Visée par des enquêtes pour détournement de fonds publics en Angola et au Portugal, la fille aînée de l’ex-président José Eduardo dos Santos organise sa riposte depuis Londres et Paris.
Pour le directeur des opérations du géant marocain des phosphates, la crise liée au coronavirus et le contexte actuel peuvent, paradoxalement, contribuer au développement de l’agriculture sur le continent.
Le conseil des ministres français a adopté le 20 mai un projet de loi qui modifie son accord monétaire avec les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), faisant suite à la réforme surprise du franc CFA annoncée en décembre.
En dépit d’un rating en recul de la part de l’agence américaine, le géant marocain des phosphates, qui maintient ses activités malgré le coronavirus, met en avant la résilience de son modèle et des perspectives de marché sur la pente ascendante.
Ébranlée en début d’année par les « Luanda Leaks », la femme d’affaires et fille aînée de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos accuse la justice angolaise de s’être appuyée sur de faux documents pour geler ses avoirs en Angola et au Portugal.
Le Fonds monétaire international (FMI) a approuvé le 28 avril un prêt massif de 3,4 milliards de dollars pour aider le Nigeria à faire face aux conséquences économiques et sociales de l’épidémie de Covid-19.
Présent en Angola depuis les années 1980, le conglomérat privé israélien a récemment décroché un contrat de près de 150 millions d’euros en Côte d’Ivoire. Peu disert sur son business model, il nourrit de fortes ambitions en Afrique de l’Ouest.
Plus que l’épidémie de Covid-19, les cours du pétrole au plus bas ébranlent les économies des deux premiers producteurs d’or noir du continent. Bien moins endetté et disposant d’un secteur privé plus développé, le Nigeria semble en meilleure posture que l’Angola pour résister.
L’institution multilatérale a approuvé 427 millions de dollars sollicités par des pays africains. Neuf demandes – Gabon, Tunisie, Tchad, Sénégal, Ghana… – doivent être étudiées d’ici à la fin du mois.
Dangote Cement, le navire amiral du groupe de l’homme le plus riche d’Afrique, a annoncé vouloir lever 800 millions de dollars via l’émission d’obligations. Une première qui atteste de la solidité de la valeur Dangote malgré le contexte actuel difficile.
Cours du pétrole au plus bas, chute de la demande chinoise, épidémie de Covid-19… L’économie de l’Angola est aujourd’hui très mal en point. Mais, pour la ministre des Finances, Vera Daves, la tempête ne doit pas empêcher le pays de se réformer.
Le pays de la Teranga a réussi à augmenter sa production électrique et à développer le renouvelable. Mais le Sénégal doit encore résoudre certaines faiblesses pour véritablement s’imposer comme un modèle régional.
La collecte d’urgence lancée en janvier par Qu Dongyu, le patron de la FAO, n’avait débouché fin février que sur 69 millions de dollars avaient été promis, contre 138 millions de dollars demandés.
La décision de Pretoria d’augmenter les droits de douane sur les importations de poulets en provenance du Brésil et des États-Unis a relancé un bras de fer en cours depuis 2015.
Un rapport publié par le Groupe d’étude sur le Congo appelle l’Afrique du Sud à revoir son soutien au projet Inga III en RDC, expliquant qu’il n’est ni financièrement intéressant pour le pays ni cohérent avec sa politique énergétique.
Potentialités du marché africain, conjoncture internationale, objectifs du cabinet… Acha Leke, directeur Afrique de McKinsey, porte un regard confiant sur l’avenir. Entretien.
Avant même les mesures drastiques prises en Europe, un de ses principaux marchés avec les États-Unis, et les premières annonces concernant l’Afrique, le géant français de l’agroalimentaire a déjà été touché de plein fouet par la première vague de la crise, en Chine.
Soutenue depuis 2009 par Danone Communities, l’un des trois fonds d’investissement social du groupe, l’entreprise familiale sénégalaise La Laiterie du berger poursuit son développement.
Alors que le géant français de l’agroalimentaire y a massivement investi dans les années 2010, le continent n’est plus sa priorité et doit désormais prouver qu’il contribue à la réussite du groupe.
Le vice-président Moyen-Orient – Afrique du Nord de la Banque mondiale brosse un tableau sans concession de la conjoncture régionale, plaidant pour une plus grande place du secteur privé et pour l’accélération des réformes.
En marge de la Journée de l’Afrique organisée à Dakar, la Banque européenne d’investissement a annoncé 63 millions d’euros de nouveaux financements pour soutenir l’essor des entreprises africaines, notamment via le microcrédit.
Ayant signé pour 3 milliards d’euros de prêts en 2019, la Banque européenne d’investissement (BEI) entend consolider son action en se concentrant sur la transition énergétique et le renforcement du secteur privé.
Inaugurée en début de semaine par le président Macky Sall, la centrale de Taiba N’Diaye, à 90 km au nord de Dakar, illustre la percée du Sénégal dans les énergies renouvelables. Il est déjà question d’une extension, une satisfaction pour Massaer Cissé, DG de Lekela Power, le développeur du parc éolien.
Concurrence accrue, concentration des acteurs, diversification des activités : les tendances du secteur de la meunerie observées il y a un an se confirment.
Confrontés à l’explosion des volumes d’ordures à collecter et à traiter, les capitales africaines et leurs partenaires privés locaux et internationaux peinent à construire une filière intégrée et efficace. Un sujet crucial pour la santé en milieu urbain.
Malgré l’adoption en 1991 la Convention de Bamako interdisant l’importation de tous les produits dangereux et déchets radioactifs sur le continent, les déchets nocifs continuent d’inonder les décharges africaines.
Bien qu’en perte de vitesse face aux solutions renouvelables, le charbon, le fioul lourd et le gaz n’ont pas dit leur dernier mot sur le continent africain.
Faut-il baisser le prix de l’autoroute entre Dakar et l’aéroport international Blaise Diagne ? La question oppose le concessionnaire Senac SA, propriété d’Eiffage, aux ministres de l’Économie et des Infrastructures.
La décision a été prise à la demande de la justice angolaise dans le cadre d’une enquête pour mauvaise gestion et détournement de fonds durant le mandat d’Isabel dos Santos à la tête de la société pétrolière publique Sonangol.