Promotion ou préretraite ? La nomination de Yazid Zerhouni au poste (créé pour l’occasion) de vice-Premier ministre soulève des interrogations… que son absence d’apparition publique ne fait que renforcer.
Nommé président pour une période de transition qui doit s’achever au plus tard le 1er mars 2011, le chef de la junte, Salou Djibo, semble bénéficier de la confiance de la communauté internationale. Quatre mois après le coup d’État, qu’a-t-il changé dans la gestion du Niger ? Est-il sur la bonne voie ?
Abdelaziz Bouteflika aura attendu dix-huit mois avant d’user d’une nouvelle prérogative introduite par la révision de la Constitution, en novembre 2008, révision qui lui avait permis de briguer un troisième mandat : le droit de désigner un vice-Premier ministre.
On le qualifiait de « président aux trois quarts ». Son ambitieux plan quinquennal – 286 milliards de dollars d’investissements sur cinq ans – et le remaniement du 28 mai, qui confirme le coup de barre à gauche, prouvent qu’il n’en est rien.
C’est dans un contexte tendu que se tenait, mardi à Bruxelles, l’évaluation de l’accord d’association entre l’Union européenne et l’Algérie. Les entreprises algériennes se sentent défavorisées par rapport aux européennes, tandis qu’Alger déplore la dimension uniquement économique de l’accord.
De nombreux élus islamistes maghrébins étaient présents sur la flottille humanitaire violemment arraisonnée par Israël. L’émotion provoquée par ce drame pourrait leur être politiquement bénéfique.
Abattu par un drone près de la frontière entre l’Afghanistan et le Pakistan, Moustapha Abou al-Yazid est le huitième « numéro trois d’Al-Qaïda » tué par l’armée américaine depuis 2001…
Un scandale financier, un assassinat, un vaudeville politico-économique… Trois affaires récentes mettent en lumière le comportement délictuel des « fils et filles de ». Enquête sur une impunité ayant presque force de loi.
Connu pour son intégrité, le nouveau président-directeur général de Sonatrach aura fort à faire pour corriger l’image corrompue de l’entreprise laissée par son prédécesseur. Pour cela, il s’appuie sur une direction renouvellée et sur son expérience de près de quarante ans dans le secteur.
Le gouvernement a révisé sa stratégie au profit des entreprises locales. Un patriotisme économique qui tranche avec l’option libérale suivie jusqu’à présent. Et qui a dérouté plus d’un opérateur.
Au cours des six derniers mois, le ministre des Affaires étrangères a convoqué les ambassadeurs de France, d’Égypte et du Mali, et a rappelé ses ambassadeurs au Caire et à Bamako. Ambiance.
Paradoxalement, les mesures restrictives relatives au commerce extérieur et à l’investissement étranger sont vertement critiquées par les milieux d’affaires algériens.
Réélu pour un troisième mandat il y a tout juste un an, le président Abdelaziz Bouteflika poursuit sa politique d’investissements publics, soutenue par une large majorité de la classe politique. Mais, sur le front économique et social, les tensions se font jour.
Mi-avril, l’Iran a organisé un contre-sommet sur le désarmement nucléaire à Téhéran. Le but : convaincre que la République islamique cherche à développer sa maîtrise nucléaire pour un usage exclusivement civil.
Un protocole d’accord pour le financement et la réalisation du futur Opéra d’Alger a été signé le 14 avril entre l’Algérie et la Chine, qui doit prendre en charge sa construction.