Déjà leaders (parmi les banques étrangères) depuis quelques années dans l’UEMOA, Attijariwafa Bank, BMCE Bank et BCP sont sur le point d’étendre leur leadership à l’Afrique centrale.
L’arrivée du pétrolier la filiale de Canadian Natural Resources, CNR International Côte d’Ivoire, ne dit rien des espoirs du pays dans le domaine de l’or noir.
Émanation d’un groupe de BTP portugais, le sud-africain Mota-Engil Africa aura été coté un an à la Bourse Euronext. De quoi publier ses états financier et le faire entrer directement au 115e rang du dernier top 500 des sociétés africaines de Jeune Afrique.
En plusieurs opérations menées simultanément, le groupe français s’est à la fois désengagé du Kenya et renforcé au Burkina, en Sierra Leone et au Liberia.
Dans le sillage de Lagos. Après la remise sur les rails des banques nigérianes, les établissements de la zone ont repris leur politique de consolidation.
La leçon de Nairobi. Malgré la forte inflation, les banques kényanes ont poursuivi leur course, portées en grande partie par leurs développements panafricains.
Luanda et Maputo dans le viseur. Alors que le marché sud-africain stagne et devient plus risqué, les grandes banques du pays lorgnent au-delà de leurs frontières.
Objectif croissance. Consolidation, bancassurance, microassurance… Les initiatives se multiplient sur le marché africain, encore négligeable à l’échelle mondiale.
Avec une chute des volumes et des performances, l’année 2011 est à oublier. Les places nord-africaines ont notamment souffert de l’instabilité politique.
Le numéro un du continent abandonne des implantations internationales au profit de pays africains stratégiques. L’objectif : dégager enfin des bénéfices à la hauteur de ses investissements.
Excepté l’Afrique du Sud, principal marché régional, le continent apparaît désormais clairement comme un gisement inexploré pour les groupes du secteur.