Un rapport publié par le Groupe d’étude sur le Congo appelle l’Afrique du Sud à revoir son soutien au projet Inga III en RDC, expliquant qu’il n’est ni financièrement intéressant pour le pays ni cohérent avec sa politique énergétique.
Potentialités du marché africain, conjoncture internationale, objectifs du cabinet… Acha Leke, directeur Afrique de McKinsey, porte un regard confiant sur l’avenir. Entretien.
Avant même les mesures drastiques prises en Europe, un de ses principaux marchés avec les États-Unis, et les premières annonces concernant l’Afrique, le géant français de l’agroalimentaire a déjà été touché de plein fouet par la première vague de la crise, en Chine.
Soutenue depuis 2009 par Danone Communities, l’un des trois fonds d’investissement social du groupe, l’entreprise familiale sénégalaise La Laiterie du berger poursuit son développement.
Alors que le géant français de l’agroalimentaire y a massivement investi dans les années 2010, le continent n’est plus sa priorité et doit désormais prouver qu’il contribue à la réussite du groupe.
Le vice-président Moyen-Orient – Afrique du Nord de la Banque mondiale brosse un tableau sans concession de la conjoncture régionale, plaidant pour une plus grande place du secteur privé et pour l’accélération des réformes.
En marge de la Journée de l’Afrique organisée à Dakar, la Banque européenne d’investissement a annoncé 63 millions d’euros de nouveaux financements pour soutenir l’essor des entreprises africaines, notamment via le microcrédit.
Ayant signé pour 3 milliards d’euros de prêts en 2019, la Banque européenne d’investissement (BEI) entend consolider son action en se concentrant sur la transition énergétique et le renforcement du secteur privé.
Inaugurée en début de semaine par le président Macky Sall, la centrale de Taiba N’Diaye, à 90 km au nord de Dakar, illustre la percée du Sénégal dans les énergies renouvelables. Il est déjà question d’une extension, une satisfaction pour Massaer Cissé, DG de Lekela Power, le développeur du parc éolien.
Concurrence accrue, concentration des acteurs, diversification des activités : les tendances du secteur de la meunerie observées il y a un an se confirment.
Confrontés à l’explosion des volumes d’ordures à collecter et à traiter, les capitales africaines et leurs partenaires privés locaux et internationaux peinent à construire une filière intégrée et efficace. Un sujet crucial pour la santé en milieu urbain.
Malgré l’adoption en 1991 la Convention de Bamako interdisant l’importation de tous les produits dangereux et déchets radioactifs sur le continent, les déchets nocifs continuent d’inonder les décharges africaines.
Bien qu’en perte de vitesse face aux solutions renouvelables, le charbon, le fioul lourd et le gaz n’ont pas dit leur dernier mot sur le continent africain.
Faut-il baisser le prix de l’autoroute entre Dakar et l’aéroport international Blaise Diagne ? La question oppose le concessionnaire Senac SA, propriété d’Eiffage, aux ministres de l’Économie et des Infrastructures.
La décision a été prise à la demande de la justice angolaise dans le cadre d’une enquête pour mauvaise gestion et détournement de fonds durant le mandat d’Isabel dos Santos à la tête de la société pétrolière publique Sonangol.
Il y a un an, le groupe marocain affichait une bonne santé financière, un nombre record d’ouvertures de magasins et une volonté d’expansion en Afrique de l’Ouest. Depuis, le numéro deux de la grande distribution du royaume maintient le cap.
En 2018, le président João Lourenço a modifié les règles de commercialisation des gemmes. Objectif : améliorer la transparence et les recettes de l’État.
En grande difficulté financière, le leader algérien des boissons fruitées NCA Rouiba a officialisé la prise de contrôle du groupe français Castel, qui signe un retour en force sur le marché des jus.
