Le président angolais, quasi assuré d’être réélu le 24 août, est confronté aux divisions de son propre camp et à une opposition qui s’enhardit. Sa priorité : se renouveler pour mieux durer.
Associé à AFC, l’égyptien Infinity reprend le champion de l’énergie renouvelable africain lancé par le britannique Actis. Une opération à 1,5 milliard de dollars.
Les obsèques de l’ancien président José Eduardo dos Santos, décédé le 8 juillet à Barcelone, font l’objet de discussions tendues entre l’exécutif angolais et la famille du défunt.
L’ancien président angolais, décédé à Barcelone après dix jours en soins intensifs, laisse un camp dos Santos fragilisé et un parti au pouvoir en proie aux tensions.
À 79 ans, l’ex-chef de l’État est hospitalisé en soins intensifs à Barcelone en Espagne. Il a dirigé son pays durant trente-huit ans, entre 1979 et 2017.
La co-entreprise China Sonangol, qui détient près de 20 % des parts dans le principal gisement de pierre précieuse du pays, a vu sa participation bloquée. Son nom est cité dans plusieurs dossiers liés à des soupçons de corruption.
Après des années d’alliance, le géant américain et le groupe français mettent un terme à leur collaboration dans la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest. Un chamboulement dans le secteur des sodas qui ouvre des perspectives pour la concurrence locale.
Dette, flambée des prix, sanctions contre le Mali… La Côte d’Ivoire est confrontée à des vents contraires. Mais le ministre ivoirien de l’Économie et des Finances insiste sur les bonnes performances du pays.
Fiscalité courageuse, investissements dans la production d’énergie, financements à un coût raisonnable… Les patrons africains ne manquent pas d’idées pour remporter la bataille de la production et de la transformation locales.
À l’approche des élections générales, le président angolais, candidat à sa propre succession, compte sur ses précieux soutiens, héritiers de l’époque dos Santos mais aussi forces montantes.
LE PORTRAIT ECO DE LA SEMAINE. Présent sur tous les fronts lors des Assemblées annuelles de la BAD la semaine dernière, le patron de l’institution panafricaine n’a eu de cesse d’appeler à faire plus et plus vite. Au risque de froisser certains.
Au dernier jour des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), Jeune Afrique revient sur les annonces phares et les dossiers chauds qui ont marqué ce rendez-vous panafricain.
Confrontée aux conséquences de trois crises – la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine et le changement climatique – la croissance africaine doit se limiter à 4,1 %, selon la Banque africaine de développement. Mais certains pays font preuve de résistance.
Intervenant dans un contexte difficile, le rendez-vous phare de la Banque africaine de développement (BAD) doit faire émerger des solutions pour assurer la résilience climatique, économique et sociale du continent.
Des changements et potentiellement des tensions se dessinent dans le top management du premier groupe privé algérien, alors que son fondateur et dirigeant historique a annoncé, mi-avril, sa retraite prochaine.
En discussion pour s’implanter en Algérie, la célèbre chaîne de poulet frit maintient son rythme d’ouverture de restaurants sur le continent. Malgré l’érosion du pouvoir d’achat et la forte concurrence locale, le groupe américain a confiance en sa recette pour rester numéro un.
La flambée du cours des matières premières, dont celui de l’huile de palme, donne de l’air aux producteurs locaux en Afrique de l’Ouest, notamment à Palmci, la filiale du groupe ivoirien Sifca.
Malgré une production en-dessous des attentes, la Compagnie sucrière sénégalaise reste à l’offensive. Le groupe du milliardaire français Jean-Claude Mimran veut même étendre son activité à d’autres secteurs, dont la production d’énergie. Décryptage.
Le groupe français se sépare de 17 sociétés de services énergétiques sur le continent, qui sont reprises par le groupe libanais Butec. Il demeure toutefois présent dans le renouvelable.
Code minier, prix de transfert, négociation de contrat… Si les États sont de plus en plus aguerris face aux opérateurs privés, le FMI les appelle à muscler encore leur action contre l’érosion fiscale. Entretien croisé avec trois experts de l’institution.
Organisation des filières, hausse de la production, sources de financement, bourse de matières premières… Il existe des solutions, du Bénin au Sénégal en passant par le Ghana, pour muscler le secteur agricole ouest-africain.
En arrivant au pouvoir en 2017, le chef de l’État a promis de moderniser l’économie angolaise en laissant toute sa place au secteur privé. Le contrat n’est que partiellement rempli.
S’il confirme les ambitions de son groupe sur le continent, le patron du géant mondial de l’eau et de l’environnement insiste sur la nécessité d’une solide volonté politique pour faire aboutir les projets.