LE PORTRAIT ECO DE LA SEMAINE. Présent sur tous les fronts lors des Assemblées annuelles de la BAD la semaine dernière, le patron de l’institution panafricaine n’a eu de cesse d’appeler à faire plus et plus vite. Au risque de froisser certains.
Au dernier jour des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD), Jeune Afrique revient sur les annonces phares et les dossiers chauds qui ont marqué ce rendez-vous panafricain.
Confrontée aux conséquences de trois crises – la pandémie de Covid-19, la guerre en Ukraine et le changement climatique – la croissance africaine doit se limiter à 4,1 %, selon la Banque africaine de développement. Mais certains pays font preuve de résistance.
Intervenant dans un contexte difficile, le rendez-vous phare de la Banque africaine de développement (BAD) doit faire émerger des solutions pour assurer la résilience climatique, économique et sociale du continent.
Des changements et potentiellement des tensions se dessinent dans le top management du premier groupe privé algérien, alors que son fondateur et dirigeant historique a annoncé, mi-avril, sa retraite prochaine.
En discussion pour s’implanter en Algérie, la célèbre chaîne de poulet frit maintient son rythme d’ouverture de restaurants sur le continent. Malgré l’érosion du pouvoir d’achat et la forte concurrence locale, le groupe américain a confiance en sa recette pour rester numéro un.
La flambée du cours des matières premières, dont celui de l’huile de palme, donne de l’air aux producteurs locaux en Afrique de l’Ouest, notamment à Palmci, la filiale du groupe ivoirien Sifca.
Malgré une production en-dessous des attentes, la Compagnie sucrière sénégalaise reste à l’offensive. Le groupe du milliardaire français Jean-Claude Mimran veut même étendre son activité à d’autres secteurs, dont la production d’énergie. Décryptage.
Le groupe français se sépare de 17 sociétés de services énergétiques sur le continent, qui sont reprises par le groupe libanais Butec. Il demeure toutefois présent dans le renouvelable.
Code minier, prix de transfert, négociation de contrat… Si les États sont de plus en plus aguerris face aux opérateurs privés, le FMI les appelle à muscler encore leur action contre l’érosion fiscale. Entretien croisé avec trois experts de l’institution.
Organisation des filières, hausse de la production, sources de financement, bourse de matières premières… Il existe des solutions, du Bénin au Sénégal en passant par le Ghana, pour muscler le secteur agricole ouest-africain.
En arrivant au pouvoir en 2017, le chef de l’État a promis de moderniser l’économie angolaise en laissant toute sa place au secteur privé. Le contrat n’est que partiellement rempli.
S’il confirme les ambitions de son groupe sur le continent, le patron du géant mondial de l’eau et de l’environnement insiste sur la nécessité d’une solide volonté politique pour faire aboutir les projets.
Libéralisation des transports publics, projet de rue partagée, investissement dans les modes propres de déplacement… Des solutions existent déjà pour décongestionner les villes africaines, explique Stefan Atchia, responsable du département développement urbain à la BAD.
L’accord entre les deux groupes prévoit l’entrée de Salic au capital de l’une des filiales du singapourien, Olam Agri. Il intervient alors qu’Olam, très présent sur le continent, est en train de réorganiser ses activités.
En vraie-fausse retraite depuis mi-février, le milliardaire breton, qui doit céder son empire portuaire et logistique africain à MSC, n’en conserve pas moins des intérêts sur le continent. Et un premier cercle influent qui compte anciens chefs d’État, hommes de confiance et entrepreneurs.
L’ancien Premier ministre togolais vient d’être élu à la direction de l’Organisation internationale du travail. Un nouveau représentant du continent sur la scène internationale.
Si la Côte d’Ivoire et le Sénégal ont largement réduit les coupures de courant, la question demeure un fléau ailleurs dans la région. Et il ne suffit pas d’augmenter les capacités de production pour résoudre le problème.
Le géant des phosphates annonce la création d’une coentreprise avec une filiale de l’un des plus puissants groupes industriels américains. Objectif : développer la production d’engrais du complexe du port de Jorf Lasfar.
Les prix de la majorité des produits alimentaires de base flambent sur le continent, mettant les États, les consommateurs et le secteur privé sous pression. Aucune solution à court terme ne semble satisfaisante.
Grâce à un nouveau contrat pour l’installation d’une centrale flottante de 200 MW dans le plus grand port ivoirien, le groupe turc se renforce en d’Afrique de l’Ouest. Et veut s’étendre plus au sud.
La multinationale a présenté un nouveau système pour accroître les revenus des planteurs de cacao, lutter contre le travail des enfants et améliorer la traçabilité des fèves. Salué par Abidjan et Accra, le dispositif doit faire ses preuves sur le terrain.
Colosse aux plus de 17 000 employés, le groupe ivoirien Sifca est incontournable dans trois secteurs agricoles clés et dans une demi-dizaine de pays d’implantation. Quelles relations ses dirigeants entretiennent-ils entre eux ? Qui a leur oreille et quelles alliances ont-ils noué ? Jeune Afrique a mené l’enquête.
Une étude montre que l’essor du solaire décentralisé, connu en zone rurale, est sous-estimé en zone urbaine. Une tendance qui bouscule des réseaux nationaux déjà fragilisés.
Le dernier rapport sur l’économie algérienne de l’institution internationale a fait les frais des tensions entre Alger et Rabat. Récit d’un coup de sang qui témoigne des crispations à l’œuvre au sein du pouvoir algérien.
« Game changers » (6/7). Au Burkina Faso comme en Côte d’Ivoire, dans l’électricité, l’agriculture ou encore le numérique, ces leaders mettent tout en œuvre pour changer la donne.