Journaliste à Jeune Afrique depuis 2008, Cécile Manciaux est rédactrice en chef adjointe, responsable de la section « Grand format » de l’hebdomadaire. Ses principaux centres d’intérêt : l’aménagement et le développement urbain, le droit électoral, les religions, les trésors linguistiques.
En adoptant son nouveau code minier, l’État congolais, premier producteur de cobalt, instaure notamment une hausse de la redevance sur les minerais désormais classés comme « métaux stratégiques », qui passe de 2 % à 10 %.
Organisation du parti au pouvoir, législatives à venir, crise postélectorale de 2016… Le secrétaire général du Parti démocratique gabonais (PDG), revient pour Jeune Afrique sur les principaux dossiers politiques du moment au Gabon.
Reprise bien amorcée et aura internationale retrouvée, le pays affichait ces deux dernières années un front plutôt serein. Mais depuis janvier, la grogne sociale monte. Quant au climat politique, après les locales et avant les législatives, en septembre, il est de nouveau agité.
Avec un nouveau plan stratégique, des dépenses maîtrisées et des investissements en forte hausse, la croissance est de retour et semble pérenne. Le grand défi, désormais, est qu’elle soit partagée.
Payadowa Boukpessi, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et des Collectivités locales, a accepté de se confier à Jeune Afrique sur la situation politique du Togo.
Au Togo, la loi sur la création de 116 communes au Togo a été adoptée le 23 juin dernier par l’Assemblée nationale. Pour l’opposition, cette réforme territoriale permet au gouvernement de contrôler les espaces qui lui sont favorables.
Jean-Pierre Fabre, chef de file de l’opposition et président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), répond aux questions de Jeune Afrique au sujet de la crise politique qui secoue le Togo depuis plusieurs mois.
Designer, chef d’entreprise, mannequin, blogueuse… Ces Togolaises illustrent le dynamisme et les nouvelles aspirations de l’univers du textile et de la mode.
Le Maroc accueille dans ses établissements d’enseignement supérieur environ 18 000 étudiants originaires d’Afrique subsaharienne (contre à peine plus de 1 000 en 1994 et 16 000 en 2013), dont 10 000 dans le public.
Sécurité, autorité de l’État, réformes, développement… Ces derniers mois, il a pu mesurer les espoirs, les impatiences, mais aussi les motifs de contrariété de ses concitoyens. À moins d’un an de la présidentielle, c’est l’heure du bilan pour Ibrahim Boubacar Keïta.
Le dramaturge Alioune Ifra Ndiaye rouvre le BlonBa, fermé depuis 2012. Nouveau quartier, nouveaux espaces : cette version « remastérisée » du complexe culturel promet de faire bouger Bamako.
Le Sénégal est sur une trajectoire de croissance soutenue. Mais pour tenir le cap, il faut renforcer la compétitivité du privé, en soutenant les PME-PMI et en remobilisant l’investissement direct étranger.
Associant fonds d’investissement et groupes sénégalais ou étrangers spécialisés dans le renouvelable, les parcs photovoltaïques montent en puissance. Et ce n’est pas fini.
Après plus de vingt ans dans l’opposition, Clément Mouamba, banquier au long cours, a été nommé à la tête du gouvernement en avril 2016, au lendemain de la présidentielle et au plus fort de la crise financière.
Relier les métropoles secondaires entre elles ainsi qu’à la capitale reste un enjeu majeur. La société publique de bus dakaroise se lance dans le créneau et séduit les usagers.
Vive les villes ouest-africaines ! Et cap sur la vie de leurs habitants. Ceux d’aujourd’hui et ceux de demain. Travaillés au corps depuis des années par nombre d’élus, d’architectes et d’urbanistes locaux, les États et les collectivités territoriales ont enfin replacé les citadins au cœur des schémas directeurs, des plans de développement et des politiques territoriales.
Six mois après sa création, la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (Coder), qui regroupe les partis de l’ex-majorité présidentielle, a profité du renouvellement de son bureau, le 20 avril, pour dresser un premier bilan de son action.
Le 5e sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC), fin juillet 2016, à Yamoussoukro, a été un signal fort de la normalisation des relations entre la Côte d’Ivoire et le Burkina, qui se sont d’ailleurs donné rendez-vous en juillet prochain, à Ouagadougou, pour une nouvelle conférence des chefs d’État.
La Haute Cour de justice du Burkina Faso a annoncé le 10 avril que l’ex-président burkinabè Blaise Compaoré, qui vit en exil en Côte d’Ivoire, et les ministres de son dernier gouvernement seront jugés le 27 avril pour leur implication présumée dans la répression de l’insurrection populaire d’octobre 2014 qui avait conduit à la chute du régime.
L’une des priorités du gouvernement est de redynamiser les filières agricoles, qui, contrairement à celles des mines, redistribuent énormément et font vivre 80 % de la population du pays.
Un vaste chantier d’assainissement est en cours à Conakry. Et il y a du travail… Objectif : libérer la ville des embouteillages et, surtout, des monceaux de déchets qui la défigurent.
Malgré la chute des cours des minerais et des métaux, les revenus du secteur sont en forte hausse. Et c’est la filière aurifère qui en dope le chiffre d’affaires.
Le 12 décembre, le conseil d’administration du FMI a approuvé deux accords triennaux au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) et du mécanisme élargi de crédit (MEC) en faveur de la Côte d’Ivoire.
Au-delà de l’effervescence suscitée par la découverte d’importants gisements offshore de pétrole et de gaz, le grand défi est d’impliquer le tissu économique local.