Préparation de la succession, parachèvement d’un programme de développement, consolidation de l’édifice institutionnel… Les deux dernières années du président s’annoncent chargées.
Agressé à l’intérieur même du palais de Koulouba le 21 mai, Dioncounda Traoré s’est envolé pour Paris 48 heures plus tard. Retour sur ces journées chaotiques qui ont stupéfié les Maliens et la communauté internationale.
En annonçant son intention de ne pas se représenter en 2014, le chef de l’État, Abdelaziz Bouteflika, a créé une situation inédite – un futur président sortant qui ne brigue pas de nouveau mandat. Il a aussi ouvert de facto la course à la succession.
Le président intérimaire Dioncounda Traoré a été légèrement blessé lundi 21 mai, dans son bureau, par des manifestants. Il est sorti de l’hôpital de Bamako dans la soirée pour rejoindre un lieu sécurisé. Les condamnations de l’agression se sont succédé dans la soirée. Récit d’une poussée de violence.
Les résultats des législatives du 10 mai ont déjoué tous les pronostics. Donné pour moribond, le Front de libération nationale reste la première force politique du pays et, contrairement à ce qui s’est passé au Maroc et en Tunisie, la vague verte a été contenue.
Ignoré et méconnu, presque oublié, le sud du pays recèle pourtant d’énormes richesses en hydrocarbures, en minerais, et même en eau… Face au Nord surpeuplé, cette région, qui cultive les paradoxes et nourrit les inquiétudes des autorités, s’apprête à voter sans enthousiasme lors des élections législatives du 10 mai.
De Casablanca à Port-Saïd, en passant par Alger et Tunis, le déchaînement de violence dans les tribunes durant les matchs de football va crescendo au Maghreb. Un phénomène que les autorités comme les forces de l’ordre peinent à endiguer.
Souplesse dans le recouvrement des impayés, lancement de nouveaux sites de production en Tunisie… Le patron de la Steg souligne les efforts du groupe pour mieux satisfaire la population.
Alors qu’elle fête ses 50 ans, la Société tunisienne de l’électricité et du gaz doit s’adapter à la nouvelle donne postrévolutionnaire. Le groupe public, qui n’a pas failli pendant le Printemps arabe, fait aujourd’hui face à la grogne des usagers et à une concurrence plus ouverte.
La contestation est devenue une seconde nature pour l’Algérien. Élections législatives ou pas, campagne ou non, manifestations, sit-in et grèves se succèdent.
Souplesse dans le recouvrement des impayés, lancement de nouveaux sites de production… Le patron de l’entreprise souligne les efforts du groupe pour mieux satisfaire la population.
Alors qu’elle fête ses 50 ans, la Société tunisienne de l’électricité et du gaz doit s’adapter à la nouvelle donne postrévolutionnaire. Le groupe public, qui n’a pas failli pendant le Printemps arabe, fait aujourd’hui face à la grogne des usagers et à une concurrence plus ouverte.
Les autorités algériennes redoutent une recrudescence des attaques terroristes lors des élections législatives du 10 mai. Quelque 120 000 policiers et gendarmes ont été déployés pour sécuriser le scrutin.
Parti de l’indépendance, la première force politique de l’Algérie, est traversé par une dissidence d’une ampleur sans précédent. À la veille d’élections législatives capitales, cela fait désordre.
La campagne des législatives s’achève ce samedi 5 mai. Avec 25 000 candidatures à la députation, sur place on redoute une abstention record pour une campagne qui, malgré les efforts de certains candidats, n’est jamais parvenue à passionner les Algériens.
Avec des calendriers électoraux concordants, on pourrait penser que les Algériens se détourneraient de la présidentielle française. Or il n’en est rien, jugeant la campagne des législatives soporifique, les Algériens francophones se passionnent massivement pour la course à l’Élysée.
Près d’un tiers des candidats aux législatives du 10 mai en Algérie sont des femmes. Signe d’une nette poussée du féminisme, certes, mais aussi de l’islamisme : la plupart des postulantes sont voilées, parfois intégralement.
Le Printemps arabe aura-t-il lieu par les urnes en Algérie ? Peut-être… Mais en attendant les législatives du 10 mai, c’est la finale de la Coupe d’Algérie de football qui passionne les foules. Premier volet d’une série de dix reportages préélectoraux.
La mainmise des groupes islamistes sur le Nord-Mali font craindre à Alger une contagion dans le sud du pays. L’administration tente de remobiliser les notabilités locales contre la menace terroriste.
Ces derniers mois, l’appareil diplomatique algérien a été mobilisé pour expliquer aux partenaires occidentaux comment le pays veut et peut changer sans révolution.
La tendance dans les pays voisins laisse présager une alternance en faveur des mouvements religieux en Algérie. Réponse lors des législatives du 10 mai.
L’organisation, le contrôle et, donc, la crédibilité du processus électoral relèvent désormais du seul pouvoir judiciaire. L’opinion est à moitié rassurée.
Si elle est restée en marge du Printemps arabe, l’Algérie a mis en marche en avril 2011 un sérieux train de réformes. Les élections législatives du 10 mai apparaissent comme une étape majeure dans ce processus. D’autant que la future Assemblée nationale devra débattre de la révision constitutionnelle.
Le vendredi 13 avril, vers 14 heures, le premier président algérien a été enterré à Alger. Sous une météo capricieuse, avec des voisins présents et des lointains absents.
Selon un sondage, les Algériens ont une connaissance très parcellaire de l’histoire de libération nationale, mais n’en conservent pas moins une rancune tenace contre les harkis. Paradoxal ?
En Algérie, aucune manifestation officielle n’a marqué le cinquantenaire des accords d’Evian, jugé secondaire par rapport à l’indépendance, qui, elle, sera fêtée en grande pompe à partir du 5 juillet.