À la mi-août, la justice américaine a promis 5 millions de dollars à quiconque permettra l’arrestation de cet ancien chef d’état-major bissau-guinéen. Mais qui est vraiment ce putschiste récidiviste considéré par Washington comme un baron de la drogue ?
Présente depuis 1999, la mission politique de l’ONU en Guinée-Bissau fermera ses portes fin décembre. L’heure du bilan pour la représentante spéciale d’António Guterres, la Burkinabè Rosine Sori-Coulibaly.
Entretien avec Domingos Simões Pereira, qui a saisi la Cour suprême pour contester l’élection d’Umaro Sissoco Embaló à la présidentielle du 29 décembre, et demande un recomptage des voix. Au passage, il n’épargne pas son adversaire.
La Cedeao a recommandé à la commission électorale bissau-guinéenne de vérifier les données du second tour de l’élection présidentielle. Objectif : démêler le contentieux électoral et désigner de façon définitive le vainqueur du scrutin.
Umaro Sissoco Embaló, proclamé vainqueur de l’élection présidentielle – dont les résultats sont contestés par son rival, Domingos Simões Pereira – , a réussi à rattraper son retard sur son adversaire. Pour autant, le nouvel homme fort de Bissau n’en a pas fini avec l’ancien parti unique.
À moins de trois semaines du second tour de l’élection présidentielle bissau-guinéenne, prévu le 29 décembre, les deux candidats qualifiés mobilisent leurs troupes.
L’ex-Premier ministre Domingos Simões Pereira sera le candidat du PAIGC, parti majoritaire à l’Assemblée bissau-guinéenne, et défiera notamment le président José Mário Vaz lors de l’élection présidentielle du 24 novembre. Dans quel contexte et avec quel programme ? Entretien.
À deux semaines de l’élection présidentielle, José Mário Vaz, imprévisible chef de l’État sortant, a joué son va-tout en révoquant une nouvelle fois son gouvernement. Au grand dam de la communauté internationale.
La conférence des chefs d’État de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a réitéré, le 8 novembre à Niamey, son soutien au gouvernement d’Aristides Gomes et brandi la menace de sanctions, lors d’un sommet extraordinaire consacré à la crise bissau-guinéenne, dont l’organisation régionale est la médiatrice. Le même jour, le Premier ministre Faustino Imbali, fraîchement nommé, a annoncé sa démission.
L’incertitude règne à Bissau après le limogeage, lundi 28 octobre, du gouvernement Gomes par le président José Mário Vaz, jugé illégal par la Cedeao. Vincent Foucher, spécialiste de la Guinée-Bissau, décrypte les conséquences de ce nouveau soubresaut, à moins d’un mois de l’élection présidentielle prévue le 24 novembre. Interview.
Près de trois mois après les élections législatives du 10 mars remportées par le PAIGC de Domingos Simões Pereira, le président José Mário Vaz n’a toujours pas nommé de Premier ministre, plongeant davantage le pays dans la crise politique.
La Guinée-Bissau organise dimanche 10 mars des élections législatives, un scrutin décisif pour sortir le pays de l’impasse, notamment depuis le limogeage de l’ancien Premier ministre Domingos Simões Pereira par le président José Mário Vaz, en 2015. Décryptage.
Les législatives mettront-elles fin à plus de trois ans de crise politique ? La confrontation entre José Mário Vaz, le président de la République, et Domingos Simões Pereira, l’ancien Premier ministre, est l’un des enjeux de cette campagne.
Cinq suspects arrêtés pour leur participation présumée à l’attaque contre l’école de police de Cocody, à Abidjan, « ont commencé à parler », a affirmé le porte-parole du gouvernement lors d’un point presse ce mercredi 26 juillet. Ces hommes auraient pu préparer « des attaques de plus grande envergure », affirment les autorités ivoiriennes.
Depuis le début de la saison pluvieuse, au moins vingt personnes sont mortes en Côte d’Ivoire du fait d’inondations ou de glissements de terrain. Dans certaines communes d’Abidjan, les habitants des quartiers sinistrés vivent dans la crainte de nouvelles pluies diluviennes, parfois sans solution de relogement malgré les promesses d’aide financière. Reportage à la cité Coprim, à Yopougon.
