Edmond Yao d’Almeida est né au Togo. Diplômé de l’École supérieure de journalisme de Lille, il est correspondant de Jeune Afrique à Lomé. Outre la politique africaine, il s’intéresse à l’actualité des réseaux sociaux et de la musique.
Un mouvement d’humeur parti de la ville de Sokodé (centre), où un imam proche de Tikpi Atchadam, leader de la contestation contre le pouvoir togolais, a été arrêté lundi, a touché plusieurs villes du pays et la banlieue nord de la capitale. Deux militaires et un jeune manifestant ont été tués.
Après une semaine d’accalmie, l’opposition a annoncé de nouvelles manifestations les mercredi 18 et jeudi 19 octobre, au moment même où le gouvernement a décidé d’interdire les marches pendant les jours ouvrables. Ce qui augure de nouvelles tensions dans le pays.
Près d’une semaine après les dernières manifestations des 4 et 5 octobre, la coalition des partis de l’opposition a tenu ce mardi une conférence de presse pour faire le point sur l’évolution de la situation politique. Une marche sur les bureaux de la Cedeao à Lomé est annoncée pour le mercredi 18 octobre.
La tension est montée d’un cran jeudi, au deuxième jour des manifestations de l’opposition dans plusieurs villes du pays. Pour cette journée dite « de la colère », de nombreuses échauffourées ont opposé les manifestants aux forces de l’ordre dans la capitale.
L’opposition togolaise a poursuivi ce mercredi ses manifestations pour réclamer un retour à la Constitution de 1992 dans sa version originelle. Une journée décrétée comme celle de l’« ultime avertissement » par les leaders de la contestation.
Ce vendredi n’est pas ordinaire au Togo. Les habitants devaient en effet rester chez eux, à l’appel de l’opposition, pour rendre hommage aux victimes des événements des 20 et 21 septembre. Avant des manifestations prévues les 4 et 5 octobre prochains.
Ce mercredi 27 septembre marque le 25e anniversaire du référendum ayant conduit à l’adoption de la Constitution de la IVe République, promulguée le 14 octobre 1992 par le président Gnassingbé Eyadema.
Après les manifestations de mercredi et jeudi dans les rues du Togo, dernier épisode du bras de fer opposant le pouvoir et l’opposition, des voix commencent à se faire entendre pour appeler les deux camps au dialogue afin de trouver une solution consensuelle à la crise politique.
Des milliers de personnes ont défilé mercredi dans les rues de plusieurs villes du Togo à l’appel de l’opposition et du parti au pouvoir. Si dans la capitale les différents cortèges ont pu évoluer sans incidents, le bilan a été lourd à Mango, dans le nord du pays.
L’opposition et le parti au pouvoir manifestent pendant deux jours à travers le pays, les uns pour réclamer le retour à la Constitution de 1992, les autres pour soutenir le chef de l’État. La veille, le Parlement a voté le projet de loi portant réforme Constitutionnelle, sans atteindre le quorum requis mais en ouvrant la voie à un référendum.
Alors que la procédure parlementaire sur le projet de réforme constitutionnelle se poursuit sur fond de blocages, la Conférence des évêques du Togo s’est prononcée dimanche, pour la première fois depuis le début des événements politiques qui secouent le pays.
Le texte de révision constitutionnelle présentée par le gouvernement va être discuté ce vendredi à l’Assemblée nationale togolaise dans un contexte tendu. Jeudi, les députés de l’opposition ont quitté l’hémicycle pour protester contre l’ordre du jour.
La conférence des présidents des groupes parlementaires et du bureau de l’Assemblée nationale convoquée mercredi n’a pas réussi à établir un chronogramme pour l’étude du projet de loi portant réforme de la Constitution. Un texte dont l’étude devrait finalement débuter concrètement vendredi.
Le bureau de l’Assemblée nationale et la conférence des présidents des groupes parlementaires se retrouvent ce mercredi matin pour étudier le projet de loi de révision de la Constitution.
