À la veille de l’audience qui s’ouvre vendredi à La Haye sur l’appel du Procureur contre la décision de la Cour pénale internationale de remettre en liberté Laurent Gabgbo et Charles Blé Goudé, Mausi Segun (HRW) et Drissa Traoré (FIDH) estiment que l’État ivoirien et la CPI ont failli à leurs obligations vis-à-vis des victimes.
Les condamnations récentes de plusieurs proches de l’ancien président Laurent Gbagbo, et le procès de celui-ci toujours en cours devant la Cour pénale internationale, n’ont pas encore permis à toutes les victimes de la crise ivoirienne de bénéficier d’une justice « équitable » et « impartiale ».
Le 12 octobre 2016, le Burundi a été le premier des 124 États parties à entamer une procédure parlementaire de retrait de la Cour pénale internationale (CPI). Le 19 octobre 2016, l’Afrique du Sud lui a emboîté le pas en étant le premier État à déposer auprès du Secrétaire Général des Nations unies son instrument de retrait de la CPI. Nous espérons qu’aucun autre État africains ne rejoindra ce mouvement rétrograde.