opérateur français vient de solliciter l’ouverture d’une procédure de règlement préventif auprès du tribunal de commerce de Niamey, censée lui éviter de se trouver en cessation de paiement.
Accusations d’espionnage, concurrence internationale, ambitions continentales, le dirigeant n’a aucun tabou. En exclusivité pour Jeune Afrique, Jibin Cao, chargé de la moitié nord du continent lève le voile sur sa stratégie.
Représentants politiques, marques et fournisseurs d’accès : tous les grands acteurs des télécoms actifs en Afrique et dans le monde entier étaient réunis cette semaine à Barcelone, pour le Mobile World Congress.
Depuis 2011, Huawei a mis en place une gouvernance particulière avec à sa tête trois « présidents tournants » qui se relaient tous les six mois. Ren Zhengfei, le fondateur du groupe, a choisi ce système original pour lui succéder.
C’est la saison des mégafusions-acquisitions à la chaîne dans le monde aurifère, alors que le cours de l’or a augmenté de 11,4 % pendant les six derniers mois.
Séduire les classes moyennes africaines se révèle plus difficile que prévu pour le groupe français CFAO, spécialiste du B to B. Pour parvenir à leurs fins, ses dirigeants et actionnaires ont remis à plat leur stratégie.
Obstacle à l’évolution rapide de CFAO vers une meilleure compréhension du consommateur : la faible africanisation de l’encadrement. Il n’y a actuellement pas un seul Africain parmi les dix-sept membres du comité exécutif du groupe.
C’est une activité historique qui demeure extrêmement importante pour CFAO. La production et la distribution de médicaments et de dispositifs médicaux en Afrique et dans les territoires français d’outre-mer ont rapporté au groupe environ 1,4 milliard d’euros en 2017.
Avec la publication de ses résultats pour le quatrième trimestre 2018, Airtel Africa confirme la hausse de sa performance, portée par ses filiales au Nigeria et en Afrique de l’Est.
Entré en négociation avec Helios pour l’acquisition de Telkom au Kenya, le groupe de Sunil Mittal persiste à vouloir coter ses filiales africaines pour faire baisser son endettement et dégager des liquidités afin de contrer la concurrence en Inde.
À New Delhi, la guerre des prix lancée par Jio et la fusion entre Vodafone India et Idea, effective depuis août 2018, ont fortement ébranlé Bharti Airtel.
Pour rebondir après une année délicate, le distributeur de produits pétroliers a nommé une nouvelle directrice générale. Et affirme conserver son tropisme africain.
Le continent africain s’est déjà lancé dans la course à cette nouvelle technologie, qui pourrait générer 9 milliards d’euros de revenus… À condition que les États accompagnent son essor.
Alors que la fusion entre Randgold et Barrick Gold est devenue effective le 2 janvier, l’ex-patron de Randgold et nouveau directeur général du groupe annonce d’importantes réductions d’effectifs au siège de la société et la cession de certaines mines jugées non-stratégiques.
Quand les leaders du secteur accusent les gouvernements de menacer leurs activités en multipliant les sanctions, ces derniers invoquent un manque de transparence.
Au coude-à-coude, ces deux leaders historiques se livrent une guerre sans merci sur le créneau des opérateurs de télécoms et dans les services numériques à destination des entreprises.
Frappé par de nouvelles sanctions, le géant sud-africain ne veut pas plier face aux demandes d’Abuja et prépare sa future croissance. Il envisage la vente de certaines filiales et se concentre sur le développement d’internet et des services en ligne.
C’est grâce à New Delhi que la start-up fondée en Californie KaiOS – qui a fourni le système d’exploitation du smartphone non tactile à 20 dollars dévoilé par MTN le 13 novembre – a connu un démarrage fulgurant.
Avec le retour au début d’août des sanctions américaines à l’encontre de l’Iran, du fait du retrait des États-Unis de l’accord sur le nucléaire, Téhéran est devenu le talon d’Achille de MTN au Moyen-Orient.
Les dirigeants de Renault, Nissan et Mitsubishi ont confirmé le 29 novembre la poursuite de leur alliance automobile, à l’occasion de leur première réunion depuis l’arrestation de Carlos Ghosn. La coopération se poursuit notamment au sein de l’usine Renault de Tanger-Med, au Maroc.
Après avoir délaissé le continent, où elle est surtout présente au Nigeria, la major anglo-néerlandaise s’active en Afrique de l’Est et s’apprête à revenir en Angola.
Court-circuités sur les appels et les messages par des services tels que WhatsApp, les opérateurs comptent sur les nouveaux services liés à l’internet sur mobile pour générer de nouveaux revenus. Mais la connectivité des Africains reste toute relative.
Rob Shuter, le patron de MTN, a annoncé ce 13 novembre la commercialisation dès le mois de janvier par son groupe de smartphones non tactiles à bas coûts, qui seront vendus autour de 20 dollars dans tous les pays où l’opérateur est présent.
Au Cap, où s’est tenue la rencontre annuelle des professionnels du secteur pétrolier africain du 5 au 9 novembre, l’ambiance était au beau fixe, avec un prix du baril de Brent revenu autour de 71 dollars.
L’arrivée au pouvoir de João Lourenço a permis à la major française de renforcer ses positions et de multiplier les projets dans le deuxième État pétrolier du continent.
Fusion avec Siemens, concurrence chinoise, développement des marchés maghrébins et plus récemment subsahariens, pour lesquels le groupe français vient d’inaugurer une usine en Afrique du Sud : le vice-président Afrique et Moyen-Orient du géant des transports présente sa stratégie.
D’ici à deux semaines, Abdoulaye Magassouba, ministre guinéen des Mines, pourrait mettre sa menace à exécution et retirer de manière unilatérale le permis d’exploitation du mont Simandou – le plus grand gisement de fer du continent – au groupe Rio Tinto.
Le patron sénégalais de l’aval de Total entend continuer la diversification des produits et services vendus dans ses stations. Et déplore l’interventionnisme des politiques sur les prix à la pompe.