Le fondateur de l’une des principales compagnies aériennes nigérianes est accusé de blanchiment d’argent par la justice américaine. Et voit son image de héros national écornée.
Alors que la concurrence s’exacerbe, la firme d’Atlanta poursuit sa diversification dans l’eau, les jus et les yaourts à boire, après avoir finalisé l’acquisition du groupe nigérian CHI en début d’année.
Rencontré à Lagos au début de novembre, James Quincey détaille sa stratégie africaine, des relations de la firme américaine avec son partenaire et concurrent Castel aux sponsoring des compétitions sportives en Afrique.
Si Coca-Cola est le leader des boissons gazeuses au Maroc et en Tunisie, il n’est que challenger en Égypte et dans les deux Soudan, derrière PepsiCo, et encore moins bien placé en Algérie, où la concurrence est très forte.
Le sucrier et meunier français se diversifie pour alimenter les brasseries de sa maison mère, le groupe Castel, et s’attaquer au marché de l’aliment pour volaille.
Le consultant belge et spécialiste de l’Angola Daniel Ribant publie une nouvelle édition de son ouvrage « L’Angola de A à Z », qui intègre les réformes engagées par João Lourenço depuis son élection en 2017. Sur le plan diplomatique, il retient notamment la volonté de renforcer les liens entre Paris et Luanda.
Un rapport publié lundi 28 octobre par l’ONG Resource Matters et le Groupe d’étude sur le Congo fait état de tensions entre les deux groupements, l’un chinois, l’autre européen, qui se sont vu attribuer le développement du mégaprojet du barrage Inga III sur le fleuve Congo. La composition du consortium est en jeu.
José Eduardo, Isabel, José Filomeno… Dans « La dos Santos company. Mainmise sur l’Angola », qui sortira le mercredi 2 octobre, notre collaboratrice Estelle Maussion raconte l’extraordinaire histoire d’une famille devenue intouchable, jusqu’à l’élection de João Lourenço. Jeune Afrique vous propose le premier chapitre en accès libre.
La vie après le pouvoir (5/6). Attaqué de toutes parts par son successeur, l’ancien chef de l’État angolais vit mal la chute de son empire familial. Mais ses héritiers ne s’avouent pas vaincus.
Sous la pression de l’exécutif, la compagnie pétrolière nationale angolaise Sonangol doit se réformer et relancer sa production. Une situation qui génère des tensions.
L’appel d’offres pour la privatisation des aéroports angolais, qui doit être lancé d’ici la fin de l’année, fait partie d’un ensemble de mesures prises par l’exécutif pour dynamiser le secteur aérien.
Funérailles de Jonas Savimbi, réformes du président João Lourenço, lutte contre la corruption… Le ministre angolais des Affaires étrangères, Manuel Domingos Augusto, revient sur les actualités qui devraient selon lui permettre « d’impulser le changement » en Angola.
Le président João Lourenço a renvoyé le patron de la compagnie nationale pétrolière qu’il avait nommé pour réformer la société alors que le pays, deuxième producteur d’or noir du continent, est confronté à une pénurie de carburants.
Un tribunal arbitral vient de trancher le conflit qui oppose depuis 2015 la société Vidatel, d’Isabel Dos Santos, et Oi, le géant des télécoms brésilien. Avec d’autres actionnaires angolais d’Unitel, la fille de l’ancien président doit verser plus de 600 millions de dollars au groupe brésilien.
Selon une revue spécialisée portugaise, la femme d’affaires et fille de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos rejette le processus lancé par l’actuel président, João Lourenço, visant à faire revenir en Angola les avoirs illégalement domiciliés à l’étranger.
Après Isabel dos Santos, c’est au tour du demi-frère de celle-ci, José Filomeno, de faire les frais de la croisade anticorruption du président angolais, João Lourenço.
Particulièrement ciblé par l’opération mains propres du président João Lourenço, l’empire économique de la fille de l’ex-président tangue. Mais la « Princesse » est déterminée à le maintenir à flot.
Alors qu’on le disait fini, l’ancien vice-président Manuel Vincente a bien anticipé la fin de l’ère dos Santos, et a gagné la confiance du nouveau président João Lourenço.
D’ici la fin 2018, la Chambre de commerce internationale de Paris doit trancher un conflit qui oppose Isabel dos Santos au groupe brésilien Oi à propos de l’opérateur mobile angolais Unitel.
Si le président Lourenço a su envoyer les bons signaux aux investisseurs dès son élection, il y a neuf mois, son pays, l’Angola, est loin d’être sorti de la crise. Bilan de santé d’une économie encore fragile.
Presse, télévision, réseaux sociaux… On n’a jamais autant entendu Francisco Viana. La soixantaine passée, cet entrepreneur métis, né au Portugal d’un père angolais et d’une mère portugaise, est la personnalité montante du patronat.
Après le limogeage de José Filomeno Dos Dantos, qui dirigeait le Fonds souverain angolais depuis 2013, la justice du pays se penche sur la gouvernance de la société suisse Quantum Global, qui gérait 85 % de ce fonds.
Depuis qu’il a pris les rênes du groupe français, le PDG d’AccorHotels n’a pas chômé. Son dernier fait d’armes : un contrat signé en Angola. Entretien avec un homme déterminé à rester premier.
Le groupe français AccorHotels a signé le 3 juillet, en marge de la visite du président français en Angola, un contrat pour la gestion de 50 hôtels et 6200 chambres à travers le pays.
En Angola, où le brut apporte 70 % des recettes publiques, la chute des cours du pétrole fait ressurgir le spectre de la crise de 2008 : stagnation de l’économie, creusement des déficit et hausse du chomâge… À deux ans des élections générales, la pression sur le gouvernement s’accentue.
La capitale angolaise figure régulièrement en tête des classements des villes les plus onéreuses du monde pour les expatriés. Et cette année Luanda a encore battu des records notamment en raison des prix de l’immobilier. Mais tout est cher dans cette capitale africaine et pour tous ses habitants, étrangers comme angolais.
La situation de l’Angola, deuxième producteur de pétrole africain, est étroitement liée au cours du baril. Pour y remédier, Luanda cherche à diversifier ses sources de revenus. Une mission complexe, dans un pays miné par les inégalités et un climat peu propice au développement du secteur privé.