Journaliste à Jeune Afrique depuis 2008, Cécile Manciaux est rédactrice en chef adjointe, responsable de la section « Grand format » de l’hebdomadaire. Ses principaux centres d’intérêt : l’aménagement et le développement urbain, le droit électoral, les religions, les trésors linguistiques.
Azerbaïdjan en avril, Russie en juin, Kazakhstan en juillet, Chine en septembre prochain… Le seul agenda international 2024 du président Denis Sassou Nguesso illustre la proximité du Congo avec les régimes autoritaires. Une proximité née d’une histoire partagée qui perdure dans les relations diplomatiques, et dans l’état d’esprit de nombre de Congolais.
« Seulement » treize candidatures validées pour la présidentielle des 9 novembre et 20 décembre prochains, contre trente-six en 2018. Et s’il suffisait d’un élu, « bien élu » et légitime, pour enfin remettre la Grand Île sur les rails du développement ?
Médiateur pour la Libye et les Grands Lacs, protecteur de la forêt tropicale… À deux ans et demi de la présidentielle, Denis Sassou Nguesso a les mains libres, et du temps, pour enchaîner les voyages diplomatiques.
Dans « Henry Miller, un rêve parisien », notre collaborateur François-Xavier Freland revient sur la décennie où l’auteur de « Tropique du Cancer » a vécu dans la ville lumière, passant d’Américain inconnu à écrivain célèbre et inclassable.
Après plus de treize années passées sous la présidence de Denis Sassou Nguesso et le règne sans partage du tout-puissant PCT, le pays découvrait le multipartisme et changeait de chef de l’État. Une ouverture qui fut aussi brève que douloureuse.
« La relance économique par la diversification et le travail acharné », tel était le slogan des célébrations de la fête nationale en 2019. Une présidentielle, une crise sanitaire, un plan développement plus tard, et alors que la hausse des cours du brut laisse espérer des lendemains meilleurs, l’injonction demeure plus que jamais d’actualité.
Quelque 2,5 millions d’électeurs sont appelés aux urnes ce dimanche. Entre un paysage politique écrasé par la toute puissance de Denis Sassou Nguesso et de son parti, le retrait de la candidature du chef de file de l’opposition et les liens qui ont pu exister entre le président sortant et ses principaux concurrents, pour les Congolais, les jeux semblent déjà faits.
Alors que va s’ouvrir la campagne pour la présidentielle du 21 mars, à laquelle Denis Sassou Nguesso se porte candidat pour un quatrième mandat, les jeux semblent déjà faits. Contexte sanitaire et économique oblige, les Congolais ont la tête ailleurs. Et les plus franches critiques ne viennent pas de l’opposition…
Actifs dans des domaines aussi divers que l’énergie, l’agroalimentaire, le droit, la finance et le design, ces businesswomen et businessmen ont en commun leur origine congolaise… et leur réussite. Portraits.
Si Djibouti a engagé d’énormes investissements pour renforcer son rôle de carrefour régional, son économie est encore peu diversifiée, maintenant le chômage et la pauvreté à des niveaux élevés.
Ancien Premier ministre et ex-ambassadeur du Congo en France, l’écrivain Henri Lopes raconte l’atmosphère confuse qui régnait au Congo dans les années 1960 et 1970.
Denis Sassou Nguesso devrait se porter candidat pour un quatrième mandat à la présidentielle de mars 2021. Après l’électrochoc créé par la chute des cours du brut, un aggiornamento s’impose mais les résistances sont nombreuses.
Pascal Tsaty Mabiala, Guy Brice Parfait Kolélas, Anatole Limbongo Ngoka et Mathias Dzon sont les principales figures de proue de l’opposition à Denis Sassou Nguesso. Portraits croisés.
Réformes institutionnelles, apaisement de la vie politique, aménagement du territoire, modernisation du pays, progrès sociaux… Les changements opérés depuis 2011 sont tangibles dans de nombreux domaines. Même si beaucoup reste à faire.
Safaris-photos, circuits culturels, sports nautiques… Les opérateurs privés locaux – hôteliers ou agences – proposent des activités et des séjours dans les plus beaux sites. Des excursions souvent taillées sur mesure.
À Madagascar, dans la partie sud des terres centrales de l’île, vivent les Zafimaniry. Un peuple peu connu, si ce n’est par les sculptures et constructions en bois réalisées par ses menuisiers, dont le savoir-faire séculaire est inscrit au patrimoine oral et immatériel de l’humanité par l’Unesco.
L’investiture du nouveau chef de l’État, Mohamed Ould Ghazouani, le 1er août, a été l’occasion de la première passation de pouvoir entre un président et son successeur tous deux élus. Une évolution qui ne s’accompagnera pas nécessairement d’un renouveau politique, et en tout cas certainement pas d’une rupture.
De l’agroalimentaire à la finance en passant par la distribution, depuis Dakar, Bamako, Lomé ou Abidjan, des femmes et des hommes d’affaires ont fait le pari de développer les activités de leurs groupes dans d’autres pays de la sous-région. Portraits.
La Cedeao compte parmi ses membres des producteurs de tout premier ordre au niveau continental, comme en témoignent les résultats de quelques filières des secteurs extractif et agro-industriel.
Le secteur pétrolier tchadien reprend de la vigueur grâce à la remontée des cours du baril ainsi qu’à l’augmentation de la production, désormais estimée à 150 000 barils par jour, et des exportations de brut.
Pionnier de l’écotourisme dans le pays, le groupe sud-africain Congo Conservation Company (CCC) a développé dans le parc national d’Odzala-Kokoua une offre touristique réservée à une clientèle aisée.
«La relance économique par la diversification et le travail acharné. » C’est sous ce slogan qu’ont été placées, le 15 août dernier, les célébrations – moins ostentatoires que de coutume – de la fête nationale.
Le Plan national de développement (PND) 2018-2022, présenté en mars par l’exécutif, est fondé sur les résultats de la Stratégie de croissance accélérée et de promotion de l’emploi (Scape) menée par le gouvernement de 2013 à 2017.
Vice-président de l’Assemblée nationale, André Johnson explique pourquoi l’Union des forces de changement (UFC), son parti, a choisi de voter en faveur de la réforme constitutionnelle portée par Faure Gnassingbé.
Dans toute l’Afrique francophone, des salles de cinéma (r)ouvrent leurs portes, exploitées par des groupes locaux ou par le réseau CanalOlympia, du français Vivendi, et bientôt par celui de son compatriote Pathé…
Célèbre pour ses écrivains et son attachement presque viscéral à la littérature, le pays compte de nombreux romanciers, poètes ou dramaturges parmi les hauts commis de l’État.