La banque de développement régionale, qui a engagé quelques centaines de millions d’euros dans les trois pays, est désormais forcée de penser à l’après.
L’annonce de la sortie de l’organisation régionale par les juntes au pouvoir à Bamako, Ouagadougou et Niamey constitue une crise politique et économique sans précédent en Afrique de l’Ouest. Décryptage.
En attendant de boucler définitivement le rachat du groupe bancaire panafricain dans le courant de 2024, l’avocat d’affaires et banquier réorganise son holding bancaire. Explications.
À seulement 48 ans, Léon Konan Koffi est la fois l’artisan du retour en force du tycoon Bernard Koné Dossongui dans la banque et l’un des piliers d’Atlantic Group.
Assurances agricoles, restructuration, apports en fonds des actionnaires… Cinq ans après avoir frôlé le dépôt de bilan, l’assureur ivoirien a multiplié par vingt son chiffre d’affaires et se rapproche du numéro un ivoirien, Sanlam, sur le segment IARDT (incendies, accidents, risques divers et transports).
Le placement en garde à vue le 10 janvier de l’ancien patron d’Énergie du Mali, Koureissi Konaré, ainsi que de plusieurs collaborateurs de la société publique intervient sur fond d’accusation de « faux, usage de faux » et « atteinte aux biens publics ».
La compagnie aurifère canadienne invoque des « fautes graves » pour justifier le limogeage de son président, le Français Sébastien de Montessus. Un coup dur pour le groupe qui s’est hissé parmi les premiers producteurs d’or en Afrique de l’Ouest.
AFG Holding, contrôlé par le magnat Bernard Koné Dossongui, a obtenu l’accord du régulateur bancaire et des autorités réglementaires pour la reprise et la fusion des activités de Banque populaire Côte d’Ivoire à sa filiale locale. Une prise qui permet au groupe de renforcer in fine sa présence et d’afficher ses ambitions.
Apports des actionnaires, fusions-acquisitions, absorptions… En voulant muscler le capital des banques ouest-africaines à 20 milliards de F CFA, les autorités monétaires et réglementaires cherchent avant tout à préserver la solidité du secteur. Explications.
La naissance tous azimuts de banques à capitaux publics en Afrique francophone est accueillie tièdement par le secteur, qui estime que le modèle doit prouver sa pertinence dans l’architecture financière nationale et régionale.
En rachetant le segment retail du groupe britannique à Abidjan, Idrissa Nassa entend renforcer l’ancrage local de son groupe, déjà bien établi dans le pays.
Les filiales burkinabè et mozambicaine de la banque française seront reprises par le groupe piloté par le banquier américano-burkinabè Simon Tiemtoré, sous réserve d’une validation de l’accord par les autorités réglementaires.
La reprise de la filiale mauritanienne du groupe français Société générale par Coris Holding, que pilote le banquier burkinabè Idrissa Nassa, se fait toujours attendre. Explications.
Siège flambant neuf à Ouagadougou, nouvel actionnariat, doublement du capital… Le leader burkinabè du leasing et de l’affacturage peaufine en toute discrétion les ingrédients de sa mue en banque traditionnelle.
Finance, télécoms, distribution… L’entrepreneur burkinabè, ancien associé du tycoon ivoirien Bernard Koné Dossongui et du Béninois Séverin Adjovi au sein de Telecel Faso, a bâti le groupe Planor Afrique. Ce holding pèse plusieurs centaines de milliards de francs CFA.
À des degrés divers, les tissus économiques du Burkina Faso, du Mali et du Niger se délitent. Même si les indicateurs macroéconomiques tiennent bon, les entreprises sont les premières à payer les frais de l’instabilité politique et sécuritaire.
En compétition avec son compatriote qui sollicitait un nouveau mandat, le patron de Coris Bank s’est imposé en obtenant le vote de confiance des organisations patronales, réunies en assemblée générale. Il prend ainsi les rênes d’un Conseil national du patronat en quête d’un nouveau souffle.
En s’offrant l’établissement après avoir repris la totalité des participations du groupe français dans sa filiale locale, Brazzaville, qui souhaitait avoir la mainmise sur le choix du futur repreneur, a jeté son dévolu sur le groupe bancaire BGFIBank. L’enseigne dirigée par le banquier Oyima rachète ainsi la totalité des actions de Société générale Congo.
Plombée par l’embargo de 2022 et sous sanctions du gendarme bancaire basé à Abidjan, la Banque malienne de solidarité a entamé un plan de redressement.
Le très remuant et controversé ministre burkinabè Bassolma Bazié a jeté un pavé dans la marre à la tribune des Nations unies en s’invitant dans le débat aussi bien économique que politique sur le franc CFA qu’il dénonce comme une monnaie coloniale.
La liste des filiales de grands établissements internationaux rachetées par des groupes africains de taille moyenne ne cesse de s’allonger. Si des craintes se font jour sur leur capacité à absorber ces entités, les experts interrogés par Jeune Afrique se montrent rassurants.
Les autorités de transition burkinabè ont donné deux semaines à l’attaché de défense français et à son équipe pour quitter Ouagadougou, tout en fermant leur mission militaire à Paris.
Après avoir décuplé en une décennie les revenus de l’entreprise familiale, le patron de 42 ans s’apprête à acquérir une entreprise en Afrique de l’Ouest, tout en poursuivant la diversification de ses activités.
Acquisition des filiales de BNP Paribas au Burkina et en Guinée et maintenant du réseau Oragroup, négociations avec Société générale… Le banquier s’emploie à disrupter le secteur financier ouest-africain avec Vista Bank. Son objectif : bâtir un groupe panafricain. Jeune Afrique vous en livre les dessous.
Le fonds d’investissement panafricain Emerging Capital Partners (ECP) annonce, ce jeudi 10 août, la signature d’un accord en vue de la cession totale de ses parts dans Oragroup au groupe Vista.
Après les tensions diplomatiques et la rupture des accords militaires entre les deux pays, la France a rompu ses liens économiques avec le Burkina Faso.
L’État congolais et la Société générale ont annoncé avoir trouvé un accord pour la reprise de la totalité des participations du groupe français dans sa filiale locale. En s’offrant l’établissement, Brazzaville souhaite avoir la mainmise sur le choix du futur potentiel repreneur.
La chaîne de télévision s’impose peu à peu comme une référence au sein du paysage audiovisuel abidjanais. Jean-Philippe Kaboré, son patron, s’appuie sur le triptyque information de proximité, économie et développement. Rencontre.
À cheval entre Ouagadougou et Abidjan, le groupe familial est actif dans l’industrie, le négoce, l’immobilier et l’agro-industrie. En investissant dans de nouvelles lignes de broyage de fèves de cacao, il veut se faire une place face aux multinationales du secteur.
Le jeune fondateur du groupe de construction burkinabè, Kastor Africa, a obtenu le quitus des autorités ivoiriennes pour la réalisation d’une nouvelle ville durable à moins d’une centaine de kilomètres d’Abidjan. Eco City devrait mobiliser plusieurs milliards d’euros d’investissement.