« Manque de transparence », « mauvaise gouvernance » : les langues se délient chez les Indimi dont deux filles accusent leur père d’avoir réduit leur participation dans l’entreprise familiale. À leur insu.
Tandis que les plus grands importateurs du pays comme l’entreprise publique NNPC continue de s’approvisionner à l’international, le milliardaire qui dénonce un sabotage de son activité tente d’utiliser les tribunaux pour protéger son investissement de 20 milliards de dollars.
En visite au Nigeria, le milliardaire et fondateur de Microsoft a vanté le recours aux organismes génétiquement modifiés pour résoudre la crise alimentaire actuelle et a répondu à ceux qui s’inquiètent des risques liés aux aliments issus des semences de nouvelle génération.
Aliko Dangote accuse son rival, le magnat du pétrole nigérian Abdulkabir Adisa Aliu, de vendre des produits pétroliers de qualité inférieure. Quand d’autres y voient une façon d’assurer son monopole.
Le gouvernement a exprimé des inquiétudes quant à la capacité de l’acheteur à gérer les actifs de Shell évalués à 1,3 milliard de dollars, soulignant ainsi les nouvelles directives strictes du Nigeria en vertu de la loi sur l’industrie pétrolière (Petroleum Industry Act).
Puissante femme d’affaires, la fille aînée du chef de l’État nigérian travaille activement à mobiliser les soutiens de son père. Une mission cruciale, alors que la contestation couve.
Mele Kyari, qui dirige la compagnie pétrolière nationale du Nigeria, est l’un des hommes les plus puissants du pays. Mais à qui parle-t-il et qui a son oreille ?
Lamido Sanusi a beau avoir été rétabli dans ses fonctions d’émir de Kano à la fin du mois de mai, le précédent titulaire du poste, Aminu Ado Bayero, refuse de s’avouer vaincu. Non sans arguments ni partisans.
À coup de nominations et de rallonges budgétaires, le président nigérian a tué dans l’œuf l’idée même d’obstruction parlementaire. Au risque d’étouffer tout contrepouvoir, alertent les observateurs.
La compagnie nigériane, lancée avec de grands espoirs et un budget de 250 millions de dollars, était sur le point de devenir la pierre angulaire de l’administration du président Muhammadu Buhari, mais des accusations de fraude lui ont coupé les ailes.
Quatre ans après sa destitution, l’émir de Kano a retrouvé son trône vendredi. Connu pour son franc-parler, il avait, en 2020, payé cher sa propension à l’insubordination.
L’émirat du Golfe se montre assez frileux pour investir au Nigeria dont la réputation est peu fiable. Pour les analystes, le chef de l’État nigérian frappe à la mauvaise porte.
Avec une inflation alimentaire de plus de 35 %, le gouvernement nigérian prend des mesures extrêmes pour faire baisser les prix des denrées de base au démarrage du mois de jeûne musulman. Mais les experts estiment que l’insécurité croissante pourrait encore aggraver la situation.
Politique, météo, devises étrangères… La directrice exécutive des opérations commerciales du groupe fondé par son père, Aliko Dangote, évoque les urgences du moment. Avec sérénité.
Endettement, pauvreté, inflation… Pour surmonter une crise durablement installée, le chef de l’État nigérian, élu en mars 2023, s’est entouré des meilleurs économistes, financiers et banquiers.
La récente perquisition du groupe fait trembler l’économie nigériane. Certains craignent l’effet repoussoir alors que le pays cherche à consolider son indépendance financière.
Activités illégales et irrégularités financières : le rapport d’enquête sur la gestion de la Banque centrale du Nigeria accable l’ancien gouverneur Godwin Emefiele, tout en épargnant l’ex-président Buhari.
L’introduction d’un taux de change flexible du naira a porté les bénéfices bancaires, tout en plombant les résultats des entreprises qui peinent à financer leurs importations.
Élu président il y a moins de six mois, porté à la tête de la Cedeao voici quelques semaines, le chef de l’État nigérian se dresse aujourd’hui face aux putschistes du Niger. Mais ira-t-il jusqu’à endosser ses habits de chef de guerre ?
Tandis que les chefs d’état-major de la Cedeao se réunissent ce 17 août à Accra, le commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de l’organisation, Abdel-Fatau Musah, maintient les putschistes sous pression et érige la sécurité du président Bazoum en « ligne rouge ».
Le cofondateur de Microsoft lance, via sa Fondation, un concours public pour encourager les innovations africaines au service des Africains. Et appelle les gouvernements à augmenter les dépenses de santé.
Ils s’appellent Dangote, Sanusi, Mangal, Indimi, Yar’Adua ou Buhari… Ils se connaissent, se fréquentent et se marient, nouant des alliances à toute épreuve. Perpétuant aussi une influence politique et économique considérable.
En peu de temps, il est passé des sommets de l’État au déshonneur de la démission forcée. Le désormais ancien gouverneur de la Banque centrale paie sa proximité avec l’ancienne administration. Et son entêtement à refuser la dévaluation de la monnaie nationale.
C’est un geste fort que vient de faire le tout nouveau président nigérian en suspendant cette aide, source d’une dette colossale. Une décision audacieuse qui relance la crainte d’une flambée des prix et de l’inflation.
Depuis près de dix ans, ce diplomate américain à la retraite est le chef de cabinet de facto du futur président nigérian, qui doit être investi le 29 mai. Portrait d’un homme dont les conseils pourraient déterminer le destin de plus de 200 millions de personnes.
Avant d’accéder à la magistrature suprême, Bola Tinubu, homme politique prospère aussi controversé qu’influent a eu de nombreuses vies. Retour sur le parcours du nouveau président nigérian.
À un mois de l’élection présidentielle, les deux favoris pour succéder à Muhammadu Buhari ne reculent devant rien pour se torpiller l’un l’autre. Cela influencera-t-il le choix des électeurs ?
À un peu plus d’un mois des élections, la Banque centrale du Nigeria est accusée d’avoir accordé des prêts illégaux d’un montant de 53 milliards de dollars au gouvernement, accumulant des dettes impayables et provoquant la chute du naïra.
Lors du scrutin du 25 février, qui de Bola Tinubu, d’Atiku Abubakar ou du challenger de gauche Peter Obi convaincra une population très jeune, souvent pauvre et presque toujours exaspérée par la corruption endémique ?