La femme d’affaires se retire du conseil d’administration du navire amiral de son empire, passé sous le contrôle de Sonangol, la compagnie nationale pétrolière.
À côté des grands dossiers énergétiques et agricoles, Akinwumi Adesina a poussé la BAD à innover, notamment en matière financière. Mais sa politique de décentralisation s’est avérée plus difficile à mener.
Unique candidat à sa succession, le patron de l’institution panafricaine est toutefois fragilisé depuis quelques mois par des accusations en interne. État des lieux des grands chantiers qu’il a engagés depuis 2015.
Entrée par surprise dans la course pour le poste de directeur général de l’Organisation mondiale du commerce, l’ancienne ministre nigériane met en avant son profil à la fois politique et financier pour réformer une institution en pleine crise.
Une décision d’un tribunal arbitral donne raison à la présidence Lourenço contre la fille de l’ancien chef de l’État angolais dans un conflit sur l’attribution controversée d’une concession portuaire.
Les magasins discount de type Supeco ont attiré de nouveaux clients pendant la période de restrictions liées à la pandémie. Reste maintenant à les fidéliser.
Le Gambien Hassan B. Jallow et le Sud-Africain Leonard F. McCarthy vont mener, aux côtés de l’ex-présidente irlandaise Mary Robinson, la « revue indépendante » annoncée par la BAD début juin.
Pressée par la Côte d’Ivoire, le Ghana et les consommateurs, la filière cacao investit dans la traçabilité des fèves et la lutte contre la déforestation.
Ces anciens dirigeants, dont trois candidats à l’élection de 2015, demandent un réexamen des accusations de mauvaise gouvernance contre le président de la BAD. Et appellent à un « consensus » pour sortir de la crise.
Mis en cause pour leur implication dans les projets gaziers – en raison de l’impact climatique et des inquiétudes sur la transparence financière -, la diplomatie française, Total, le Crédit agricole et la Société générale ripostent.
Une rocambolesque histoire de turbines électriques, commandées par l’Angola au géant américain et déployées par la très controversée société portugaise Aenergy, se retrouve devant un tribunal de New York… Explications.
Repoussée en raison de la pandémie du Covid-19, la mise en œuvre effective de la zone panafricaine de libre-échange reste plus que jamais d’actualité pour ses promoteurs.
L’une des vice-présidentes de l’institution, l’Américano-Suisse Jennifer Blanke, quitte son poste en pleine tempête, alors que le patron de la BAD fait face à des accusations de mauvaise gouvernance.
Visée par des enquêtes pour détournement de fonds publics en Angola et au Portugal, la fille aînée de l’ex-président José Eduardo dos Santos organise sa riposte depuis Londres et Paris.
Pour le directeur des opérations du géant marocain des phosphates, la crise liée au coronavirus et le contexte actuel peuvent, paradoxalement, contribuer au développement de l’agriculture sur le continent.
Le conseil des ministres français a adopté le 20 mai un projet de loi qui modifie son accord monétaire avec les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), faisant suite à la réforme surprise du franc CFA annoncée en décembre.
En dépit d’un rating en recul de la part de l’agence américaine, le géant marocain des phosphates, qui maintient ses activités malgré le coronavirus, met en avant la résilience de son modèle et des perspectives de marché sur la pente ascendante.
Ébranlée en début d’année par les « Luanda Leaks », la femme d’affaires et fille aînée de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos accuse la justice angolaise de s’être appuyée sur de faux documents pour geler ses avoirs en Angola et au Portugal.
Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le 28 avril un prêt massif de 3,4 milliards de dollars pour aider le Nigeria à faire face aux conséquences économiques et sociales de l’épidémie de Covid-19.
Présent en Angola depuis les années 1980, le conglomérat privé israélien a récemment décroché un contrat de près de 150 millions d’euros en Côte d’Ivoire. Peu disert sur son business model, il nourrit de fortes ambitions en Afrique de l’Ouest.
Plus que l’épidémie de Covid-19, les cours du pétrole au plus bas ébranlent les économies des deux premiers producteurs d’or noir du continent. Bien moins endetté et disposant d’un secteur privé plus développé, le Nigeria semble en meilleure posture que l’Angola pour résister.
L’institution multilatérale a approuvé 427 millions de dollars sollicités par des pays africains. Neuf demandes – Gabon, Tunisie, Tchad, Sénégal, Ghana… – doivent être étudiées d’ici à la fin du mois.
Dangote Cement, le navire amiral du groupe de l’homme le plus riche d’Afrique, a annoncé vouloir lever 800 millions de dollars via l’émission d’obligations. Une première qui atteste de la solidité de la valeur Dangote malgré le contexte actuel difficile.
Cours du pétrole au plus bas, chute de la demande chinoise, épidémie de Covid-19… L’économie de l’Angola est aujourd’hui très mal en point. Mais, pour la ministre des Finances, Vera Daves, la tempête ne doit pas empêcher le pays de se réformer.
Le pays de la Teranga a réussi à augmenter sa production électrique et à développer le renouvelable. Mais le Sénégal doit encore résoudre certaines faiblesses pour véritablement s’imposer comme un modèle régional.
La collecte d’urgence lancée en janvier par Qu Dongyu, le patron de la FAO, n’avait débouché fin février que sur 69 millions de dollars avaient été promis, contre 138 millions de dollars demandés.
La décision de Pretoria d’augmenter les droits de douane sur les importations de poulets en provenance du Brésil et des États-Unis a relancé un bras de fer en cours depuis 2015.