Edmond Yao d’Almeida est né au Togo. Diplômé de l’École supérieure de journalisme de Lille, il est correspondant de Jeune Afrique à Lomé. Outre la politique africaine, il s’intéresse à l’actualité des réseaux sociaux et de la musique.
Les trois hommes étaient sur le devant de la scène : Amar Saadani, anciennement à la tête du FLN, Abdoulaye Bathily, ancien candidat à la Commission de l’UA et Kpatcha Gnassingbé, demi-frère du président togoIais. Que sont-ils devenus ?
Le rapport annuel 2016 de la Zone franc publié par la Banque de France fin 2017 a attribué par erreur au Togo une exportation de plus de 15 millions de barils de pétrole en un an. De quoi relancer les spéculations sur une supposée exploitation clandestine de pétrole dans le pays.
Le chef de l’État togolais a choisi la traditionnelle présentation des vœux pour sa toute première adresse à la nation depuis le début de la crise qui secoue le pays. Un message très politique qui répond à ceux délivrés ces derniers jours par ses principaux adversaires.
La dernière participation du leader du Parti national panafricain (PNP) à une manifestation de la coalition de l’opposition remonte à un peu plus de deux mois. Invisible sur le terrain, Tikpi Atchadam continue cependant de jouer un rôle central, notamment via les réseaux sociaux.
Près de deux mois après la tenue de son premier congrès ordinaire, le parti Union pour la République (Unir, au pouvoir) a achevé le renouvellement de l’essentiel de ses organes. De nouvelles figures « proposées » par le chef de l’État, président du parti, sont chargées d’organiser sur le terrain la mobilisation des militants face au mouvement de contestation de la coalition des 14 partis de l’opposition.
Comme toutes les semaines depuis un bientôt quatre mois, les manifestants sont descendus en masse, au Togo, ce mercredi 13 décembre. La coalition des 14 partis de l’opposition qui mène la contestation refuse d’arrêter les marches. Pourtant le gouvernement a multiplié ces dernières semaines les gestes d’apaisement pour permettre l’ouverture d’un dialogue censé résoudre la crise. Qu’est-ce-qui empêche (encore) les acteurs politiques de se parler ?
Energy Generation est une association qui accompagne les jeunes togolais dans leurs projets d’innovation visant à créer et développer des solutions génératrices d’énergie à grande échelle.
Designer, chef d’entreprise, mannequin, blogueuse… Ces Togolaises illustrent le dynamisme et les nouvelles aspirations de l’univers du textile et de la mode.
L’une des missions du Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes est de donner à ceux qui ont des projets les moyens de les réaliser. Combien en ont profité ? Et avec quels résultats ?
Après plus de trois mois d’affrontements par manifestations interposées, les représentants de la majorité et ceux de l’opposition devaient amorcer le dialogue, ce mardi 12 décembre, par une série de réunions préparatoires. Jean-Pierre Fabre, chef de file de l’opposition, a décliné l’invitation et se montre plus que réticent à poursuivre le processus.
Le gouvernement togolais a annoncé jeudi avoir pris des « mesures d’apaisement et de décrispation ». L’objectif est de favoriser l’ouverture du dialogue politique proposé par Faure Gnassingbé pour tenter de sortir de la crise politique que traverse le pays depuis le 19 août.
Ancien opposant historique aux régimes successifs de Eyadema et Faure Gnassingbé, Gilchrist Olympio a annoncé son retrait de la vie politique. Dans sa dernière intervention, celui qui a accepté de signer un accord avec le parti au pouvoir, demande « un retour aux fondamentaux de la Constitution de 1992 ».
Un émissaire du président ghanéen a rencontré mardi, à Lomé, les principaux leaders politiques togolais. Une rencontre qui a permis aux acteurs de dessiner les contours du dialogue annoncé entre pouvoir et opposition.
Après environ trois mois de crise, le gouvernement togolais a annoncé le 6 novembre 2017 l’ouverture d’un dialogue avec l’ensemble de la classe politique. Une semaine après cette annonce, petit tour d’horizon des réactions de quelques leaders politiques du pays.
La coalition des 14 partis de l’opposition a achevé jeudi trois jours de manifestations à Lomé et dans plusieurs villes du pays. Un podium d’artistes a été la cible de tirs, à Lomé, mais, pour la première fois depuis le début des mouvements de contestations, il n y a eu aucun mort dans le pays. De nouvelles manifestations sont prévues la semaine prochaine.
Des milliers de personnes sont sorties dans les rues mardi à travers le pays, démarrant trois journées de manifestations décrétées par la coalition de l’opposition. Si à Lomé, les mobilisations se sont déroulées dans le calme, des affrontements ont opposé forces de l’ordre et manifestants à Sokodé.
Les militants de la coalition de l’opposition sont de retour ce 7 novembre dans les rues pour trois jours de manifestations. Lundi soir, le gouvernement a annoncé une série de mesures pour tenter de créer un « climat d’apaisement » et favoriser une amorce de dialogue politique.
Le premier congrès statutaire du parti Union pour la République (Unir), au pouvoir, a pris fin dimanche à Tsévié, à 30 kilomètres au nord de Lomé. Sans surprise le président Faure Gnassingbé a été reconduit à la tête d’un bureau fortement remanié.
Le chef de l’Etat togolais a lancé samedi matin à Tsévié (30km de Lomé) le premier congrès ordinaire d’Union pour la République (Unir), son parti lancé il y a un peu plus de cinq ans sur les cendres du RPT.
Le Togo traverse une crise politique depuis un peu plus de deux mois, avec des manifestations quasi-hebdomadaires de l’opposition. Celles des 17 et 18 octobre ont fait apparaître de nouveaux acteurs dont l’existence inquiète la communauté internationale : les groupes d’auto-défense, communément appelés « milices ».
Le chef de l’État togolais a inauguré mardi en présence de l’homme d’affaires français Vincent Bolloré une salle de cinéma CanalOlympia à Lomé, la septième ouverte sur le continent par le groupe Vivendi.
Alors que les manifestations de l’opposition de succèdent depuis mercredi, avec son lot d’affrontements et de violences à Lomé et dans d’autres villes du pays, les nouveaux membres de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ont prêté prêtent serment ce vendredi devant la Cour constitutionnelle. Une Ceni qui, avant même son installation, a été vivement critiquée par l’opposition.
Lomé a connu jeudi un deuxième jour d’affrontements entre forces de l’ordre et militants de l’opposition. La marche prévue prévue par cette dernière sur le siège de la Cedeao dans la capitale togolaise n’a finalement pas pu se tenir.
La capitale togolaise se réveille ce jeudi matin encore sonnée par les scènes de guérilla urbaine de la veille. Une marche de l’opposition interdite par le gouvernement a dégénéré, faisant un mort à Lomé, trois à Sokodé et plusieurs blessés dans les deux villes.
Des manifestants de l’opposition ont tenté mercredi matin de se rassembler aux points de départs d’une marche interdite par les autorités. Le face à face avec les forces de l’ordre a rapidement tourné à l’affrontement à plusieurs endroits de la capitale. Plusieurs personnes ont été blessées et au moins deux manifestants ont été tués.