Le général Djibrill Bassolé, considéré comme l’un des cerveaux du coup d’État manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, a rejeté lors de son procès la validité des échanges téléphoniques qu’il aurait eus avec Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne.
Au deuxième jour de sa comparution dans le procès du putsch manqué de 2015 au Burkina, le général Djibrill Bassolé, qui a plaidé non coupable, a notamment insisté sur « la totale déconnexion de ses activités privées » avec les faits qui sont lui reprochés.
Au premier jour de sa comparution dans le procès du putsch manqué de 2015 au Burkina, le général Djibrill Bassolé a contesté les faits qui lui sont reprochés. Ses avocats ont notamment remis en cause l’authenticité du rapport d’expertise sur les conversations téléphoniques qu’il aurait eues avec Guillaume Soro.
La ministre burkinabè de l’Économie, des Finances et du Développement, Rosine Sori Coulibaly, a présenté le 18 décembre au Parlement un budget 2019 plus « prudent » que celui déposé en septembre dernier. Une démarche « qui ne remet nullement en cause les ambitions initiales du gouvernement », a-t-elle précisé.
Lancée en 2016 pour produire et commercialiser des lampes solaires au Burkina Faso, Lagazel ouvrira sa première station de recharge collective le 14 décembre à Kombissiri, à 35 km au sud de la capitale burkinabè.
Après neuf jours de comparution devant le tribunal militaire de Ouagadougou, le général Gilbert Diendéré continue de réfuter la paternité de la tentative de déstabilisation du pouvoir de la Transition survenue le 16 septembre 2015.
Les parlementaires burkinabè ont adopté la nouvelle concession pour la gestion et l’exploitation du chemin de fer Abidjan-Ouaga, conclue entre le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le groupe Bolloré. À la clef : 400 millions d’euros pour réhabiliter la liaison ferroviaire entre les deux villes.
Aux commandes depuis 2002, le banquier accélère le virage digital du leader burkinabè du microcrédit pour partir à la conquête de l’Afrique de l’Ouest.
Baobab, Cofina, Amifa… La concurrence s’accroît en Afrique de l’Ouest pour des acteurs qui devront choisir entre conserver leur vocation sociale et offrir d’importants retours sur investissement.
L’audition du général Gilbert Diendéré, l’un des principaux accusés de la tentative de coup d’État de 2015, s’est ouverte lundi 26 novembre devant la justice militaire burkinabè. L’ancien bras droit de Blaise Compaoré réfute avoir « commandité » le putsch et pointe la responsabilité de l’ancien Premier ministre de la Transition, Yacouba Isaac Zida.
Plus d’un an après le départ de l’Aga Khan, Air Burkina s’est allié au danois Nordic Aviation Capital pour renforcer sa flotte. La compagnie s’apprête à acquérir trois nouveaux appareils de location, pour plus de 4,6 millions d’euros.
Les audiences du procès du putsch manqué de 2015 reprennent mercredi 21 novembre avec le témoignage de Boureima Kiéré, ex-chef d’état-major particulier du président de la Transition. Mais ce sont les témoignages des généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, cerveaux présumés de la tentative de coup d’État, qui sont les plus attendus.
Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a officiellement mis en service le 15 novembre l’échangeur du nord de Ouagadougou. Ce projet, qui permet de désenclaver les quartiers nord de la capitale, a coûté 70 milliards de francs CFA.
Enseignement, recherche, publications… Si les moyens manquent encore, l’Afrique n’a jamais été aussi présente sur la scène scientifique mondiale, et de nombreux talents émergent. Une certitude : l’effort doit être collectif et panafricain.
Après avoir réalisé cette année une percée au Mali, la filiale du groupe burkinabè Planor Afrique, également présente en Côte d’Ivoire, vise la place de leader dans une région dominée par des acteurs étrangers.
Après avoir dompté son marché domestique estimé à 800 tonnes par jour, la jeune pousse, fondée en 2013 par Edem D’Almeida (36 ans), a bouclé début octobre la levée de près d’un million d’euros pour implanter une filiale au Bénin, première étape de son expansion régionale.
Après le Mali, puis le Sénégal et le Burkina Faso, bientôt le Togo ? Comme un effet domino, le vote des diasporas, considéré à tort ou à raison comme une avancée démocratique, s’institutionnalise à travers les pays d’Afrique de l’Ouest.
Consolider la croissance et confirmer la relance de l’économie, ralentie en 2017 par les remous politiques : voici les objectifs que s’est fixés le ministre de l’Économie et des Finances Sani Yaya, 55 ans. Ce fin connaisseur du secteur bancaire ouest-africain détaille son plan d’attaque.
Le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, a lancé le 30 octobre, en présence du président du Liberia, George Weah, la construction de l’autoroute de contournement de la capitale Ouagadougou. D’un coût de 276 millions d’euros, ce chantier va durer trois ans.
Alors que se poursuit le procès des 84 coaccusés soupçonnés d’être les cerveaux du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, Me Yérim Thiam, l’un des avocats de Léonce Koné, Hermann Yaméogo et du général Djibrill Bassolé, assure à Jeune Afrique que ses clients sont innocents.
Annoncée en conseil des ministres le 3 octobre, l’ouverture du capital de la holding Togocom, qui rassemble les deux opérateurs publics de téléphonie fixe et mobile du pays, Togo Telecom et Togo Cellulaire, est un tournant décisif pour le secteur tertiaire togolais.
Le fondateur du groupe diversifié Planor Afrique, unique candidat pour succéder à Birahima Nacoulma à la tête du patronat burkinabè, est désormais assuré d’en prendre les commandes. Son élection est prévue le jeudi 25 octobre.
La compagnie burkinabè a réduit ses pertes. Mais le faible trafic en Afrique de l’Ouest interroge sur la pertinence pour les États de disposer de leur propre pavillon national.
Mis en cause pour son implication présumée dans le coup d’État manqué de septembre 2015, Léonce Koné, l’un des poids lourds du CDP, l’ancien parti au pouvoir, a affirmé à la barre que de l’argent « collecté auprès d’amis en Côte d’Ivoire et dans la sous-région » lui avait seulement été remis pour soutenir les « actions politiques » de son parti.
À la tête de la Société nationale burkinabè d’hydrocarbures depuis mai 2017, Hilaire Kaboré veut mobiliser des investissements pour mettre à niveau les infrastructures et adapter la qualification du personnel.
Lancée en 2015, la start-up burkinabè spécialisée dans la confection artisanale d’emballages en papier affirme avoir permis de remplacer au moins 150 000 sachets plastique. L’entreprise compte désormais franchir un nouveau palier : étendre son rayon de distribution au Mali et au Niger.
La réussite de l’entreprise de BTP Ebomaf a permis à son fondateur de tisser des liens étroits avec de nombreux chefs d’État d’Afrique de l’Ouest. Doté d’un solide carnet d’adresses, le patron burkinabè diversifie maintenant ses activités tous azimuts.