Christophe Le Bec est journaliste économique. Il couvre l’actualité des secteurs pétrolier, minier et industriels (automobile et aéronautique). Il s’intéresse aux questions de transparence et de gouvernance, ainsi qu’aux organisations patronales et syndicales. Il lui arrive aussi d’écrire sur des sujets religieux et sur la Guinée.
Après avoir lancé plusieurs projets, le constructeur allemand présente la stratégie qu’il compte mettre en œuvre sur le continent. Entretien avec son patron au sud du Sahara.
Il y a deux ans, le géant britannique évoquait la cession de la plupart de ses actifs dans la nation Arc-en-Ciel. La remontée des cours rend ces opérations délicates moins urgentes.
Premier producteur mondial d’or, le canadien veut s’allier avec le groupe de Mark Bristow pour se renforcer sur le continent et améliorer son efficacité opérationnelle.
Réputée pour son excellence industrielle et sa capacité à innover, l’Allemagne n’entend plus jouer les seconds rôles sur le continent. Si la volonté politique est réelle, la frilosité des entreprises de la quatrième puissance mondiale limite encore cette ambition.
Emmanuel Hategeka, directeur des opérations du Rwanda Development Board, espère le constructeur automobile entraînera dans son sillage d’autres entre prises allemandes.
Le géant pétrolier chinois Sinopec et son rival suisse Glencore, associé à des actionnaires noirs et minoritaires, s’affrontent pour le rachat de Chevron South Africa.
Alors que s’achève le Focac, avec 53 des 54 pays africains représentés, Xi Jiping a tenté de couper l’herbe sous le pied des critiques. Il a annoncé que la Chine ne financerait que les projets avec un véritable modèle économique, et se montrerait plus sélective dans ses crédits.
Le pays de la Teranga et la terre d’Éburnie se disputent le titre de première puissance francophone d’Afrique de l’Ouest. Jeune Afrique analyse point par point cette rivalité, renforcée ces derniers mois par les découvertes pétrolières sénégalaises.
Passé sous pavillon chinois, le géant des semences et pesticides mise sur la recherche pour se démarquer de la concurrence sur un marché encore naissant.
L’acquisition par ChemChina de Syngenta pour 44 milliards de dollars, finalisée en juin 2017, est la plus importante opération chinoise jamais réalisée à l’étranger. Objectif de cette emplette coordonnée par Pékin : faire entrer la Chine dans la cour des grands en matière de semences agricoles et de pesticides, un secteur crucial où elle était quasi absente.
À 51 ans, Tonye Cole est un baron du secteur pétrolier, actif dans le trading, la distribution, mais aussi l’extraction au Nigeria, au Ghana et en Côte d’Ivoire au travers de Sahara Group (10 milliards de dollars de chiffre d’affaires).
Dans le viseur de la justice américaine pour des opérations en RDC et au Nigeria, Glencore et son emblématique patron Ivan Glasenberg font désormais face à la défiance des investisseurs.
L’Itie a pour vocation de faire la lumière sur les revenus tirés des industries extractives, mais permet-elle réellement de mettre fin à l’opacité qui règne dans l’octroi des licences ?
Alors que Glencore vient de trouver un terrain d’entente avec ses deux principaux partenaires en RDC, la multinationale suisse pourrait être rattrapée par les compromis passés avec ses partenaires congolais.
Le groupe de Paul Obambi se lance dans l’exploitation d’un gisement de fer. Un virage stratégique, à l’heure où croît la pression des états sur le négoce des produits pétroliers.
Le semencier Syngenta, les laboratoires pharmaceutiques Roche et Novartis, le groupe de médias Ringier… Ces entreprises suisses déjà bien installées sur le continent sont réunies près de Bâle, ce 22 juin, pour aiguiller leurs compatriotes sur les stratégies à adopter pour se lancer sur les marchés africains.
La remontée du brut est une aubaine pour les États producteurs. Leurs revenus vont augmenter, et les projets des majors être relancés. Mais les questions sur la capacité de ces pays à diversifier leurs économies et à améliorer leur gouvernance demeurent.
Sous la pression du FMI, qui menace de ne pas lui apporter son soutien financier, Brazzaville a entamé à la fin du mois d’avril des discussions musclées avec les traders internationaux Glencore et Trafigura.
Arrivée d’opérateurs étrangers, entrée en exploitation de nouvelles mines, hausse de la production… Le métal jaune a le vent en poupe et contribue à maintenir le pays à flot.
Le groupe italien devient un acteur majeur du gaz sur le continent grâce à la montée en puissance du méga champ égyptien de Zohr. Il entend aussi capitaliser sur ses actifs en Algérie et au Mozambique.
Après une année 2017 qui a vu le constructeur français passer devant Toyota sur le continent, le vice-président de Renault pour la région Afrique – Moyen-Orient – Inde détaille la stratégie et les nouvelles ambitions du groupe.
Après avoir réussi son introduction en Bourse, le distributeur de carburants, qui exploite la marque Shell, entrera dans quelques mois sur huit nouveaux marchés africains, où il s’apprête à absorber les stations Engen. Les négociations se poursuivent en revanche avec le gouvernement de la RDC sur le transfert de la filiale locale.
Pour accélérer leur pénétration sur les marchés africains, les marques de l’empire du Milieu, le Chine, multiplient les ouvertures d’usine. Des initiatives appuyées par Pékin. Celles qui réussiront feront émerger de sérieux rivaux pour les leaders, Renault et toyota.
L’homme d’affaires israélien réclame 3 milliards de dollars à l’opérateur suisse qui ne lui a pas versé de royalties depuis cinq mois. Un arriéré dont Glencore conteste le montant, mais pas le principe, et qui s’explique par les sanctions économiques américaines visant Dan Gertler.
Acteur majeur du négoce de produits agricoles, Phoenix Global DMCC réalise un tiers de ses revenus sur le continent. Le groupe entend désormais se développer au-delà de l’import-export. Interview avec le Directeur général, chargé de la division riz.
Le groupe allemand, maison-mère de la marque Mercedes-Benz, réputé pour la fiabilité de ses véhicules, veut se faire une place dans le secteur très concurrentiel des poids lourds.
Les atouts de la ville émiratie séduisent de plus en plus d’entreprises internationales. En quelques années, la ville est parvenue à s’imposer comme un véritable hub vers le continent.