Le nouveau ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, a officiellement pris ses fonctions jeudi 20 juillet, promettant à cette occasion la fermeté après les nombreux tirs entendus à Abidjan dans la nuit de mercredi à jeudi, qui ont provoqué la mort d’un membre des forces de l’ordre. Il a évoqué « une piste clairement identifiée », refusant d’en dire davantage.
Des tirs ont retenti mercredi 19 juillet dans la soirée aux abords de l’école de police de Cocody, à Abidjan, où des hommes en armes ont confisqué des véhicules. Alors que la situation semblait revenir à la normale aux alentours de minuit, des tirs nourris ont également été entendus à Yopougon, où le bilan officiel fait état d’un mort dans les rangs du Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO).
La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) a décidé mercredi 19 juillet que l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo resterait en détention. Mais le juge d’appel a cependant demandé un réexamen de sa demande de liberté conditionnelle. Aucune date n’a été pour l’heure été fixée.
Les représentants des salariés de la Société nationale d’opérations pétrolières de Côte d’Ivoire (Petroci) ont annoncé lundi avoir suspendu leur grève « dans l’attente de nouveaux engagements au conseil d’administration du 19 juillet ».
Deux représentants des démobilisés, d’anciens rebelles non-intégrés à l’armée après la crise postélectorale de 2010-2011, ont été inculpés ce mardi 11 juillet pour « trouble à l’ordre public ». Ils ont été placés sous mandat de dépôt à la prison de Bouaké, la deuxième ville du pays, épicentre des dernières mutineries.
Des syndicats de la Société nationale d’opérations pétrolières de Côte d’Ivoire (Petroci) ont reconduit leur grève « illimitée » pour dénoncer la « violation du code du travail » et exiger la mise en place d’un plan de sauvegarde de l’emploi en prévision des opérations de restructuration de l’entreprise publique.
Les démobilisés, d’anciens rebelles non intégrés à l’armée ivoirienne après la crise postélectorale de 2010-2011, menacent de perturber « de manière pacifique » les Jeux de la Francophonie si les négociations avec le gouvernement n’avancent pas, affirment-ils, alors que certains de leurs responsables ont été interpellés à Bouaké.
Une stèle en mémoire de l’esclavage a été inaugurée par le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan jeudi 6 juillet à Kanga-Gnianzé, près de Tiassalé. Une cérémonie à laquelle ont assisté l’ancien président béninois Nicéphore Soglo, l’historien Elikia M’Bokolo, mais aussi l’ex-footballeur Lilian Thuram.
Amadou Gon Coulibaly a précisé jeudi 6 juillet les contours de l’accord que le gouvernement ivoirien espère signer avec les syndicats de la fonction publique, évoquant une trêve sociale de cinq ans. Surpris par cette déclaration, les syndicats affirment que les négociations restent en cours.
Le troisième congrès du Rassemblement des républicains (RDR), le parti d’Alassane Ouattara, aura lieu à Abidjan les 9 et 10 septembre, a annoncé le bureau politique du parti, mardi 4 juillet. Une réunion pendant laquelle le parti a appelé ses « alliés à la sérénité », alors que le débat sur l’alternance accapare l’essentiel des discussions politiques.
L’Unesco a retiré le parc national de la Comoé de sa liste du patrimoine en péril, ce mardi 4 juillet. Les espèces emblématiques de ce site, inscrit au patrimoine mondial de l’humanité en 1983, « se régénèrent », estime l’organisme onusien.
Plus de deux mois après la détection d’un cas de dengue de type 3 en Côte d’Ivoire, 130 malades étaient recensés à la fin du mois de juin, principalement dans la commune de Cocody, à Abidjan.
Le procès de Michel Gbagbo pour « divulgation de fausses nouvelles » a été reporté au 20 octobre, a-t-on appris vendredi auprès de son avocat. Dans une interview accordée en mai 2016 à Koaci.com, le fils de l’ex-président ivoirien avait évoqué la disparition de prisonniers politiques en Côte d’Ivoire.
Après plusieurs mois de négociations, les syndicalistes de la fonction publique ont annoncé avoir trouvé un terrain d’entente avec le gouvernement sur la délicate question du stock des arriérés de salaire, chiffré à plus de 249 milliards de francs CFA, soit près de 380 millions d’euros. Un accord pourrait être signé dans les jours à venir.