Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti du président Paul Biya au pouvoir depuis 31 ans, veut confirmer son écrasante domination aux prochaines législatives et municipales. En face, l’opposition est à la fois désunie et affaiblie.
À 79 ans, l’ancien vice-Premier ministre Marcel Niat Njifenji a été porté à la tête du Sénat camerounais par une écrasante majorité des élus. C’est lui qui assumera l’intérim en cas d’un empêchement définitif de l’actuel chef de l’État, Paul Biya.
Le 8 mai, le chef de l’État camerounais, Paul Biya, a nommé 30 sénateurs pour compléter la liste des 70 qui ont été élus lors du scrutin du 14 avril dernier. Place désormais aux tractations en vue de la désignation du président du Sénat, successeur constitutionnel du président de la République en cas de vacance du pouvoir.
Les infiltrations de la secte islamiste nigériane Boko Haram et de sa branche dissidente Ansaru ne sont pas nouvelles au Cameroun. Le nord du pays sert de zone de repli à ces groupes armés pourchassés au Nigeria.
Embouteillages monstres, voirie dégradée, transports en commun limités… À Douala comme à Yaoundé, l’environnement urbain est propice à l’essor des deux-roues. Et depuis dix ans les marques chinoises supplantent les japonaises.
Elections Cameroon a annoncé une refonte des listes électorales. Pour tenir dans les délais légaux, l’opération doit être bouclée au plus tard le 22 avril 2012, à trois mois de la tenue du double scrutin municipal et législatif. Mission presque impossible.
Depuis plusieurs semaines, le Nigeria connaît une vague d’attentats meurtriers perpétrés par la secte islamiste Boko Haram. Pour empêcher toute infiltration, les autorités ont fermé les frontières avec le Cameroun, qui s’emploie désormais à chasser les terroristes infiltrés dans le nord du pays. Enquête.
Les députés camerounais réunis en session extraordinaire à Yaoundé ont voté samedi 3 décembre une loi portant sur la création d’une juridiction chargée de la répression des grands crimes économiques. Vers l’accélération du « Plan Épervier » ?
Candidat recalé à l’élection présidentielle du 9 octobre dernier, Bertin Kisob avait revendiqué une fusillade au pont du Wouri à Douala, le 29 septembre 2011. Mais aussi l’assassinat de deux gendarmes dans la péninsule de Bakassi, le 9 octobre, sous la bannière de l’Armée de libération du peuple camerounais.
Les Camerounais ont répondu aux abonnés absents à l’élection présidentielle de dimanche. Un scrutin a priori entaché de nombreuses irrégularités ou de fraudes et même de violences dans les régions du Sud-Ouest et de l’Ouest.
Découverte d’une grenade au bureau d’Elections Cameroon à Limbé, fusillade à Douala où 1000 gendarmes ont été déployés en renfort, le décor est planté pour une élection présidentielle qui s’annonce mouvementée.
Le ministre camerounais de la Justice, Amadou Ali a confié à un diplomate américain ses appréhensions sur l’après-Biya. Rapportés par Wikileaks, ses propos sont à la Une de tous les journaux locaux.