Ancien chef de la diplomatie malienne, négociateur pour le compte du gouvernement malien de l’accord de Ouagadougou, Tiébilé Dramé, 58 ans, est candidat à l’élection présidentielle dont il conteste le calendrier, exigeant son report. Il s’en explique.
À moins de un an de la présidentielle algérienne, aucun candidat d’envergure ne s’est encore déclaré. Au sein des états-majors des différents partis, on tergiverse.
Instructions à géométrie variable, machine administrative grippée, tribunaux saturés… Les griefs des citoyens algériens envers leur État se concentrent sur l’appareil judiciaire.
Pour la première fois depuis l’indépendance, dix députés de l’opposition djiboutienne ont été élus aux législatives. Pourtant, quatre mois plus tard, ils refusent toujours de siéger, flirtent avec un parti intégriste et défient le gouvernement.
Opaque et complexe, ce que les Algériens appellent le « nidham » (« système ») n’est pas un cabinet de l’ombre. Mais un mode d’exercice du pouvoir qui implique tous les rouages de l’État.
Le nouveau Premier ministre, Abdoulkader Kamil Mohamed, a engagé une vaste réforme de l’administration à Djibouti. Parmi ses mesures phares : l’identification des populations.
On n’avait pas vu Abdelaziz Bouteflika depuis quarante-sept jours. Pour couper court aux rumeurs, les premières images du chef de l’État algérien ont été diffusées le 12 juin. Retour sur les dessous de cette opération.
Un secrétaire général destitué, un président de la République en convalescence prolongée, une base désemparée. Le Front de libération nationale (FLN), première force politique de l’Algérie, traverse depuis trois mois une crise sans précédent.
Ébullition sociale, dynamisme économique, effervescence politique… Le pays semble moins paralysé par l’absence du président que ne le prétendent de nombreux observateurs.
Élu à la tête du Mouvement de la société pour la paix (MSP, islamiste), Abderrezak Mokri incarne la rupture avec la stratégie de l’entrisme chère à son prédécesseur Bouguerra Soltani.
Le projet de nouveau texte fondamental devrait donner de précieux indices sur les intentions présidentielles du chef de l’État algérien, Abdelaziz Bouteflika, pour le moment hospitalisé en France pour un mini-AVC.
Victime d’un nouvel accident de santé, Abdelaziz Bouteflika va-t-il briguer un quatrième mandat ou transmettre le témoin aux générations postindépendance, comme il l’a laissé entendre lors du fameux discours de Sétif ? À un an de l’élection présidentielle, le mystère reste entier.
Disgrâce, mise à l’écart, ennuis judiciaires… Les hommes qui formaient la garde rapprochée du président Abdelaziz Bouteflika à son arrivée aux affaires ont pour la plupart connu une fin de carrière au goût amer. Que sont devenus Yazid Zerhouni, Chakib Khelil, Abdellatif Benachenhou, Hamid Temmar, et tous les autres ?
Recherché depuis plus de huit ans par l’antiterrorisme, l’émir d’Aqmi Abdelmalek Droukdel a réussi à déjouer plus d’une vingtaine de tentatives d’arrestation et d’élimination. Contrairement à ses homologues dans le nord du Mali…
Pour l’opposition, c’est à la fois une mauvaise et une bonne nouvelle. Certes, elle a été largement battue aux législatives du 22 février. Mais elle va, pour la première fois, siéger à l’Assemblée.
La justice italienne met au jour plusieurs affaires de corruption dans l’octroi de marchés entre Sonatrach et ses partenaires à la fin des années 2000. Au coeur de ce système, Chakib Khelil, l’ex-ministre algérien de l’Énergie.
Avec la mort soudaine d’Abderrazak Bouhara, la perspective d’un secrétaire général consensuel pour diriger le premier parti du pays jusqu’à la tenue du prochain congrès semble s’éloigner.
La déroute des islamistes aux élections législatives, municipales et sénatoriales ont fragilisé Bouguerra Soltani, jusque là seule figure rassembleuse du mouvement. De jeunes ambitieux lorgnant la présidentielle de 2014 ont déjà fait scission pour créer de nouveaux partis.
Vérités brûlantes, règlements de comptes, réquisitoires… Les Algériens se passionnent pour ces Mémoires qui révèlent la face cachée de leur passé. Et dopent le marché du livre.
Les réformes lancées par Abdelaziz Bouteflika et les multiples scrutins de 2012 ont bouleversé l’échiquier. Mais les vrais gagnants des élections ne sont pas forcément les vainqueurs.
Avant la présidentielle de 2014, le nouveau Premier ministre, Abdelmalek Sellal, doit relancer l’économie et améliorer les conditions de vie de la population. Deux défis de taille, auxquels s’ajoute la gestion des urgences, comme celle de la prise d’otages d’In Amenas, à la mi-janvier.
C’est une demi-surprise : Abdelaziz Belkhadem, le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) au pouvoir en Algérie, n’a pas remporté le vote de confiance qu’il avait sollicité à la réunion du comité central du parti, jeudi 31 janvier. Il se trouve donc relevé de ses fonctions mais le nom de son successeur n’est pas encore connu.