Les pays de la région redoutent que les arsenaux libyens tombent entre les mains des terroristes d’Aqmi et des trafiquants de tout poil. Autre effet collatéral de la crise, le sort déplorable réservé par les rebelles aux migrants subsahariens.
Se présentera, se présentera pas ? Il est évident que l’ambition présidentielle chatouille l’ancien Premier ministre malien Modibo Sidibé. Mais en a-t-il les moyens ?
Battu en 2001, devancé dans les sondages, Jorge Carlos Fonseca a réussi à refaire son retard pour remporter la présidentielle cap-verdienne haut la main.
Avec l’assaut victorieux des rebelles sur la capitale, le « roi des rois » Mouammar Kadhafi a perdu son trône. Mais les combats se poursuivent en Libye, et, dans un pays sans tradition démocratique, tiraillé par les clivages tribaux et politiques, la tâche du Conseil national de transition s’annonce très difficile.
La réunion du comité central du Front de libération nationale (FLN) du 31 juillet dernier est loin d’avoir apaisé les tensions qui agitent le parti. Abdelaziz Belkhadem est accusé de jouer une carte un peu trop personnelle.
Mis en cause après l’assassinat du général Abdelfattah Younès, le chef de la rébellion libyenne continue de jouir d’une certaine légitimité, du moins aux yeux des Occidentaux.
Bien que membres de l’alliance présidentielle, les Frères musulmans sont de plus en plus critiques vis à vis du pouvoir en Algérie. Dans leur viseur : le ministre de l’Intérieur, Dahou Ould Kablia.
L’assassinat du général Younès, ancien proche de Kadhafi devenu chef d’état-major de la rébellion, a révélé l’ampleur des tensions qui minent le Conseil national de transition, et contribué à la dissolution de son « bureau exécutif », l’équivalent du gouvernement. Voyage à l’intérieur d’une rébellion en plein désarroi.
Attaques à l’explosif contre des convois de l’armée, attentats-suicides… Depuis trois mois, on assiste à une recrudescence de la violence terroriste. Les trafics d’armes en provenance de Libye n’y sont pas étrangers et les autorités redoutent le pire pendant le ramadan. L’Algérie est sous haute surveillance…
Depuis deux mois, le rythme des visites en Algérie de ministres et de proches du président français s’accélère. Pragmatisme ponctuel ou entente cordiale au long cours ? Telle est la question.
Jusqu’à présent, le mobile de l’attentat du DC-10 d’UTA restait mystérieux. Vingt-deux ans plus tard, Abderrahmane Chalgham, un ancien ministre de Kadhafi entré en dissidence, a fait des révélations fracassantes sur la responsabilité du régime de Tripoli.
De passage à Paris, le président Amadou Toumani Touré a appelé les touristes à revenir au Mali, dont l’activité économique est très affectée par la menace terroriste.
En réponse au mécontentement populaire, le président a promis une ouverture démocratique. Depuis, les consultations s’enchaînent, sur tous les fronts. Si certains les boycottent, la mobilisation, inédite, laisse espérer de réels changements.
Plus d’un millier d’acteurs associatifs, économiques et culturels ont participé aux premiers états généraux de la société civile. L’occasion pour celle-ci d’affirmer le rôle qu’elle compte jouer.
Kadhafi n’était pas là, mais ses pairs n’ont parlé que de lui lors de la 17e Conférence des chefs d’État du continent, les 30 juin et 1er juillet. L’adoption d’un plan de sortie de crise en Libye était au cœur des travaux. Récit de débats mouvementés.
L’ancien chef de l’État malien et ex-président de la Commission de l’UA reste désespérément silencieux. De quoi énerver ses anciens compagnons de lutte.
La capitale de la Guinée équatoriale, Malabo, accueille jusqu’au 1er juillet le 17e sommet de l’Union africaine (UA). Les échanges qui auront lieu les 30 juin et 1er juillet entre les 53 chefs des Etats membres de l’UA, sont préparés par le Conseil exécutif, composé des ministres des Affaires étrangères des pays concernés. Retour sur une séance marquée par le retour du Niger au sein des instances panafricaines.
Dans un an, à l’issue de l’élection présidentielle d’avril 2012, Amadou Toumani Touré ne sera plus au pouvoir. Au Mali, la bataille pour sa succession, très disputée et indécise, est lancée.
Les états généraux de la société civile ont permis aux citoyens, via un exercice de démocratie participative sans précédent, de s’associer aux réformes politiques en cours d’élaboration. Une méthode qui, pour l’instant, a permis d’éviter que la marmite algérienne ne déborde.
La commission chargée de conduire les consultations autour des réformes politiques en Algérie, dont les travaux se sont achevés le 21 juin, a reçu quelque 250 personnalités et une cinquantaine de mémorandums. Que va-t-il en sortir ?
L’Égyptien Ayman al-Zawahiri est sans doute devenu le numéro un de l’organisation Al-Qaïda. Son premier message vidéo depuis la mort de Ben Laden a été rendu public le 8 juin.