Janvier 2017 : Isabel dos Santos, déjà à la tête d’un empire, dirige Sonangol, la machine à cash de l’Angola. Son père, José Eduardo dos Santos, qui l’a nommée à ce poste, préside le pays depuis trente-huit ans. La famille dos Santos est intouchable. Janvier 2020 : Isabel dos Santos, exposée par les « Luanda Leaks », est mise en examen pour détournement de fonds en Angola. Le père, qui a passé la main à João Lourenço, vit en exil en Espagne.
Financé par l’institution britannique CDC Group, le producteur indépendant d’électricité revendique la première place sur le continent, et vise les 5 000 MW d’ici à 2025. Mais il doit composer avec une concurrence toujours plus rude.
L’étau se resserre autour de la fille de l’ancien président angolais José Éduardo dos Santos. Alors que les « Luanda Leaks » viennent d’éclater, la justice angolaise décide de poursuivre Isabel dos Santos dans le cadre d’une enquête lancée en mars 2018 sur sa gestion lorsqu’elle dirigeait la compagnie pétrolière nationale, Sonangol.
Membre de l’un des deux groupements chargé du développement du mégaprojet de barrage hydroélectrique Inga III, en République démocratique du Congo (RDC), Actividades de Construccion y Servicios (ACS) annonce sa sortie du projet. La décision intervient alors que les consortiums chinois et européen n’arrivent pas à s’accorder sur la constitution d’un consortium commun, exigé par l’exécutif congolais pour mener le projet.
Au début de 2019, alors qu’il sortait d’une année difficile, Puma Energy nommait une nouvelle directrice générale, Emma FitzGerald, et réorganisait ses activités sur le continent pour amorcer une relance. Depuis, le bilan est mitigé.
Une enquête du Consortium international des journalistes d’investigation intitulée « Luanda Leaks » expose les zones d’ombre de l’empire financier d’Isabel dos Santos, la fille de l’ancien président angolais, et de son mari, le collectionneur d’art Sindika Dokolo. Ces derniers dénoncent un règlement de comptes politique orchestré par le pouvoir angolais sur fond d’emballement médiatique.
Début 2019, Christophe Maquet venait de succéder à Patrice Fonlladosa, remercié après vingt-trois années de services, au poste de directeur Afrique Moyen-Orient. Le numéro un mondial des services à l’environnement traversait alors une période difficile. Un an plus tard, il poursuit sa remise en ordre de marche pour atteindre son objectif : augmenter de 50 % son chiffre d’affaires sur la zone d’ici à 2023.
Le gel préventif de ses avoirs et l’ouverture d’une enquête au Portugal écornent un peu plus l’image de businesswoman à succès que s’était forgée Isabel dos Santos, la fille de l’ex-président angolais. Laquelle a déjà lancé la riposte.
Discussions avancées au Mali, au Ghana, en Sierra Leone, en Guinée, en Ouganda et en Côte d’Ivoire, prospection au Mozambique, en Éthiopie et en Afrique du Sud… L’homme d’affaires émirati Hussain al-Nowais, président et fondateur d’AMEA Power, mène le développement de sa société énergétique tambour battant. Il vise quelque 7 000 MW en Afrique à terme.
Le collectionneur d’art congolais a saisi la Cour internationale d’arbitrage de Londres, s’estimant victime d’un préjudice de 120 millions de dollars en raison du comportement de son associé au sein de la marque de joaillerie De Grisogono, la société publique angolaise Sodiam.
Depuis une semaine, le fils de l’ancien président José Eduardo dos Santos comparaît devant la justice angolaise pour fraude, blanchiment d’argent et trafic d’influence. Illustration de la rupture initiée par le nouvel homme fort, João Lourenço.
EDF, Meridiam et le groupe Sifca, via sa filiale Biokala, ont signé un contrat de concession de 25 ans avec le gouvernement ivoirien pour réaliser la plus grande centrale biomasse d’Afrique de l’Ouest à 100 kilomètres d’Abidjan. Un projet attendu de longue date.