Le commissaire du gouvernement, Ange Kessi Kouamé, a affirmé mardi 27 juin que cinq gendarmes avaient été interpellés dans le cadre des enquêtes ouvertes après les mutineries de janvier. Les investigations concernant celles de mai sont toujours en cours.
Le procès de Michel Gbagbo pour « divulgation de fausses nouvelles » a été reporté à la semaine prochaine, a annoncé le procureur vendredi 23 juin à Abidjan. Dans une interview accordée en mai 2016 à Koaci.com, le fils de l’ex-président ivoirien avait évoqué la disparition de prisonniers politiques en Côte d’Ivoire.
Sept personnes, dont des officiers supérieurs de l’armée, ont été entendues par la justice ivoirienne dans le cadre de l’enquête sur la découverte d’armes à Bouaké, lors des mutineries de mai, dans un domicile appartenant au directeur de protocole de Guillaume Soro.
Plus de 59 000 réfugiés ivoiriens sont toujours établis dans les pays de la sous-région, a annoncé le représentant du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en Côte d’Ivoire, à l’occasion de la journée mondiale des réfugiés, mardi 20 juin. Lors de la crise postélectorale, 300 000 personnes avaient pris le chemin de l’exil.
Frondeur de la première heure, « l’irréductible » Kouadio Konan Bertin (KKB) a officiellement fait son retour au sein du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). « Je reviens à la maison », a déclaré l’ex-candidat à la présidentielle de 2015 lundi 19 juin depuis le siège du parti, à Abidjan.
Jean-Louis Billon, porte-parole adjoint du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), s’est indigné lundi 19 juin à Abidjan des « allégations mensongères » circulant à l’encontre du président du parti, Henri Konan Bédié, accusé d’avoir participé au financement de l’ex-rébellion.
La nouvelle plateforme politique parlementaire baptisée l’Alliance du 3 avril – date du discours du président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro lors de la rentrée parlementaire – a appelé vendredi 9 juin Alassane Ouattara à « privilégier toutes les initiatives utiles à la matérialisation de la réconciliation ».
L’agenda africain du président français Emmanuel Macron s’annonce chargé. Le nouvel occupant de l’Elysée rencontrera son homologue ivoirien Alassane Ouattara dimanche 11 juin, avant de s’entretenir avec le Sénégalais Macky Sall le lendemain et de s’envoler pour le Maroc, le 14 juin.
Lancée le 1er janvier à Abidjan, l’application mobile Timonn tente de combler le manque de petite monnaie dans la capitale économique ivoirienne. Objectif de cette start-up : s’implanter dans le reste du pays et développer d’autres services.
Une délégation de démobilisés – d’anciens rebelles non-intégrés à l’armée – a été reçue par le ministère de l’Intérieur pour « discuter », une semaine après leur manifestation ayant coûté la vie à quatre d’entre eux. Un « terrain d’entente » a été trouvé, ont annoncé mercredi 31 mai leur porte-parole ainsi que le ministre de l’Intérieur.
Souleymane Kamagaté, chef du protocole du président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro, a de nouveau été entendu lundi à Abidjan suite à la découverte d’une cache d’armes à Bouaké lors de la mutinerie de mai. Il a regagné son domicile mais sera convoqué une troisième fois mercredi par le procureur, a-t-on appris auprès de son entourage.
Le projet de loi portant sur le régime juridique de la presse suscite un vif débat en Côte d’Ivoire. Critiqué par les professionnels des médias et par plusieurs organisations de la société civile qui ont saisi le Conseil constitutionnel, le texte devrait être discuté lors d’une plénière de l’Assemblée nationale ivoirienne d’ici la fin du mois.
Après les mutineries de 8 400 soldats pour réclamer le paiement de primes, d’anciens rebelles démobilisés ont lancé une journée d’action lundi 22 mai dans plusieurs villes de Côte d’Ivoire. Objectif : faire valoir des revendications financières similaires à celles des mutins.
Après une longue période de brouille, l’ex-Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny, est rentré dans le rang de l’ancien parti unique. Et a désormais un seul objectif : lui permettre de reconquérir le pouvoir.
Au lendemain d’une journée de mutinerie plus violente que les précédentes dans plusieurs villes du pays, la situation semblait peu à peu revenir à la normale à Abidjan mardi 16 mai après la signature d’un accord « définitif », selon le ministère de la Défense. En attendant un retour au calme durable, bon nombre d’Abidjanais avaient toutefois préféré rester chez eux, sur consigne de leurs employeurs.
