Christophe Le Bec est journaliste économique. Il couvre l’actualité des secteurs pétrolier, minier et industriels (automobile et aéronautique). Il s’intéresse aux questions de transparence et de gouvernance, ainsi qu’aux organisations patronales et syndicales. Il lui arrive aussi d’écrire sur des sujets religieux et sur la Guinée.
Lors de l’Africa CEO Forum, les 26 et 27 mars à Abidjan, cinq « startupers » actifs à travers le continent étaient invité à présenter brièvement leur entreprise. Objectif, décrocher le prix de la « Most promising company of the year », et, surtout, convaincre les investisseurs.
Alors que l’Africa CEO Forum se poursuit à Abidjan, centré sur l’appropriation des révolutions technologiques par les entreprises du continent, un panel de dirigeants de fonds d’investissement dédiés aux start-ups a discuté des types de projet les plus prometteurs.
Les débats sont lancés à Abidjan, dans le cadre de la 6e édition de l’Africa CEO Forum, qui s’est ouverte ce lundi. Un premier panel composé de chefs d’entreprises et du président de la Banque africaine de développement s’est interrogé sur l’appropriation par l’Afrique des révolutions technologiques actuelles.
Kinshasa, sûr de son bon droit et encouragé par la flambée du prix des matières premières, semble déterminé à porter jusqu’au bout son nouveau code, quitte à embraser le secteur.
Les crispations sont nombreuses entre le patron de la Gécamines, la société minière de l’État de RDC, Albert Yuma, et Martin Kabwelulu, son ministre de tutelle.
Adopté par l’Assemblée nationale et le Sénat en janvier 2018, le nouveau code minier attend encore la signature du chef de l’État, facultative selon la Constitution congolaise, avant sa promulgation.
Classé au patrimoine mondial, le delta de l’Okavango, au Botswana, est une pure merveille naturelle. D’accès protégé, il est aujourd’hui réservé à une clientèle aux poches bien garnies.
Après avoir exploité avec succès les sites abandonnés par les majors, la compagnie, Perenco se lance dans l’exploration. Désormais sous le feu des projecteurs mais peu encline à communiquer, elle alimente les critiques des ONG.
La société minière Anglo American avait prévu de revendre une partie des mines qu’elle détient en Afrique du Sud. Malgré la conjoncture, son patron Mark Cutifani ne se presse pas.
Alors que le gouvernement congolais s’apprête à lancer son nouveau code minier, rien ne va plus entre le président de la Gécamines, la société d’État qui exploite le cuivre et le cobalt de la RDC, et le directeur général de Glencore, son partenaire suisse pour les mines de Kamoto et de Mutanda.
Les professionnels du secteur minier africain se sont retrouvés au Cap, du 5 au 8 février, pour la conférence Mining Indaba, dans un contexte de hausse du prix des minerais. Un seul trouble-fête : la RDC, qui prévoit une réforme du code minier, rendu plus contraignant, et de renégocier les contrats de partenariats de la Gécamines au Katanga.
Efficace dans sa gestion de la chute des cours, le géant américain, ExxonMobil a les moyens d’investir à nouveau sur le continent africain pour contrer la concurrence. Seul ou associé à d’autres majors, il multiplie les projets autour des récentes découvertes.
Les relations entre ExxonMobil et l’État tchadien n’ont pas toujours été au beau fixe mais les contentieux de l’an passé semble surmontés. Le temps est à la collaboration.
S’il s’est engagé à racheter les parts de Rio Tinto sur le mont Simandou, le groupe chinois ralentit le mouvement. En attendant des jours meilleurs sur le marché du fer…
Grâce à la maîtrise de ses coûts, le premier producteur d’or d’Afrique francophone a poursuivi sa croissance. Mais il doit souvent batailler avec les gouvernements pour préserver ses intérêts.
Le patron fondateur s’est entouré d’une escouade de cadres issus du premier pays dans lequel Randgold s’est implanté, le Mali, en 1995. Ils ont pris les positions au sein du top management de la compagnie.
Pour diversifier son économie, Gaborone a su tirer parti de son extraordinaire patrimoine naturel. Le pays, qui attire principalement des visiteurs aisés, veut maintenant élargir sa clientèle à la classe moyenne.
L’audit révélant des irrégularités sur la comptabilisation de la production de la mine de Kamoto a entraîné le départ de trois administrateurs de Katanga Mining, filiale de Glencore en RD Congo.
Les dirigeants de l’industrie touristique mondiale sont réunis à Kasane, au Bostwana, pour lancer l’« Appel de Kasane », visant une transformation de l’industrie touristique vers un meilleur respect de l’environnement et en particulier de la vie sauvage.
Yves Koné, Malick Tohé, Lionel Soulard et Françoise Mariame Koné Bédié font tous partie des institutions relatives à la production, la récolte, la vente ou au contrôle de la filière cacao en Côte d’Ivoire.
Le texan à l’origine des plus grandes découvertes d’hydrocarbures ouest-africaines depuis 2007 s’attaque aussi à l’Afrique centrale. Retour sur les clés de sa réussite.
Alors que le cours du baril de brent, la référence pour le pétrole, a dépassé le 27 octobre les 60 dollars (50 euros), son plus haut niveau en deux ans, les prix du gaz naturel suivent leur propre évolution.
En Côte d’Ivoire, la major française va construire un terminal d’importation de GNL pour approvisionner les centrales du pays. L’opportunité pour Abidjan de créer un hub électrique.
En Afrique de l’Ouest, Wapco – West African Gas Pipeline Company, dont Chevron est le premier actionnaire –, qui pilote le gazoduc reliant le Nigeria au Ghana, a connu bien des péripéties depuis son démarrage en 2007.
«Le gaz est le nouveau pétrole ! », affirmait à la fin du mois d’octobre Rodney MacAlister, président du cabinet Monetizing Gas Africa, aux participants de l’Africa Oil Week, la grand-messe annuelle des hydrocarbures.
À la suite de la découverte de deux corps d’adolescents blancs dans la banlieue du Cap, le colonel Vaughn de Vries, policier en instance de divorce et porté sur la bouteille, reprend une enquête sur une affaire qu’il n’a pu élucider sept ans plus tôt.