Lancé fin septembre, le TAJ se met déjà en évidence. Se voulant rassembleur, le parti fondé par Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, est parvenu à coopter les voix de députés islamistes à l’occasion du vote du plan d’action présenté par le nouveau gouvernement.
Rassembler nationalistes, islamistes et démocrates dans la perspective de la présidentielle algérienne de 2014, telle est l’ambition d’Amar Ghoul, dont le parti a tenu ses assises constitutives lors d’un congrès, du 20 au 22 septembre.
Suite à ses revers électoraux du début d’année, le parti djiboutien du Rassemblement populaire pour le progrès a joué la carte du changement en renouvelant les deux tiers de son bureau politique.
Parties faire le hadj à La Mecque, un millier de croyantes se sont retrouvées parquées dans un centre de rétention. Motif : elles n’étaient pas accompagnées par un homme.
La réhabilitation et la mobilisation de tous les services publics pour répondre aux attentes et aux préoccupations du citoyen sont au coeur des priorités – très techniques – du nouveau gouvernement algérien.
Les Mémoires de l’ancien président algérien, Chadli Bendjedid, sortiront le 1er novembre. Certaines révélations sur l’histoire récente de l’Algérie sont attendues.
Un trentenaire, un quadra, quelques quinquagénaires… Promis par la génération de la guerre de libération, le rajeunissement de l’exécutif algérien se fait trop lentement.
Avec la nomination d’Abdelmalek Sellal au poste de Premier ministre en remplacement d’Ahmed Ouyahia, le président Bouteflika prépare 2014 et sa probable sortie.
À Bamako, mieux vaut avoir la faveur des religieux. Ils ont gagné en puissance à mesure que la classe politique perdait en influence. Le Premier ministre, Cheick Modibo Diarra, l’a bien compris, et c’est sans doute ce qui lui a valu d’être maintenu à son poste.
Groggys après leur déroute aux législatives, les fondamentalistes algériens font mine de préparer les municipales de novembre, mais le coeur n’y est plus. Quant aux maquisards, ils se consolent avec les victoires de leurs « frères » au Mali.
Bouguerra Soltani, président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), branche algérienne des Frères musulmans, se retire du gouvernement. Sa décision a provoqué une grave crise au sein de la formation.
Djihadisme dans le Nord et imbroglio politique dans le Sud, les habitants de la capitale malienne, Bamako, vivent dans le doute. Et la crainte. Aux incertitudes institutionnelles s’ajoutent une vive tension et un climat de violence.
À la tête d’une coalition de 58 partis, l’ancien Premier ministre du Conseil national de transition (CNT) et ex-collaborateur de Seif el-Islam Kadhafi sort renforcé du scrutin législatif du 7 juillet.
L’épouse de l’ancien leader palestinien,Yasser Arafat, revient sur le devant de la scène avec de nouveaux éléments qui étayent la thèse de l’empoisonnement.
Hommes et femmes, jeunes et anciens, de Tlemcen au Constantinois, des Hauts Plateaux au Grand Sud, ils et elles sont l’Algérie profonde. Reportage photo de Bruno Hadjih.
Respectés au cours des premières années de l’indépendance, les fondamentalistes musulmans ont été tour à tour combattus et instrumentalisés par le pouvoir algérien. Qui est allé jusqu’à les associer à la gestion des affaires de l’État.
Son indépendance reconquise, l’Algérie s’est trouvée face à un immense défi : construire une nation. Véritable laboratoire, elle n’a pas choisi la voie la plus simple. Questions identitaires, combats fratricides, luttes pour le pouvoir, apparition du fondamentalisme, ravages de l’économie planifiée, insurrection islamiste… Les Algériens ont beaucoup souffert, mais ils n’ont jamais cessé d’avancer.
Malgré l’échec des plans des années 1960-1970 et le chaos de la décennie noire, des sommes considérables ont été investies dans le social. Le pays revient de loin. Mais il reste tant à faire.
Le Comité intergouvernemental des services de sécurité africains (Cissa) se réunissait à Alger du 26 au 27 juin. L’occasion de préparer le prochain sommet de l’UA, et de faire le point sur la crise malienne.
Directions contestées, guerres de leadership, démissions collectives, opérations de « redressement »… Au lendemain des législatives du 10 mai en algérie, les tensions latentes au sein des partis ont éclaté au grand jour.
Au cours des dernières semaines, l’armée malienne a fait davantage parler d’elle pour son implication dans le coup d’État du 21 mars que pour sa capacité à reprendre le Nord. Peut-elle aujourd’hui se ressaisir ?
Plus de deux mois après le coup d’État du 21 mars, le chef des militaires maliens, Amadou Haya Sanogo, se rêve en sauveur de la nation. Depuis la garnison de Kati, où il s’est retranché, il ne reconnaît qu’à regret l’autorité du président intérimaire, critique la médiation de la Cedeao et veut croire qu’un rien suffirait pour que l’armée triomphe dans le Nord…