Le géant pétrolier lusophone figure parmi les plus importants débiteurs africains de Pékin. Une position qui place le président angolais, João Lourenço, sous pression.
Si les derniers résultats annuels du groupe singapourien demeurent solides, il rencontre des difficultés à finaliser sa réorganisation, butant sur les introductions en bourse annoncées.
Dans le nouveau gouvernement du Premier ministre Ousmane Sonko, cet économiste connu pour ses positions réformistes sur la monnaie ouest-africaine a été désigné pour prendre les rênes d’un portefeuille aux larges prérogatives. À ses côtés figurent d’autres profils issus des milieux financier et économique.
Récolte en baisse, grogne des producteurs… La filière cacaoyère ivoirienne est sous pression, alors que les cours de la fève atteignent des sommets historiques. Une situation qui déstabilise le pays, pourtant premier producteur mondial d’or brun.
Le groupe marocain, que dirige la famille Chaouni, cède le contrôle de sa filiale négoce au dubaïote Invictus. Une alliance « gagnant-gagnant » selon les deux parties, mais qui n’en suscite pas moins des interrogations.
Le géant marocain dirigé par Mostafa Terrab présente des résultats 2023 en repli par rapport à 2022 et 2021, deux années fastes. Ce qui ne l’empêche pas de maintenir ses ambitions et ses investissements.
Si la Côte d’Ivoire et le Ghana sont les leaders mondiaux historiques de la production d’or brun, ils subissent la compétition croissante des producteurs latino-américains, Équateur en tête.
Après le Tchadien Abbas Mahamat Tolli, l’ancien économiste en chef de la Banque africaine de développement, l’Algérien Rabah Arezki, prépare sa candidature et n’attend plus que le feu vert d’Alger. Mais il risque d’être confronté à d’autres profils de taille.
Sur le marché mondialisé et très concurrentiel de l’or brun, la Côte d’Ivoire a su s’imposer comme le premier broyeur mondial. Une réussite qui ne doit pas faire oublier la concentration du secteur. Décryptage en infographies.
Changement de nom, nouveau plan stratégique, relation avec la maison mère et essor de l’agriculture africaine… Pour le patron de la filiale sucre et céréales de Castel, il faut plus que jamais investir dans la production et la transformation locales.
Le géant pétrolier lusophone répond à une demande de longue date du Fonds monétaire international, mais avance de façon très progressive pour limiter la contestation sociale.
Le leader chérifien de la production de sucre s’est recentré sur son marché national en 2023, à rebours de sa stratégie misant sur l’essor des exportations. La faute à un contexte adverse.
Vision, climat des affaires, financements, infrastructures et formation : tels sont les grands axes du plan de bataille destiné à concrétiser une ambition de longue date. Explications.
Les multinationales de l’agroalimentaire, dont les produits sont largement consommés sur le continent, font face à des vents contraires en raison de l’inflation.
Premier producteur mondial de noix brutes, Abidjan va confirmer en 2024 sa position de deuxième exportateur international d’amandes de cajou, devant New Delhi. L’illustration de son pari réussi sur la transformation.
Alors que la justice angolaise a resserré en début d’année son étau sur la fille de l’ancien président dos Santos, celle-ci réplique dans la presse portugaise.
Hausse des coûts de production, difficultés logistiques, concurrence croissante des marques locales… Le géant de la consommation Unilever évolue dans un environnement hostile sur le continent. Sa responsable Afrique du Nord parie sur la qualité de ses produits pour tirer son épingle du jeu.
Exportateur de bananes et de cacao, le pays est aussi le grenier de l’Afrique centrale pour beaucoup de cultures vivrières. Malgré ses atouts, la première économie de la Cemac reste loin derrière ses voisins d’Afrique de l’Ouest en volume de production et d’exportation.
Abidjan a investi plus d’un milliard d’euros dans l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations, pariant sur un afflux de visiteurs et un pic de consommation. Mais au-delà de l’évident gain de visibilité pour le pays, les retombées économiques apparaissent loin d’être garanties.
Extension des superficies cultivées, création d’une zone industrielle, interdiction d’exportation des produits bruts… Le gouvernement Talon entend faire de l’anacarde l’un des fers de lance de l’agro-industrie du pays. Mais les défis sont nombreux.
Les proches et anciens bras droits de l’ex-président José Eduardo dos Santos, dont sa fille Isabel, sont plus que jamais dans le viseur de la justice angolaise. Mais ils n’ont pas dit leur dernier mot.
Que ce soit en matière de prix payé aux planteurs ou de commercialisation des fèves, le niveau historiquement élevé des cours de l’or brun fait les affaires du Cameroun. Beaucoup moins celles de la Côte d’Ivoire, pourtant premier producteur mondial. Explications.
Le ministre du Commerce commente les résultats de la politique menée ces dernières années par Yaoundé pour accroître la production nationale. Il explique également comment le Cameroun entend tirer profit de l’essor des échanges intra-africains.
Avec quatre stades construits et deux réhabilités pour la compétition, la Côte d’Ivoire n’a pas lésiné sur les moyens pour se doter d’infrastructures sportives de premier plan. Mais que deviendront-ils au lendemain de la cérémonie de clôture de la CAN ?
Selon les prévisions pour la campagne cotonnière 2023-2024, Bamako retrouverait sa place de numéro un régional, que Cotonou lui dispute ces dernières années.
Moscou a annoncé l’arrivée à Bamako, via le port de Conakry, de 25 000 tonnes de blé. La dernière illustration de ses efforts diplomatico-économiques pour soutenir l’Afrique de l’Ouest.
Le champion de l’or blanc, en difficultés ces dernières années, a mené un redressement remarqué. Mais il doit encore consolider sa reprise dans un contexte qui demeure tendu.
Pour l’économiste bissau-guinéen, la zone de libre-échange continentale est l’outil clé pour relever les défis de l’Afrique, de l’essor des infrastructures à la création de richesses, en passant par la défense de sa place dans les négociations internationales.
L’arrivée mi-décembre au port de Douala de 50 000 tonnes de blé russe données à la Centrafrique provoque des tensions chez les meuniers camerounais et alimente des soupçons de fraude.
Des décisions de justice encourageantes et le relatif maintien de ses exportations témoignent de la capacité d’adaptation du géant marocain sur le marché américain face à son concurrent.