Un climat détendu, quelques différends aplanis ou, du moins, abordés avec franchise… Le bilan du séjour du ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé à Alger est globalement positif.
Bourreau de travail à la réputation sans tache, Brahim Bouzeboudjène hérite de la délicate mission de présider l’organe national chargé de traquer corrompus et corrupteurs.
Pour assurer la sécurité dans la bande sahélienne, les autorités maliennes ne se contentent pas du renforcement de la coopération militaire avec l’Algérie, la Mauritanie et le Niger.
Le président Bouteflika charge Abdelkader Bensalah et Mohamed Seghir Babès de conduire les consultations dans la perspective d’une « profonde » révision de la Constitution algérienne.
Algérie, Mali, Mauritanie et Niger : les quatre pays ayant décidé d’unir leurs forces contre Aqmi au Sahel ont tenu vendredi une importante réunion à Bamako. Objectif : parvenir à mettre sur pied en dix-huit mois une force commune d’intervention.
Le président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh a mis sur pied une équipe gouvernementale rajeunie, chargée de conduire les chantiers prioritaires : lutte contre le chômage et amélioration des performances économiques.
Kadhafi peut encore compter sur ses anciens compagnons et sur ses enfants, avec une habile répartition des tâches. Mais aussi sur plusieurs tribus qui lui sont restées fidèles.
Le chef d’Al-Qaïda entretenait avec les islamistes radicaux algériens des relations anciennes, mais peu suivies. Sa disparition ne devrait rien changer à leur stratégie. Mais porter un coup à leur légitimité.
Après deux mois de bombardements de l’Otan et cent jours d’une insurrection armée désormais encadrée par des conseillers militaires occidentaux, Kadhafi est toujours là.
Après une présidentielle remportée facilement, le président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh a prêté serment pour un troisième mandat. Le dernier, a-t-il promis.
Le 15 avril, le chef de l’État a pris date devant la nation : il conduira lui-même le processus de réformes politiques garantissant une authentique ouverture démocratique.
Le mur de la peur est tombé. Après des années d’apathie, les peuples arabes ont décidé de devenir acteurs de leur futur. Avec des méthodes et des résultats bien différents selon les pays.
Secrétaire d’État tunisien au Développement régional et local, Mohamed Néjib Karafi veut parer au plus pressé pour stabiliser les régions prioritaires. Une enveloppe de 1,483 milliard de dinars sera octroyée au développement local et permettra de lutter contre les disparités.
Professeur à l’Institut national du patrimoine, Lamine Bouazizi est spécialisé dans l’histoire de la région de Sidi Bouzid. Pour lui, la révolution aurait eu lieu même sans l’immolation par le feu de son célèbre homonyme.
Fiers du nouveau statut de leur ville, les Bouzidiens savourent leur victoire sur la dictature. Mais ils ne relâchent pas leur vigilance et attendent avec impatience les premières mesures destinées à relancer le développement local.
Si la capitale fait toujours rêver, les retards accumulés dans sa stratégie de développement attisent les passions. Voyage au cœur d’une agglomération à la recherche du temps perdu.
Ils avaient 10 ans ou 20 ans au moment de la guerre d’indépendance. L’héroïsme, les mots ou la carrière de ces natifs de la capitale ont fait d’eux des symboles. Portraits.
Niamey grandit trop vite. La capitale manque de logements, d’infrastructures, d’un plan de développement… À cheval sur le fleuve Niger, elle réserve cependant quelques douceurs. Reportage.
Depuis l’enlèvement d’expatriés à Arlit et à Niamey, le recours aux sociétés spécialisées dans le gardiennage et la protection augmente. Même si leur personnel n’a pas le droit d’être armé.
Le transport de passagers par la route est l’un des secteurs les plus rentables pour l’investissement privé. Une dizaine de compagnies se partagent le marché.
Principal artisan du coup d’État contre Tandja, Salou Djibo a fait rimer junte et démocratie. À quelques jours de la remise du pouvoir aux civils, portrait du président de la transition.
Les salafistes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique n’hésitent plus à opérer en terre nigérienne, y compris dans la capitale. Une menace que le nouveau pouvoir devra combattre.