Initialement prévu fin octobre à Lomé, le premier sommet Afrique-Israël a été reporté sine die par la présidence. De son côté, l’opposition, qui exige des réformes, a annoncé pour ce mardi un rassemblement devant l’Assemblée nationale afin de maintenir la pression sur les députés convoqués en session extraordinaire.
Au lendemain des importantes manifestations de l’opposition togolaise, le calme semble revenir progressivement. Ce vendredi matin, des poches de résistances subsistaient cependant dans la capitale togolaise. Le domicile de Tikpi Atchadam, l’un des leaders de l’opposition, a été encerclée par les forces de sécurité, ce vendredi à la mi-journée. Le gouvernement a convoqué le Parlement le mardi 12 septembre et demande aux opposants de « respecter la démocratie ».
Les deux journées de manifestations qui ont démarré ce mercredi au Togo à l’initiative de l’opposition ont été très suivies dans plusieurs villes du pays. La veille, le gouvernement avait annoncé le dépôt d’un avant-projet de loi consacrant la limitation du mandat présidentiel.
Quelques jours après les manifestations de l’opposition, le parti Union pour la République (Unir) – au pouvoir – a organisé mardi une démonstration dans les rues de Lomé pour soutenir le président Faure Gnassingbé.
Le Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015), coalition de cinq partis de l’opposition, et le Parti national panafricain (PNP) ont annoncé mardi lors d’une conférence de presse leur volonté d’agir conjointement pour obtenir les réformes politiques qu’ils réclament et ouvrir la voie à l’alternance au Togo. Une mobilisation est déjà prévue le 25 août.
Le week-end du 19 au 20 août a été particulièrement tendu au Togo. Des manifestations simultanées organisées par un parti de l’opposition dans plusieurs villes du pays ont tourné à un affrontement avec les forces de l’ordre. Bilan officiel : deux morts et des dizaines de blessés. Décryptage.
Le porte-parole de langue française du département d’État des États-Unis a livré à Jeune Afrique ses impressions, à l’issue du 16e forum de l’Agoa (African Growth Opportunity Act, la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique) à Lomé.
Le 16e forum de la loi sur la croissance et les possibilités économiques en Afrique (Agoa) a pris fin jeudi soir à Lomé (Togo). Cette première rencontre économique entre l’Afrique et les États-Unis de Trump a rassemblé des représentants de 38 pays sub-sahariens et des hommes d’affaires américains.
Le gouvernement togolais a annoncé lundi l’ouverture permanente du poste-frontière de Kodjoviakopé, jusqu’alors fermé tous les jours entre 22 heures et 6 heures du matin. Une décision prise par les présidents Faure Gnassingbé et Nana Akufo-Addo pour « faciliter la libre circulation des personnes et les échanges » entre le Togo et le Ghana.
Cinq humoristes togolais ont été tués dimanche 23 juillet dans un accident de la circulation à Tchaloudè, à 200 km au nord de Lomé, sur la route nationale N1. Ils rentraient à Lomé après une série de spectacles dans le nord du pays.
Des cérémonies nationales de purification ont débuté ce jeudi 6 juillet dans tout le pays. Elles doivent se terminer dimanche. Ces cérémonies s’inscrivent dans le cadre du processus de réconciliation entamé au Togo depuis 2009.
Souvent critiqué pour ses écarts, conspué pour ses coups de gueule, le Togolais Emmanuel Adebayor s’est lancé depuis juin dans une opération de reconquête des cœurs dans son pays.
L’Assemblée nationale a adopté vendredi un projet de loi portant création de 116 communes, à la majorité de 59 voix pour et 21 contre. La nouvelle législation est décriée par l’opposition qui critique un « règne de la division et du tribalisme » au Togo.
Le groupe bancaire panafricain a récompensé, mercredi 21 juin, les finalistes de l’Ecobank FinTech Challenge, un concours organisé pour des start-up africaines du secteur de la technologie financière.
Après être passé par l’université Paris-Dauphine, Faure Gnassingbé est arrivé à l’université George-Washington en 1992 pour y préparer un MBA. Il avait à peine 25 ans. Le Togo traversait à l’époque, après la conférence nationale souveraine, une profonde crise politique et économique.