Des ruelles cabossées au cimetière de la Casbah d’Alger, ils étaient des centaines à rendre ce jeudi un dernier hommage à Amar Ezzahi, l’un des derniers grands maîtres de la musique populaire algéroise.
La loi de finances 2017, adoptée par le parlement algérien le 22 novembre, est une nouvelle fois marquée du sceau de l’austérité. Une hausse du prix de certains produits courants et l’introduction de nouvelles taxes sont notamment au programme. Si certains ministères ont vu leurs crédits fondre depuis le début de la chute des cours du pétrole mi 2014, d’autres restent préservés.
Depuis trois ans, le patron du groupe Cevital déploie une stratégie d’internationalisation particulièrement offensive. Mais qui n’a pas encore percé au sud du Sahara.
Des habitants du sud algérien manifestent depuis plusieurs semaines contre une hausse des tarifs énergétiques. Le gouvernement vient de réagir, en installant une commission, chargée d’étudier la possibilité de réduire les prix de l’électricité et du gaz dans ces régions, exposées à de fortes chaleurs.
Plusieurs syndicats autonomes appellent à deux nouvelles journées de grève lundi et mardi prochain pour protester contre la réforme du Code du Travail, qui prévoit notamment une révision du système des retraites. Un premier mouvement social avait déjà été observé le 17 octobre.
Lancée en grande pompe voilà un an, la deuxième édition de la Fashion Week d’Alger qui se tient jusqu’à samedi a dû revoir ses ambitions de promotion des créateurs de mode méditerranéen à la baisse. Ils ont été contraints d’alléger le programme.
Le 4 octobre en conseil des ministres, le gouvernement algérien a présenté un projet de loi de finances, une nouvelle fois axé sur la maîtrise des dépenses publiques. Au programme : réduction des dépenses d’équipement et hausse du prix des produits de base. Ce texte promet d’ores et déjà un débat houleux à l’Assemblée.