En Guinée, c’est en novembre que les électeurs devraient choisir leurs députés. Mais l’organisation du scrutin des prochaines législatives est un casse-tête qui met à nu les tensions entre les partisans du chef de l’État et ses opposants, six mois après l’arrivée au pouvoir d’Alpha Condé.
Le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC), en proie à une lutte de leadership, a reporté pour la énième fois ses assises. Pendant ce temps, depuis la mi-décembre 2010, les violences se multiplient dans le sud du Sénégal. Et l’État garde le silence.
Le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) a vu le jour en 1947, à Sédhiou. Sa vocation était, à l’origine, de promouvoir les natifs de la région.
La compagnie a effectué son premier vol commercial le 25 janvier vers Conakry. Son patron saura-t-il faire oublier l’échec d’Air Sénégal International ?
C’est au coup par coup que le chef de l’État guinéen a annoncé la composition du gouvernement, entre fin décembre et début janvier. Un gouvernement d’union au sein duquel les grands équilibres régionaux ont été respectés.
Aucun grand défilé dans le monde n’a lieu sans la participation de créateurs africains. Collé Sow Ardo, Claire Kane et Oumou Sy au Sénégal, Alphadi au Niger, Pépita D au Bénin, Thulare Monareng en Afrique du Sud…
Le choix du candidat pour 2012 est loin d’être tranché. Le scénario d’une compétition entre le patron du parti, Ousmane Tanor Dieng, et le maire de Dakar, Khalifa Ababacar Sall, se met en place.
L’ex-candidat à la présidentielle avait promis de respecter la décision de la Cour suprême. C’est ce qu’il a fait. Bien que persuadé d’avoir remporté l’élection, il a renoncé à en contester les résultats. Rencontre.
L’Union africaine est satisfaite et le fait savoir. Le 6 décembre, elle a chargé le président de la transition de mettre en place la future Force africaine en attente.
Le 3 décembre, au lendemain de la proclamation des résultats définitifs du scrutin présidentiel guinéen remporté par Alpha Condé, Ibrahima Fall et Saïd Djinnit se sont rendus au domicile de Cellou Dalein Diallo pour le féliciter.
Il a été élu président après avoir constitué une large coalition. Pour rassurer le camp adverse et reconstruire le pays, Alpha Condé pourrait user de la même tactique, et opter pour un gouvernement d’union nationale.
Alpha Condé vient de lui faire un appel du pied afin qu’il reste en Guinée à l’issue de la transition. Mais Sékouba Konaté croule sous les propositions venues de l’étranger…
Cinquante-deux ans après l’indépendance du pays, tout ou presque est à reconstruire. Réconciliation nationale, mise en place des institutions, réforme de la justice, fin de l’impunité, création d’une armée républicaine, modèle économique à inventer… Pour le nouveau président, les défis sont immenses. État des lieux.
Dans l’attente d’une proclamation définitive, les résultats partiels du second tour de la présidentielle continuent à tomber. Et les camps des deux candidats multiplient réclamations et exigences.
La seconde femme du président gambien, Zineb Jammeh, a plié bagages. Pendant ce temps, le chef de l’État convolait avec une jeune femme, qui devient ainsi sa troisième épouse.
Sa proposition d’organiser le second tour de l’élection présidentielle le 31 octobre est contestée par le camp de Cellou Dalein Diallo. Pourtant, ce candidat n’était pas le plus difficle à convaincre quant au choix porté sur le Malien Siaka Sangaré pour présider la Ceni guinéenne. Une décision pour laquelle des leaders de plusieurs pays ont été consultés…
La Guinée s’achemine-t-elle vers une nouvelle transition ? Après les troubles des derniers jours et le report du second tour de l’élection présidentielle, le général Sékouba Konaté n’exclut pas de procéder à une refonte du gouvernement et de la Ceni.
Le président de la Commission électorale nationale indépendante est devenu un véritable enjeu du second tour de l’élection présidentielle guinéenne. Le parti de Cellou Dalein Diallo l’accuse de soutenir Alpha Condé, et réclame son éviction avant dimanche, sous peine de bloquer le processus électoral.
Annonce d’une date pour le second tour, soutien de la communauté internationale, engagement à former un gouvernement d’union nationale… En théorie, les conditions semblent réunies pour résoudre l’imbroglio de la présidentielle. Cellou et Alpha vont-ils s’entendre pour une élection dans la paix et la dignité, malgré le différend qui les oppose sur la Ceni ? Rien n’est moins sûr…
Alors que la transition s’enlise, la volonté plusieurs fois affichée du général Sékouba Konaté de « claquer la porte » le rend de plus en plus… suspect. Avec pour conséquence une baisse de sa popularité.
Un an après le massacre du stade de Conakry, les responsables présumés n’ont toujours pas été inquiétés. En attendant, les deux candidats à la présidentielle guinéenne promettent la constitution d’une Commission Vérité et Réconciliation.
Tortures, sévices ou viols. Dans un rapport publié mi-septembre, l’organisation de défense des droits de l’homme dénonce le comportement des forces de sécurité.