Des tirs nourris résonnaient ce lundi matin à Bouaké, épicentre des mutineries frappant la Côte d’Ivoire depuis vendredi. D’autres tirs ont été entendus en provenance des camps militaires d’Akouédo, à Abidjan malgré une nouvelle mise en garde de l’état-major des armées dimanche. Dans le week-end, au moins six personnes ont été blessées par balles et un soldat démobilisé est mort de ses blessures à Bouaké.
Au lendemain d’un nouveau mouvement de contestation dans les casernes ivoiriennes, la situation était revenue à la normale depuis vendredi soir à Abidjan. Des tirs étaient en revanche toujours entendus samedi à Bouaké, où une personne a été gravement blessée.
Au lendemain d’une cérémonie annonçant la fin des mutineries, des militaires mécontents ont tiré en l’air à Bouaké mais aussi à Abidjan, la capitale économique, et plusieurs autres villes du pays ce vendredi 12 mai. Une réunion du Conseil national de sécurité avait lieu ce midi.
Dans une déclaration retransmise jeudi soir à la télévision nationale, un militaire présenté comme le porte-parole des 8 400 soldats qui s’étaient mutinés dans les casernes ivoiriennes début janvier a présenté en leurs noms des « excuses », avant d’affirmer qu’ils renonçaient « définitivement à toute revendication d’ordre financier ». Quelques heures plus tard, des tirs de sommation effectués par des militaires mécontents ont été entendus à Bouaké.
Pascal Affi N’Guessan, président d’une aile du Front populaire ivoirien (FPI), a appelé jeudi 11 mai à « une marche pacifique » le 17 juin prochain pour dénoncer la politique menée par le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara.
Jean-Christian* a 28 ans. Sans bourse, cet étudiant abidjanais s’inquiète pour la poursuite de ses études. Pour ce nouvel épisode de notre série sur l’argent des Africains, il nous a ouvert son portefeuille.
Plus de quarante kilos d’ivoire ont été saisis lundi 8 mai à Abidjan, et deux hommes arrêtés. L’enquête se poursuit, afin de déterminer la provenance du trafic.
Quatre mois après son investiture, le président ghanéen Nana Akufo-Addo est arrivé vendredi 5 mai pour « une visite de travail et d’amitié » de deux jours à Abidjan, son premier déplacement officiel en Côte d’Ivoire depuis son élection.
Renforcement de la coopération militaire, création d’un centre de lutte contre le terrorisme : les délégations des 28 pays membres de la communauté des États sahélo-sahariens (Cen-Sad) étaient présents du 1er au 5 mai à Abidjan pour renforcer leur arsenal face aux défis sécuritaires de la région.
Les pré-congrès éclatés du Rassemblement des républicains (RDR), le parti du président ivoirien, se sont achevés dimanche 30 avril. Grogne des jeunes militants, demande de renouvellement des instances dirigeantes, et retour d’Alassane Ouattara à la tête du parti… Retour sur quatre jours de débats.
Lors de son discours du 1er mai, le président ivoirien Alassane Ouattara a appelé à la trêve sociale d’ici fin juillet, près de trois mois après la suspension de la grève des fonctionnaires. Ceux-ci demandent toujours le paiement du stock de leurs arriérés de salaires.
Le Rassemblement des républicains (RDR), le parti d’Alassane Ouattara, organise des pré-congrès régionaux du jeudi 27 au dimanche 30 avril. Objectif : préparer le prochain congrès du parti, mais aussi aborder l’échéance présidentielle de 2020.
Il fête cette année ses 40 ans, dont vingt passés avec Magic System, s’apprête à sortir deux albums, organise une grande tournée africaine et prépare la 10e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo. Entretien avec le leader des magiciens d’Abidjan.
Président d’un Front populaire ivoirien (FPI) scindé en deux, Pascal Affi N’Guessan a réagi à la création de la nouvelle plateforme politique lancée par les partisans de Laurent Gbagbo réunis autour d’Aboudramane Sangaré. Ce mouvement « n’engage pas le FPI », assure l’ex-Premier ministre.
« Ensemble pour la démocratie et la souveraineté », plateforme politique réunissant les partisans de Laurent Gbagbo, a été lancée jeudi 20 avril à Abidjan.