Libertés menacées, lois déjà existantes, rôle joué par les dirigeants israéliens… Tout aurait dû inciter le président français Emmanuel Macron à plus de clarté le 20 février dernier, lorsqu’il a annoncé une modification de la définition de l’antisémitisme pour y inclure une partie de l’antisionisme.
Au lendemain de la répression meurtrière qui a fait plusieurs dizaines de morts à la frontière entre Gaza et Israël, retour sur 70 années durant lesquelles les dirigeants israéliens se sont radicalisés, au risque de déboucher sur un régime d’apartheid.
Le journaliste et historien français répond ici à Francis Kalifat, président du Crif, qui demandait en novembre que la « définition qui prend en compte l’antisionisme comme forme nouvelle de l’antisémitisme soit transposée dans l’arsenal législatif français ».